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Le SNJT dénonce « des pressions » à l'encontre des correspondants étrangers
15/01/2018 | 20:12
1 min
Le SNJT dénonce « des pressions » à l'encontre des correspondants étrangers

Dans un communiqué publié ce lundi 15 janvier 2018, le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)  a dénoncé des « pressions » à l’encontre des correspondants des médias étrangers en Tunisie durant leurs couvertures des récentes protestations dans le pays.

Le SNJT cite, à titre d’exemples, l’interrogatoire subi par les correspondants de la radio RFI et du journal Libération, dans un poste de police. L’un de ces correspondants a même été forcé de signer un PV d’audition sans en connaitre le contenu, précise le communiqué.

 

« Ces agissements rappellent les actes de la tristement célèbre ATCE » ajoute le SNJT, qui met en garde également contre les récentes déclarations du président de la République qui a estimé que les médias étrangers avaient exagéré les faits lors des contestations de la semaine dernière en Tunisie.

 

Le SNJT appelle enfin les autorités tunisiennes à respecter les engagements pris par l’Etat pour la protection de la liberté de la presse et du travail des journalistes correspondants en Tunisie.

 

 

15/01/2018 | 20:12
1 min
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Commentaires (4)

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Zohra
| 16-01-2018 16:46
Je suis désolée, la  presse étrangère ont ce defaut d'exagérer tout, et elle est tres négative toujours l'image la plus moche possible à passer.

Rappelez vous les émeutes de banlieue en France en 2005, vu de l'extérieur on dirait Paris brûlée, on a eu même des appels des USA inquiet, or que nous on avait rien, il y avait quelques endroits pas partout.

momo
| 16-01-2018 06:04
La presse locale parle de casseurs, moi je doute. Le peuple a faim, il survit, reste patient depuis 2012. Les mêmes articles aurais pu être écrit avant 2011

Houcine
| 16-01-2018 02:22
On peut toujours, et bien souvent c'est la même antienne, relever des faits peu loyaux ou noter des inexactitudes dans le traitement de l'actualité. Il me semble que rien ne doit autoriser ce qui ressemble à ce que nous connumes et la vigilance est de règle pour prévenir des pratiques si ancrées dans les moeurs des flics, politiciens et autres hiérarques peu respectueux du citoyen, des populations.
Pas de compromis avec ces petites manies de toujours jouer la menace, l'intimidation, la peur.

Forza
| 15-01-2018 20:41
Il faut dire aussi que certains journalistes ne cherchent que les parties sombres pour décrire et ne sont pas intéressés par l'objectivité. Ceci dit quelques tunisiens sont pires comme ces "journalistes" de Kapitalis qui parlent de Daeich a l'avenue et la Haica les laisse faire.
Regardez ce reportage de France 3 par exemple, bien sûr que cette famille existe mais est-elle représentative du quotidien de la majorité des tunisiens (9 personnes en 20 m2 alors que 80% de tunisiens sont propriétaires). Si comme si je prenais un SDF français a Paris et je le représente comme représentatif de la situation en France. Il est clair que nous avons besoin de presse libre et critique mais de tels reportages n'aident pas la Tunisie à remonter la pente. Un français moyen ne va pas songer à passer ses vacances en Tunisie et à investir s'il se limite a de tels reportages. La Tunisie est le seul pays de la région qui donne la liberté aux medias étrangers de venir et filmer comme ils veulent sans contrôles. Il y'a un abus de cette liberté, le journaliste de la chaine israélienne qui tourne a Sfax, des journalistes allemands qui pour des mois montraient la tristesse de Ouslatia après l'attentat de Berlin et voyaient dans tous les jeunes tunisiens des terroristes et ainsi de suite. Le gouvernement doit trouver une balance entre liberté d'opinion et laisser le pays zriba ouverte pour chacun.

Lien :
https://www.francetvinfo.fr/monde/tunisie/crise-en-tunisie/tunisie-sept-ans-apres-la-revolution-l-heure-est-au-desenchantement_2561173.html