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Le syndicat général de l'enseignement secondaire boycotte la rentrée scolaire
05/09/2015 | 14:36
1 min
Le syndicat général de l'enseignement secondaire boycotte la rentrée scolaire

 

Le secrétaire général adjoint du syndicat général de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti, a indiqué, samedi 5 septembre 2015, que la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire, discute aujourd’hui, la stratégie de protestation à venir, dans la mesure où le gouvernement « se joue des droits des professeurs et ne tient pas ses promesses », selon ses dires.

 

Fakhri Smiti a souligné, dans une déclaration à la TAP, que les décisions du syndicat seront sévères, car le gouvernement touche au droit syndical des professeurs et n’a pas publié les accords entre les deux parties dans le JORT, paru vendredi 4 septembre 2015, ajoutant que ces décisions pourraient aller jusqu’au boycott de la rentrée scolaire.

 

Mise à jour:

 

« Puisqu’aucune mesure n’a été proposée par le gouvernement concernant les accords avec le syndicat, la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire a décidé de boycotter la rentrée scolaire », a indiqué Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT, à Mosaïque Fm.

 

« Nous reprendons la rentrée le 14 septembre comme prévu, et nous entamerons la grève à partir du 15 septembre jusqu’à ce que les décisions et un calendrier concernant leur application soient annoncés par le gouvernement » a-t-il ajouté.

M.B.Z

05/09/2015 | 14:36
1 min
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Commentaires (23)

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Ataturk
| 07-09-2015 13:14
Ces "profs" qui font preuve encore une fois d'une inconscience totale quant à l'intérêt supérieur du pays et au droit de nos élèves à l'enseignement ne font que détruire l'enseignement public.
Ainsi les parents sont acculés (s'ils ont les moyens) à s'orienter vers l'enseignement privé pour éviter le chantage honteux des "profs" qui ont nui à leur propre image.
Le corps des enseignants doit être assaini des éléments paresseux cherchant uniquement à s'enrichir sur le dos des parents en obligeant leurs élèves à souscrire aux cours privés.
En plus il y a trop de "profs" incompétents qu'il faut inspecter et recycler tout en revoyant le nombre de jours de vacances à la baisse.

HR
| 07-09-2015 12:00
si j'avais été une fée, je ferais disparaître ce syndicat à jamais. je vous en supplie Mrs et Mesdames les enseignants n'écoutaient plus ces voyous. Ayez du respect pour l'enseignement et votre métier NOBLE

Mr ESSID , A QUOI SERT L ETAT D URGENCE.....
| 06-09-2015 16:10
ils ont MIS LE PAYS A GENOUX, et voila ils reprennent.....ils se sont deja enrichis sur notre dos avec la benediction de SYNDICATS IRRESPONSABLES ET TRAITRES.....
LE PEUPLE N EN VEUT PLUS........IL N EN peut PLUS......

ourwa
| 06-09-2015 14:42
" je peux rêver,non?!" sic
Oui, vous pouvez continuer à rêver; ce sont les règles du jeu et ce n'est pas l'UGTT qui les a inventées...Et je ne parle pas du jeu malsain et mal intentionné que certains jouent, en prenant, malgré eux, les parents d'élèves comme "argument" tiré par les cheveux et qui, si l'on comprend bien votre "raisonnement" (jamais exposé), s'inquièteraient pour l'avenir de leurs enfants à cause d'une école paralysée par les grèves...Que beaucoup de parents, formés, jadis, à la même école, mais grâce à un enseignement de qualité, égalitaire, car interdisant une scolarisation à deux vitesses en interdisant les écoles privées, qui, malgré les moyens modestes, illustrait la volonté officielle de miser massivement sur l'enseignement pour développer le pays...C'est vrai que c'était du temps d'une dictature bicéphale abjecte dont il n'est pas question de pardonner la moindre dérive, mais le fait est là; le système éducatif est devenu, depuis 2011, le parent pauvre des préoccupations de l'Etat, tous gouvernements successifs confondus. Ce n'est pas tant les quelques salles de classe nouvellement construites, ni les quelques coups de peinture récemment appliqués sur des murs en ruine, que la considération légitime due- mais bafouée- à celles et ceux qui supportent le fonctionnement, depuis des lustres, du système éducatif, administratifs comme enseignants... qui fait la grandeur d'une fonction et l'honneur d'être véritablement citoyen. C'est bien là une "tradition" bien tunisienne, que celle d''incriminer le gréviste, l'exécutant situé au bout de la chaine...et de donner, par conséquent, le bon dieu sans confession au législateur, au ministères concernés, à une politique hasardeuse et sans horizons, à un système pourrissant et corrompu...Que penseraient donc ces parents, que vous semblez utiliser ( quel culot!) dans une "argumentation" absente du non respect flagrant de l'échelle de promotions des enseignants pourtant régie par des lois, au profit de passe-droits, de mutations indues, imméritées parce que ne remplissant pas les critères réglementaires, de promotions scandaleuses faisant fi de l'absence de diplômes , de concours et d'ancienneté suffisante? Que penseraient ces mêmes parents de salles de classe écroulées sur la tête de leurs enfants et leur professeurs? Est-ce la faute du professeur, premier témoin de l'agonie du système éducatif? Qu'on cesse le massacre; l'Etat suffit à lui tout seul pour parfaire la destruction programmée du système éducatif public ! Faudrait-il aussi, de surcroit, que la mauvaise foi, les ennemis déclarés du maître d'école, analphabêtes de la jugeote et partisans lucides d'une simple école-garderie...s'y mettent aussi? N'en jetez plus, la coupe est plus que pleine...de fiel!

bouglageml
| 06-09-2015 13:08
Ne demande pas ce que votre pays peut faire pour vous
Demandez ce que vous pouvez pour votre
pays.
J.F.Kennedy
La situation de notre pays est délicate
est-ce le moment d'envenimer les choses?
Il me semble aussi que les enseignants
ont une part de responsabilité dans
la réussite ou l'échec d'un élève

TMT
| 06-09-2015 12:11
A priori vous êtes plutôt Moha le sage!Soyons clairs,nous ne sommes pas contre les enseignants,loin de là,on leur tire notre révérence tant qu'ils se conduisent comme éducateurs et non des maitres chanteurs qui veulent prendre en otages des élèves...
Car le fait même de saboter l entrée scolaire pourrait avoir des effets démobilisateurs pour les uns sinon une joie gâchée pour d'autres
Et ça,cher Mr,les élèves seront marqués par ce comportement ...
Alors attention au retour de manivelle!pigé?

virtuel
| 06-09-2015 10:58
l'autre jour sur mosaique .fm ,un responsable syndical, disait que l'enseignment dans les écoles de base est un travail "ingrat".venant d'un enseignant de tels propos,(non relevé par la présentatrice),donne la mesure de la déchéance morale d'une partie de notre corps enseignant.

Hamedmeg
| 06-09-2015 10:29
Pourquoi le secrétaire général de l'UGTT, M Abassi, n'intervient pas pour rappeler à l'ordre certains secrétaires adjoints ? La réponse est simple: le secrétaire lui même n'a plus de pouvoir sur ses subordonnés et pour ne pas être sous la menace d'une éventuelle éjection de son poste, il préfère faire la sourde oreille, vous voyez comment les postes et les salaires gonflables peuvent influer négativement sur certaines personnes. Quant à l'Etat, lui, il n'a qu'à appliquer la loi commençant par remuer les retraits de salaire, gelées après l'intervention de M Abassi, et aussi appliquer la même stratégie que les syndicats concernés, càd Grève ouverte: retrait de salaire ouvert.
Pour finir, sachez messieurs les syndicalistes que tous les parents soutiennent M Jallou le Ministre de l'Education et vous n'arriverez jamais à le destituer de son poste, il restera une épine dans vos gorges, bien sûr, en attendant la réaction du peuple, honte à vous marchands de l'Education.

citoyen
| 06-09-2015 10:22
Bien dit, que Dieu exhausse tes v'ux. Il faut installer un "comité de salut public" à l'exemple de la révolution française.

Moha le Fou
| 06-09-2015 09:19
La haine du monde entier tombe sur les enseignants (et leur syndicat) juste pour le fait qu'il demande d'être payé de façon qui témoigne du respect à leurs efforts quotidiens. Leur job est l'une des plus pénibles. Deuxième point: la chute du taux de réussite au Bac: ce n'est pas autant la responsabilité des enseignants que celle du système instauré durant l'époque de Ben Ali: le passage quasi-automatique à la classe supérieure. Le grand problème constaté par moi-même et la majorité des profs est l'absence de la compétence communicative chez la majorité des élèves. Cause: les élèves ne lisent plus, ni en français ni en arabe. Je dialogue souvent avec des élèves que je rencontre à propos de la lecture: ils rigolent et vous disent: 'lakraya mouchi jawi'. Que faire? Je propose que la lecture en tant que telle devienne une matière notée à part entière ou au moins q'on y consacre 2 séances par semaine. Certes, il y a de mauvais profs comme il y a de mauvais médecins ou de mauvais mécaniciens. ça ne sert à rien de flageller la communauté des enseignants parce quelque chose n'a pas marché dans l'école.