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Le regard évasif de Béji Caïd Essebsi face à Youssef Chahed
20/07/2018 | 14:20
1 min
Le regard évasif de Béji Caïd Essebsi face à Youssef Chahed

 

La rencontre ordinaire hebdomadaire entre le président de la République et le chef du gouvernement semble avoir été tendue. Le communiqué de la présidence est expédié en deux lignes pour dire que Béji Caïd Essebsi et Youssef Chahed ont parlé de la situation générale du pays et notamment la situation politique et la conjoncture économique.

La vidéo accompagnant la rencontre laisse montrer, quant à elle, une tension avec un Béji Caïd Essebsi au regard évasif vers le bas, mais un Youssef Chahed qui le regarde, souriant, droit dans les yeux.

 

Il faut dire que les derniers jours ont été fort riches en rebondissements avec un positionnement désormais clair de Béji Caïd Essebsi qui soutient son fils Hafedh Caïd Essebsi, dans le bras de fer qu’il mène contre Youssef Chahed. L’interview tronquée qu’il a donnée dimanche dernier à Nessma a soulevé une grosse polémique hostile au président de la République, augmentant la sympathie envers Youssef Chahed.

 

Pire, la rencontre qu’a eue hier, jeudi, Béji Caïd Essebsi avec une délégation du FMI a montré que les chiffres présentés au président de la République étaient trompeurs. Dans son interview, il disait que la situation économique était désastreuse, alors que la délégation du FMI lui a dit hier (d’après le communiqué même de la présidence) que les réformes menées au cours du 1er semestre allaient dans le bon sens.

 

 

R.B.H

20/07/2018 | 14:20
1 min
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Commentaires (42)

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Aksel
| 22-07-2018 15:51
En ce moment c'est qui paye plus les députés , le duo Qatar Turquie ou saouds émirats ,les jeux sont ouverts .
Bce dans cette vente aux esclaves compte sur le soutien des saouds ,les autres sur le premier duo et les initiateurs des révolutions en carton .
C'est la peste ou le choléra .

EL OUAFI
| 22-07-2018 12:36
Un flottement un doute une incertitude une hésitation tous ces qualificatifs ne sont que des signes d'une défaillance dans les jugements les analyses les décisions donc il tant qu'on se remette en question si on a la faculté de réagir dans le cas échéant il est urgent d'ABDIQUER et sauver ce qui reste de son honneur et ne pas persévérer dans le ridicule et perdre son '?me et son prestige.
Qu'attendez-vous Mr BCS ?
Vous etes évasif sortez par la grande porte.(Manai)

kameleon78
| 21-07-2018 21:22
Je voulais dire Centre-Ouest et Nord-Ouest et non Centre-Est et Nord-Est.

Forza
| 21-07-2018 21:12
macet lacet mais bon vous avez mentionné son parti, il fallait qu'il réponde. Il y'a une concentration étrange de français lepenistes vivants en Tunisie, yaklou fil ghala wisibou fil milla, bizarre.

Aksel
| 21-07-2018 19:35
Le regard évasif du parrain qui prépare la nuit des longs couteaux .
Le sort du traitre est scelle est sera sacrifie avant le mouton de l'Aïd ,puis vint la grande purge de ons b.b.r toubal et toute la quincaillerie de débutants qui
Prennent la politique pour du scoutisme .

Letranger
| 21-07-2018 19:10
"... certains répondent :"mais on est chez nous madame"..."

C'est vrai que l'Arbi a une fâcheuse tendance à se croire chez lui partout... sauf dans son pays d'origine.

Forza
| 21-07-2018 18:59
Takilas fait des mauvaises conclusions. La capitale d'un pays ne peut pas demander des avantages et réserver la plupart des investissements pour ses infrastructures et refuser en même temps les gens. La ville de Tunis profite énormément des ressources de l'intérieur. Sans le nord-ouest la ville de Tunis mourra de soif. Sans le pétrole et le phosphates du sud, la ville de Tunis serait aujourd'hui une bourgade de 200000 habitants au plus. Toues les routes, ponts, bâtiments, universités, écoles, zones industrielles étaient financées par des resources du budget de l'état essentiellement du sud. Si ces qui se définissent tunisois ne veulent pas des autres, qu'on transfère alors la capitale a l'intérieur, une ville du nord-ouest comme Beja fera bien l'affaire vu la proximité de l'eau (elmaa winzil ya ali). Ce que je veux dire, une capitale ne peut pas demander les privilèges et refuser la fonction de capitale pour le reste de la population. Même en France, Paris était la destination d'exode rurale de toutes les régions françaises, bretons, corses et autres. Aujourd'hui même les villages du massif centrale en France ou à l'est de l'Allemagne se vident car il y'a plus de service, manque de médecins, manque de service public, manque de commerces '?'.
En Tunisie on peut ralentir l'exode rural si on inverse le flux des ressources et des investissements mais on n'est pas encore là.
Ceci dit takilas fait des affirmations fausses lorsqu'il dit que les tunisois ne sont pas recrutés. Je pense que les belidyas de Tunis sont les derniers à dire qu'ils sont marginalisés. Ils ont même profité de l'exode rural, Ils ont vendu les terrains hérités des grands pères pour 100 dinars le mètre carré et plus. Je ne pense pas qu'ils auraient engrangé de telles fortunes si Tunis n'était pas la capitale. J'ai hérité de mes parents mais le mètre ne coûte pas 1000 dinar '?. Les habitants des quartiers populaires eux souffrent du chômage comme les habitants de l'intérieur.

kameleon78
| 21-07-2018 18:07
Je pense que @Takilas dans le fond a raison, mais cela ne s'adresse pas uniquement aux gens du Sud, mais le phénomène général d'exode rural qui pousse les gens pauvres des villes de l'intérieur à migrer vers les grandes villes comme Bizerte, Sousse, Sfax et bien sûr la capitale Tunis. Dans tous les pays du tiers-monde, c'est le cas en Tunisie avec Tunis, il faut voir les bidonvilles de Casablanca ou du Caire, je ne parle que des pays arabes, ce sont de véritables villes dans la ville où s'entassent des millions de personnes qui fuient la misère des campagnes. Chaque fois je lis ton commentaire @Takilas, je me dis que tu as parfaitement raison, je suppose que Tunis est aujourd'hui invivable, surpeuplée avec des constructions anarchiques mais s'il te plait ne parle pas de Sud cela n'a aucun sens. Les mouvements ruraux viennent essentiellement de l'intérieur du pays avec un afflux Ouest-Est (Intérieur vers régions côtières) que Sud-Nord. Le Nord-Est surtout et le Centre-Est comme les villes du Kef, Jendouba, Kasserine, Sidi-Bou Zid, Gafsa sont les centres de départ de l'exode rural et ils débarquent à Tunis, Sousse, Sfax et Bizerte. Voilà le tableau, essaie de dessiner une carte dans ta tête et tu verras que c'est bien ça.

Forza
| 21-07-2018 15:20
Tous ses commentaires tournent autour du sud. '?a doit être quelque chose de très personnel et je sens qu'il souffre mais je pense qu'il se trompe concernant les responsables. Nous avons 30% de chômage de jeunes, tous les parents souffrent et sont tristes pour leurs enfants et non pas seulement lui (si c'est le cas et il a des enfants en chômage) mais honnêtement je n'ai pas d'autres explications pour son comportement.

Zohra
| 21-07-2018 14:37
Ce Takila me fait penser, aux veilles de front national qui s'adressent aux immigrés " rentrer chez vous" et certains répondent "mais on est chez nous mesdames" ha ha ha excellent