Le syndicat général de la Garde nationale réclame une nouvelle stratégie sécuritaire et de nouveaux équipements pour les agents postés aux frontières. L’organisme demande aussi l’accélération du processus de nomination d’un nouveau ministre de l’Intérieur. C’est globalement ce qui ressort d’un communiqué publié lundi 9 juillet 2018.
En effet, le syndicat a appelé le conseil de sécurité à réévaluer les zones militaires tampons et à mettre une stratégie avec des normes claires et qui organise le travail des unités de la Garde nationale aux frontières avec celles de l’armée nationale d’une manière étudiée. Une mesure qui prendra en considération les équipements des unités et qui spécifiera les responsabilités de chacun avec précision dans la gestion des zones frontalières.
En outre, le syndicat appelle à ne pas impliquer l’institution sécuritaire dans les tractations et débats politiques, impactant négativement les aptitudes des forces de sécurité.
Le syndicat général de la Garde nationale souligne qu’à travers ses propositions, il préconise la mise en place d’un système sécuritaire frontalier étudié et réaliste pour protéger la patrie et les agents des attentats terroristes. Il s’est dit ouvert et prêt à interagir avec toutes les propositions, pour trouver une vision et une stratégie pour combattre ce fléau.
On rappellera que ces propositions interviennent après l’attentat terroriste survenu dimanche 8 juillet, contre une unité de la Garde nationale à Ghardimaou, faisant 6 morts parmi les agents.
I.N