Le syndicat national des forces de sûreté intérieure (SNFSI) a émis, dans la soirée du samedi 19 octobre, un communiqué dans lequel, il a exprimé des menaces quant à un éventuel recours à d’autres formes de protestations dans le cas où le président de l’Assemblée nationale constituante, le chef du gouvernement, la société civile ainsi que les partis politiques n’agissent pas de manière ferme pour contrer le fléau du terrorisme en Tunisie.

Dans ledit communiqué, publié en réaction au discours d’Ali Laârayedh, chef du gouvernement, le SNFSI s’est prononcé pour la mise en place du projet de loi sur l’indemnisation des accidentés de travail ainsi que celui incriminant l’agression contre les agents de sûreté. Et d’ajouter qu’un ensemble d’actions protestataires dont les conséquences seront fâcheuses voire désastreuses sur la sûreté publique, par surcroît dans l’état des lieux actuel du pays en termes de stabilité sécuritaire aura lieu incessamment sous peu.

Le syndicat a, en outre, précisé que les actions en question seront connues de tous à l’issue de l’assemblée générale des structures du SNFSI dont la tenue se fera dans les prochains jours. De plus, un appel à l’endroit des citoyens a été émis en vu d’apporter main forte aux agents de sûreté pour la lutte contre le fléau du terrorisme sur le territoire tunisien, à travers la diffusion d’informations sur des mouvements suspects et en effectuant des vérifications de l’identité de tout individu ayant l’intention de louer un domicile.