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Tribunes
Le retour des terroristes et l'inutile bricolage constitutionnel
28/12/2016 | 10:15
6 min
Le retour des terroristes et l'inutile bricolage constitutionnel

 Par Salwa Hamrouni*

 

“Etre déchu de sa citoyenneté c’est être privé de son appartenance au monde;c’est comme revenir à l’état sauvage, à l’état d’homme des cavernes…

Un homme réduit à cette seule condition d’homme perd jusqu’aux qualités qui permettent aux autres de le reconnaître comme un des leurs… il peut vivre et mourir sans laisser de trace, sans apporter la moindre contribution au monde commun”.

 

Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme

 

Les terroristes tunisiens ayant pris part aux conflits en Syrie, en Irak, en Libye ou ailleurs ont, en effet, choisi de revenir à l’état sauvage, à l’état de l’homme des cavernes. Ces mêmes Tunisiens ont commis les crimes les plus abominables et les plus réprimés par le droit international ; des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Ils ont choisi de sortir de la condition humaine, de renier leur patrie, leurs familles et de se consacrer à ce qu’ils considèrent comme une cause.

 

Aucune loi, aucune morale ne peut justifier ces crimes. Aucune rationalité ne peut aussi aider à les expliquer.

 

De ce fait, la jeune Tunisie démocratique connait aujourd’hui l’un des plus grands défis : comment affronter les hordes de terroristes qui, d’une manière ou d’une autre, seront sur notre territoire ?

 

Nous estimons qu’il y a au moins deux manières de faire.

La première consistera à agir en dehors de toute normativité juridique. Nous entendons ici et là des critiques du droit, de la constitution et même des juristes qui défendent la suprématie de la constitution. Selon cette approche, le moment est grave et il serait dangereux de vouloir s’attacher à des formalités juridiques qui profiteront au final aux criminels.

Bref, ces gens nous disent que nous pouvons vivre dans un Etat en dehors du droit ! Vu l’énormité de ces propos nous rappelons simplement que l’Etat de droit reste indivisible. Il n’est ou il n’est pas. Nous rappelons que l’Etat est impensable, il est même impossible, sans droit, qu’une constitution est la loi suprême dans un Etat et que nous en avons besoin précisément aux moments les plus critiques de la vie d’une nation : c’est notre contrat social.

 

Si nous sommes d’accord sur cela nous pouvons examiner la question du retour des terroristes sous l’angle du droit, loin des discours populistes et démagogues.

Partons d’un constat : voulant répondre à l’appel de la rue, les députés du parti Nidaa Tounes ont porté des pancartes disant non au retour des terroristes en promettant une proposition de loi permettant de déchoir ses terroristes de la nationalité tunisienne.

 

Or, la constitution tunisienne prévoit dans son article 25 qu’ « aucun citoyen ne peut être déchu de la nationalité tunisienne, ni être exilé ou extradé, ni empêché de revenir dans son pays ». Certains voient dans la nationalité un lien juridique de la personne avec l’Etat. Un national peut donc ne pas aimer son pays, un national peut vivre loin de son pays et un national peut aller jusqu’à trahir son pays. Ce lien juridique est nécessaire pour pouvoir reconnaitre droits et obligations aux nationaux de chaque Etat. D’autres y voient un lien politique et juridique entre une personne et un Etat donné, qui unit l’une à l’autre par des sentiments de loyauté et de fidélité. Dans les deux cas, la nationalité implique plusieurs conséquences juridiques.

 

Les députés ayant réclamé le non-retour des terroristes se rendent compte de l’impasse de l’article 25 et des exigences des conventions internationales ratifiées par la Tunisie. Ils tentent alors une autre piste. Celle de l’article 49 de la constitution. Selon ce dernier, « sans porter atteinte à leur substance, la loi fixe les restrictions relatives aux droits et libertés garantis par la Constitution et à leur exercice. Ces restrictions ne peuvent être établies que pour répondre aux exigences d’un État civil et démocratique, et en vue de sauvegarder les droits d’autrui ou les impératifs de la sûreté publique, de la défense nationale, de la santé publique ou de la moralité publique tout en respectant la proportionnalité entre ces restrictions et leurs justifications ». En effet, sans trop insister sur les aspects techniques, disons que les droits constitutionnellement protégés peuvent faire l’objet de restrictions nécessaires en termes de sûreté publique, de défense nationale  ou de droits d’autrui mais, il y a là une condition préalable à toutes les autres conditions : ne pas porter atteinte à la substance même d’un droit. Là, nous sommes en mesure de poser une question toute simple : que reste-t-il du droit à la nationalité si on retire la nationalité à un Tunisien ? C’est donc la substance même du droit qui est visée. Ce n’est plus une restriction du droit mais sa négation pure et simple.

 

L’article 49 parle également de nécessité des restrictions c’est-à-dire que la restriction s’impose lorsque l’Etat n’a plus aucune autre alternative pour réaliser l’équilibre entre le droit en question et les droits d’autrui, la sécurité ou la défense.

 

Bref, sauf distorsion du langage, l’article 25 ne permet pas de déchoir les terroristes de leur nationalité. Peut-on alors réviser la constitution pour contourner cette interdiction ?

 

 

La réponse est négative pour deux raisons au moins : la première est relative à la clause de non régression prévue par l’article 49 in fine qui prévoit qu’ « aucune révision ne peut porter atteinte aux acquis en matière de droits de l’Homme et de libertés garantis par la présente Constitution ». La deuxième est relative à l’impossibilité de toute autre révision de la constitution en l’absence d’une cour constitutionnelle qui se prononcera précisément sur l’objet même de la révision.

Il nous semble donc que nos représentants ne prennent pas la bonne piste pour répondre aux craintes légitimes des Tunisiens et Tunisiennes. Il nous semble également que la question n’est pas celle de faire plus de textes juridiques ou de réviser ceux que nous avons déjà.

 

Réviser la constitution, pour une raison ou une autre, c’est évidemment possible mais faut-il encore commencer par l’appliquer dans sa totalité et mettre en place les institutions qu’elle a créées. 

 

La question reste donc liée à une volonté politique de mettre tous les moyens humains, matériels et logistiques à la disposition des acteurs principaux dans la lutte contre le terrorisme (juges, police, prisons, armée…). La loi relative au terrorisme nous semble être à même de répondre à l’exigence du moment si elle est strictement appliquée.

 

Enfin, la diplomatie nous semble être déterminante en l’occurrence car seule la diplomatie déterminera le nombre des « revenants » et les modalités de leur retour. La diplomatie peut même permettre leur jugement ailleurs et ce à travers la compétence territoriale des autres Etats. La diplomatie c’est enfin la voie permettant de pousser vers le partage de la responsabilité entre toutes les parties prenantes aux conflits.

 

 

*Maitre de conférences agrégée en droit public

 

 

 

28/12/2016 | 10:15
6 min
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Commentaires (25)

Commenter

Agatacriztiz
| 09-01-2017 12:16
Durant la première guerre punique, les Carthaginois se servaient d'armées composées principalement de mercenaires...
Quelques uns de nos "politiques" (véreux) appuyés par des monarchies bananières (suivez mon regard) n'espèrent-ils pas se constituer clandestinement une "petite" armée à peu de frais, fanatisée à souhait et qu'ils pourraient utiliser à leur gré et "lâcher" comme l'avait fait à son époque Carthage en appelant Rome à l'aider sous "prétexte" de se débarasser de cette "armée de mercenaires" devenue envahissante, préludant en fait une invasion "salvatrice" parrainée par les héritiers de Rome, à savoir nos chers amis d'Europe ou d'Outre Atlantique

La cause du peuple
| 05-01-2017 21:20
LES TERRORISTES TRANSPORTER PAR SYPHAX AIRLINE ET TK-AIRLINES
VOILA pourquoi la Turquie besoin la A340 presidentuel TU

BMH
| 05-01-2017 20:24
Rgim Maatoug est un oasis crée dans la délégation d'El Faouar par l'armée qui y faisaient travailler des prisonniers condamnés à la peine capitale ou aux travaux forcées. Ces prisonniers ne peuvent pas fuir dans ce désert gardée par l'armée et toute fuite est synonyme de soif et mort dans le désert de sable qui entoure cette oasis. Des cabanes de préfabriqué à très bon marché et muni de toilettes et douches ont été construites rapidement pour y loger les prisonniers qui par leur travail dans la création de l'oasis ont servi la communauté qu'ils ont trahi par leurs actes pour lequel ils étaient condamnés. Je propose de reproduire un autre oasis comme Rgim maatoug en plein désert sur des forages crées dans les nappes du sud tunisien pour y faire travailler les terroristes pour qu'ils rendent au pays ce qu'ils lui ont fait perdre dans le secteur économique en faisant fuir les touristes, les hommes d'affaire. La fuite de cet oasis en plein désert est synonyme de mort pour les fuyards. Les contingents de l'armée affectée pour le contrôle de ces terroristes au travail sera plus efficace que celui du contingent affecté au contrôle de la barrière de sable et le fosé érigé à la frontière tuniso lybienne.

1/raisonnable
| 29-12-2016 14:57
les nahdaoui avaient envoyé et financé des terroristes pour ruiner des nations ainsi que la Tunisie est au fil de la rasoire, avaient ils respecté les lois de la république, pour qu'enfin les lois constitutionnelles soient appliquées

BORHAN
| 29-12-2016 13:18
Décidément, drôle de démocratie pour un pays et un peuple longtemps embourbés dans une dictature qui les a minés jusqu'au fin fond de l'histoire humaine pour se retrouver enfin de compte dans un état d'impuissance et de désolation indescriptible.
Malheureusement, tout le monde oublie voire néglige que tout accès à un minimum de démocratie nécessite un prix à payer, un lourd tribu à se sacrifier surtout pour une "populace", comme la nôtre, à peine sorti des ténèbres.
Par conséquent, le retour des terroriste (ce peuple errant) à sa terre promise n'est que le déroulement normal d'un processus connu d'avance.
N'est-il pas trop tard pour s'étonner et divaguer inutilement !?
A ce titre, je me demande où étaient alors nos humbles "politiques" pour rectifier le tir dès le départ.
Alors, de grâce...arrêtons de polluer davantage une situation déjà trop boueuse.
Arrêtons de prendre le citoyen pour le dernier des demeurés et revenons sur terre.
Six ans déjà écoulés après une révolte "batarde" qui a ruiné le pays et dont la source se situe plus d'un demi siècle avant, le peuple continue à souffrir au nom d'une liberté empoisonnée et indécodable, mal maîtrisée,...
Ces terroristes, potentiel danger pour notre survie, doivent être traités "dignement et humainement" selon la législation en vigueur...point barre...!!!
Aujourd'hui, la loi anti-terrorisme en est la seule et l'unique arme que nous devons mettre en pratique pour "tenter" de stopper une hémorragie suicidaire qui nous a déjà fait trop de mal.
Quant à la constitution, elle est et demeure notre principal protecteur sacré que personne n'a le droit d'y toucher au risque de creuser sa propre tombe.
Arrêtons de "charcuter" notre propre destin post-janvier 2011 déjà trop saignant.
Nous sommes devenus la risée du monde.
La bête n'en peut plus... elle a assez souffert.
Triste de mon pays.

observator
| 29-12-2016 12:18
Votre commentaire pose bien le problème.

La plupart de ces terroristes sont nés ont grandi et été éduqués sous la dictature Ben Ali.
C'est le constat et il faut partir de là.
Une dictature violente et un système éducatif vide de toute réflexion ne peuvent produire que des esprits déracinés facilement manipulables enclin à la violence.
Il y a eu du terrorisme de l'Etat il ne faut pas vite l'enterrer. Des experts de la torture de la dictature sont toujours parmi nous vivants paisiblement. Généralement une dictature violente corrompue et bafouant la dignité humaine produit des violents à son image.
Donc il faut partir de là, si on veut régler le problème du terrorisme d'une manière substantielle.
Et c'est là qu'il faut chercher les dysfonctionnements et trouver les solutions.
Nous devons revoir notre système éducatif mais on le fait pas.
Pourquoi ?
Les mêmes forces qui ont géré le système éducatif sous Ben Ali ( système Charfi) tiennent toujours en main l'éducation et ne veulent ni se remettre en question ni lâcher.
Pire encore, ils essayent d'utiliser la question du retour des terroristes ( eux qui ont participé à leur fabrication organiquement ) politiquement en endossant la responsabilité à leurs adversaires politiques.

Nacef Nakbi
| 29-12-2016 11:25
Les solutions ? Empêcher les "revenants" de rentrer au bled, les incarcérer, les traiter en milieu psychiatrique, les recevoir comme des repentis ( le "retour des enfants prodigues"! ), comme le préconise Ghannouchi, les déchoir de la nationalité tunisienne, etc.. sont des coups d'épée dans l'eau; elles ne suffiront nullement à éradiquer le terrorisme, qui risque de ressurgir encore, encore et encore, devenant endémique; car, ces "barbares" sont, pour ainsi dire, l'un des "produits dérivés" d'un mal profond et complexe; ils n'en sont pas, à mon avis, la "cause"essentielle.
Tôt ou tard (et mieux vaut tôt que tard) il nous faudra nous poser la question suivante, et y répondre : "POURQUOI ET COMMENT AVONS-NOUS PRODUIT UNE TELLE MONSTRUEUSE ENGEANCE ?" Car, ce sont bien des Tunisiens, majoritairement jeunes ou assez jeunes, des deux sexes, possédant, en moyenne, un niveau d'instruction non négligeable, et constituant un des plus forts contingents de djihadistes et parmi les plus violents. Alors, que c'est-il donc passé ? A moins que les vrais problèmes ,et les vrais réponses et solutions, se trouveraient quelque part en NOUS, pas (intrinsèquement) en EUX. Il nous faudrait, par conséquent, incessamment procéder à une autoanalyse approfondie, lucide et sans complaisance - qui sera certes pénible, mais sûrement la seule salutaire et libératrice- à une sorte d'audit institutionnel total, à tous les niveaux de notre sphère psycho-socio -culturelle, politico- idéologique et éducationnelle (de la maternelle à l'Université); de manière à identifier les racines du mal qui ronge insidieusement nos fruits, avant qu'il ne soit malheureusement trop tard.La Tunisie est malade.
Quand on obtient autant de fruits pourris, on doit impérativement traiter d'urgence le sol et l'arbre qui les ont produits.
Il faut en finir avec la négation de la réalité, le complexe de l'autruche.Il y a péril en la demeure.
J'ai mal à ma Tunisie.

Nacef NAKBI

Amazigh Tunisien
| 28-12-2016 21:30
Un bon artcile montre l'objectivité et la sagesse ainsi la connaissance de son éditeur . bravo madame

Hichem Skik
| 28-12-2016 20:31
1) La constitution ne peut absolument pas être révisée, comme le demande Al Jebha, car elle stipule( Article 144 ) que :" Toute initiative de révision de la Constitution est soumise, par le Président de l'Assemblée des représentants du peuple, à la Cour constitutionnelle, pour dire que la révision ne concerne pas ce qui, d'après les termes de la présente Constitution, ne peut faire l'objet de révision."
Or; LE TRIBUNAL CONSTITUTIONNEL N'A PAS ENCORE ETE CONSTITUE ET NE LE SERA, HELAS! PAS DE SI TOT.
2) L'article 25 ne peut, de toute façon, pas être révisé, car la Constitution stipule (Article 49); "Aucune révision ne peut porter atteinte aux acquis en matière de droits de l'Homme et de libertés garantis par la présente Constitution".
Or, L'ARTICLE 25 FAIT PARTIE, DANS LA CONSTITUTION, DES DROITS ET LIBERTES.
3)L'article 25 ne peut, non plus, être "contourné", comme le proposent les députés de Nida, par une loi qui autoriserait la déchéance de la nationalité,en application de l'Article 49, car celui-ci précise :" Sans porter atteinte à leur substance, la loi fixe les restrictions relatives aux droits et libertés garantis par la Constitution et à leur exercice"
Or, comme le montre l'excellent article du Professeur Salwa Hamrouni,UNE TELLE AUTORISATION DE PRIVER QUELQU'UN DE SA NATIONALITE NE "RESTREINT" PAS SEULEMENT CE DROIT GARANTI PAR LA CONSTITUTION: ELLE ANNULE PUREMENT ET SIMPLEMENT CE DROIT!!
COMMENT JEBHA- principale force d'opposition à l'ANC- ET NIDA- principale force de la majorité à l'ANC- demandent, l'une la révision de l'Article 25, l'autre la promulgation d'une loi autorisant la déchéance???!!! A mon avis, pas par ignorance (ça serait trop gros de leur en faire l'insulte!!), PAR POPULISME ELECTORALISTE?... cela serait BIEN TRISTE POUR NOTRE CLASSE POLITIQUE!!!
Il n'y a, malheureusement, pas de solution facile et garantie pour faire face à cette calamité.La seule voie pour nous prémunir contre le danger terroriste, c'est de renforcer notre vigilance pour que le minimum d'entre eux passe entre les mailles du filet et, pour ceux qui seront arrêtés, de passer par la justice: la justice des pays où ont été commis les crimes ou la justice tunisienne.

Hichem Skik
| 28-12-2016 20:08
1) La constitution ne peut absolument pas être révisée, comme le demande Al Jebha, car elle stipule( Article 144 ) que :" Toute initiative de révision de la Constitution est soumise, par le Président de l'Assemblée des représentants du peuple, à la Cour constitutionnelle, pour dire que la révision ne concerne pas ce qui, d'après les termes de la présente Constitution, ne peut faire l'objet de révision."
Or; LE TRIBUNAL CONSTITUTIONNEL N'A PAS ENCORE ETE CONSTITUE ET NE LE SERA, HELAS! PAS DE SI TOT.
2) L'article 25 ne peut, de toute façon, pas être révisé, car la Constitution stipule (Article 49); "Aucune révision ne peut porter atteinte aux acquis en matière de droits de l'Homme et de libertés garantis par la présente Constitution".
Or, L'ARTICLE 25 FAIT PARTIE, DANS LA CONSTITUTION, DES DROITS ET LIBERTES.
3)L'article 25 ne peut, non plus, être "contourné", comme le proposent les députés de Nida, par une loi qui autoriserait la déchéance de la nationalité,en application de l'Article 49, car celui-ci précise :" Sans porter atteinte à leur substance, la loi fixe les restrictions relatives aux droits et libertés garantis par la Constitution et à leur exercice"
Or, comme le montre l'excellent article du Professeur Salwa Hamrouni,UNE TELLE AUTORISATION DE PRIVER QUELQU'UN DE SA NATIONALITE NE "RESTREINT" PAS SEULEMENT CE DROIT GARANTI PAR LA CONSTITUTION: ELLE ANNULE PUREMENT ET SIMPLEMENT CE DROIT!!
COMMENT JEBHA- principale force d'opposition à l'ANC- ET NIDA- principale force de la majorité à l'ANC- demandent, l'une la révision de l'Article 25, l'autre la promulgation d'une loi autorisant la déchéance???!!! A mon avis, pas par ignorance (ça serait trop gros de leur en faire l'insulte!!), MAIS PAR POPULISME ELECTORALISTE... ET C'EST BIEN TRISTE POUR NOTRE CLASSE POLITIQUE!!!
Il n'y a, malheureusement, pas de solution facile et garantie pour faire face à cette calamité.La seule voie pour nous prémunir contre le danger terroriste, c'est de renforcer notre degré de vigilance pour que le minimum d'entre eux passe entre les mailles du filet et, pour ceux qui seront arrêtés, de passer par la justice: la justice des pays où ont été commis les crimes ou la justice tunisienne.