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Chroniques
Le programme du FMI ne serait pas dur si nous étions moins fainéants
02/04/2018 | 15:59
8 min

Par Nizar Bahloul 

 

Et c’est reparti pour une nouvelle saison de tensions sociales et politiques. Cette nouvelle saison devrait se poursuivre jusqu’au début du mois de ramadan pour ne reprendre qu’à la fin de l’été. Après les tensions politiques nées des bombes à retardement lancées par l’IVD, nous voici face à celles des grèves et des augmentations de salaires. Les enseignants continuent à refuser de donner leurs notes aux élèves des collèges et lycées publics au détriment de l’intérêt et de l’avenir de ces élèves, et ils refusent, en revanche, toute forme de « sanction », sous forme de ponction de salaire. Les employés de la Stam ont bloqué les ports empêchant par là toute opération d’export ou d’import, au détriment des intérêts économiques du pays. Les fonctionnaires des médias publics s’apprêtent à annoncer une grève parce qu’ils refusent la proposition de nomination d’un PDG de la télévision, une proposition pourtant soumise à la Haica, comme l’ont exigé par le passé ces mêmes syndicats ainsi que les professionnels du secteur.

 

Sur le fond de ces tensions, créées de toutes pièces, il y a les négociations périodiques des augmentations de salaires. C’est d’un grand classique et cela remonte à l’époque du défunt Habib Achour. A chaque fois que l’on veut parler des salaires, on met en « ambiance » le gouvernement en lui créant des feux de toutes parts. Une fois les négociations entamées, on « marchande » les augmentations et on éteint les feux un à un.  Cela ressemble à du racket ? Un gouvernement faible, comme on en a vu tant après la révolution, cède sur la majorité des revendications pour obtenir la paix sociale et se maintenir en place. Un gouvernement qui se respecte, composé par des hommes et femmes d’Etat, ne cède que dans l’intérêt de l’Etat et des générations futures.

 

« La différence entre le politicien et l'homme d'Etat est la suivante: le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération », disait James Freeman Clarke au XIXème siècle déjà. Célèbre citation reprise par Youssef Chahed, avec applaudissements et bis repetita, lors de son dernier discours à l’ARP. Le chef du gouvernement a donné le la en laissant entendre qu’il est un homme d’Etat et non un homme politique. Qu’il pense aux générations futures et non à sa propre carrière. Passera-t-il à l’acte en se comportant avec la fermeté d’un véritable homme d’Etat ? CQFD. Pour le moment, on sent encore qu’il n’a pas encore fait preuve de la force et de l’audace nécessaires qui caractérisent de véritables hommes et femmes d’Etat. Pensée à Margareth Thatcher et Vladimir Poutine.

 

Comment se seraient comportés Thatcher et Poutine face aux absurdités du syndicat de l’Education qui hypothèquent l’avenir de nos enfants en les privant de leurs droits légitimes d’obtenir leurs notes et leurs bulletins scolaires ? On aurait oscillé entre privation de salaires et goulag. Sauf que Youssef Chahed et son ministre de l’Education Hatem Ben Salem n’ont même pas assuré ce minimum et acceptent encore de rémunérer des fonctionnaires pour un travail qu’ils n’ont pas effectué. Partout dans le monde, quand on fait grève, on accepte de ne pas être payé, sauf en Tunisie ! « Tu sors crier dans les rues pour obtenir des revendications et tu exiges ensuite d’être payé ! ». Le droit de grève est un droit constitutionnel et incontestable, mais ce droit a ses règles que ces syndicats doivent respecter. Que les enseignants observent autant de grèves qu’ils veulent, mais qu’ils ne prennent pas nos enfants en otage (de un) et qu’ils se refusent d’être payés pour un travail qu’ils n’ont pas effectué (de deux) ! 

Pour la Stam, qui prend en otage nos exportations, la grève n’est même pas légitime puisque la revendication ne les concerne, ni de près ni de loin ! Ils exigent que leur société augmente les tarifs de ses prestations de 20% ! Depuis quand et dans quel pays les syndicats s’ingèrent-ils dans la gestion courante des sociétés et lui dictent son plan d’action et sa stratégie ? Poutine n’aurait pas hésité à les envoyer à un port sibérien et Thatcher n’aurait pas hésité à les licencier et aller se plaindre aux prud’hommes, surtout que le pays est en état d’urgence. En Tunisie, le ministère de tutelle a répliqué par un communiqué dans lequel il « regrette » la grève ! Quand on veut défendre le prestige de l’Etat, on ne se conduit pas comme une carpette Monsieur Radhouane Ayara !

A une grève illégale, un homme d’Etat qui ne craint pas d’être remercié et qui pense à l’avenir de son pays, répond par la fermeté en appliquant immédiatement la loi ! Le ministre du Transport a beau être doctorant en Droit, il n’en connait que la théorie et pas l’application !

 

Le prix du carburant a augmenté ce week-end, comme prévu. Les augmentations devraient être trimestrielles et ne toucheront pas que le carburant. L’inflation réelle (pas celle du panier de l’INS) devrait largement dépasser les 7,1% au vu de l’augmentation de la TVA, de l’accroissement des charges patronales, de la chute drastique du dinar et de notre dépendance de plus en plus croissante aux exportations.  Rien de nouveau dans tout cela, ça date de 2011. Pour faire face aux dépenses, aux augmentations de salaires, aux recrutements massifs et à la chute de la production, l’Etat a sollicité, depuis 2012, le FMI à la rescousse. Comme tout organisme financier face à un demandeur de crédit, le FMI a dressé une liste d’exigences auxquelles l’Etat doit se soumettre. Et nous avons accepté ! C’est la loi numéro 20 datée du 12 juillet 2012, votée par l’ANC et signée par le président de l’époque Moncef Marzouki qui a fait que la Tunisie accepte de doubler son volume de crédits auprès du FMI et, par conséquent, de se soumettre à ses conditions.

Ici et là, les hommes politiques et les syndicats critiquent le gouvernement d’appliquer les directives du FMI traitant ce dernier de néo-colonisateur. Dans l’objectif d’affaiblir le gouvernement et de pointer du doigt sa politique déficiente, ces hommes politiques manipulent à souhait l’opinion publiquement et mentent ouvertement. A commencer par Moncef Marzouki d’ailleurs qui a lui-même signé ces crédits engagés par la Tunisie.

 

Tant qu’on ne dit pas la vérité aux Tunisiens, tant qu’on ne leur explique pas en termes simples les raisons et la destination de ces crédits, tant qu’il y aura de la tension dans le pays. Le gouvernement a bien expliqué la chose et le dernier discours de Youssef Chahed à l’ARP en témoigne. Sauf que ce gouvernement est discrédité par une certaine opposition qui ment ouvertement et par les syndicats qui jouent à l’autruche et qui sont dans le déni, en laissant croire que le pays est fragilisé par cette politique du FMI, alors que le mal est ailleurs. Tant qu’on refuse de voir le mal en face, on continuera à être dans la « merde » et les tensions perdureront.

Le FMI ne nous a pas sollicité, c’est nous qui sommes allés vers lui pour nous aider. Le FMI ne nous a rien imposé, il nous a juste donné la recette pour nous en sortir et lui rembourser, donc, ses crédits. Le FMI a testé sa formule un peu partout dans le monde et cette formule a marché, tant qu’elle est appliquée avec sérieux. En quoi consiste-t-elle ? En termes les plus simples et simplistes, elle se résume en une phrase : travaillez plus pour gagner plus ! Il faut débourser autant ou moins d’argent que l’on gagne ! Il faut produire plus que ce que l’on dépense. Cette formule est appliquée par n’importe quel bon père de famille qui se respecte !

 

Dans les faits, cependant, le Tunisien veut consommer sans produire, il veut la séance unique le ramadan et l’été, il veut acheter des produits importés aux moindres frais, sans produire suffisamment pour exporter, il exige des augmentations de salaires sans se soucier du fait qu’il ne mérite déjà pas ce salaire, il menace par les grèves et n’hésite pas à bloquer l’appareil de production (phosphate et pétrole notamment), il refuse la privatisation d’entreprises publiques évoluant dans les secteurs concurrentiels alors que ces entreprises seraient nettement plus productives et porteuses si elles sont privatisées, il tient à ce que l’Etat compense pour lui certaines de ses dépenses (Education, santé, pain, carburant), il refuse le recul de l’âge de la retraite alors que les caisses sont déficitaires et la liste est infinie. En bref, le Tunisien est comme cet enfant gâté et fainéant qui dit non à tout effort et sacrifice qu’on lui demande ! Il aime citer la grandeur de l’Allemagne, du Japon et de la Corée, mais il oublie de voir que les Allemands, les Japonais et les Coréens travaillent du matin au soir et que leurs syndicats respectent leurs limites. Il oublie que les gouvernements de ces Etats ne sont grands que parce qu’ils ont des gouvernements forts qui appliquent fermement la loi et ne se laissent pas intimider par des Yaâcoubi and co.

 

Je peux comprendre la mauvaise foi des syndicats qui refusent et ne peuvent pas accepter un modèle économique tel que nous le dessine le FMI. Mais je ne peux pas comprendre, ni admettre, la mauvaise foi de certains hommes politiques qui mentent ouvertement aux Tunisiens en refusant de leur dire leur réalité en face et en reprochant au gouvernement de se soumettre au FMI, alors que ce sont eux qui ont signé cette soumission ! De toute façon, ils n’avaient pas le choix. Si demain Hamma Hammami, Noureddine Taboubi, Lassâad Yaâcoubi ou Moncef Marzouki accède à Carthage ou la Kasbah, ils n’auraient pas d’autre choix que de se soumettre aux directives du FMI. Car nulle part au monde (sauf dans les pays rentiers de pétrole) on ne peut gagner de l’argent sans travailler et consommer sans produire. Ceci est valable aussi bien pour les individus que pour les Etats.

02/04/2018 | 15:59
8 min
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Commentaires (16)

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hakim
| 08-04-2018 12:59
Comment pouvez-vous stigmatiser une population entière en la traitant de "fainéante" ? Comment vous permettez-vous d'imputer la situation économique et sociale du pays aux seuls syndicats tandis que vous omettez de ne dire ne serait-ce qu'un mot des prédateurs qui amassant des fortunes en peu de temps refusent de contribuer à la richesse nationale en fraudant le fisc (et donc la Nation) ? Comment ne pas voir que les recettes du FMI ont partout provoqué des catastrophes sociales tout comme au demeurant votre nouvelle idole Mme Thatcher ?! Et bien d'autres questions M. Bahloul auxquels vous apportez des réponses simplistes. A cela, il y a peut-être une explication : c'est vous qui finalement faites preuve d'une fainéantise de la pensée qui ne vous honore pas en tant que journaliste!

kameleon78
| 05-04-2018 01:42
Vous avez parlé de Margaret Thatcher Si Nizar, je me souviens dans les années 80, la Dame de Fer Margaret Thatcher n'avait pas cédé aux revendications des mineurs grévistes (mines de charbon) qui pendant une année entière (1984) n'ont pas voulu reprendre le travail créant des troubles graves dans tout le Royaume-Uni, la Première Ministre a tenu bon, au début cette grève était populaire puis la population s'est retournée contre les grévistes, trop c'est trop, stop, basta, elle a gagné la guerre contre les grévistes. Margaret Thatcher est devenue une icône, un véritable symbole de la résistance de l'état face aux grévistes et aux gauchistes, c'est à partir de ce moment là que le pays a basculé à droite, il ne demande que de l'ordre et la loi, puis grâce à elle, le Royaume Uni est devenu riche et prospère (Major, Blair, Cameron, May ont en profité par la suite). (le Royaume-Uni 5ème puissance mondiale devant la France.) Je vous rappelle que dans les années 70, avant Thatcher (1978), le Royaume-Uni était aidé par le FMI.

En revanche, l'état tunisien est faible, il n'a pas un Homme de Fer qui dirait stop, basta, Taboubi, Yaâcoubi ça suffit. L'UGTT profite de la faiblesse de l'état pour faire du chantage et malheureusement ça marche, tant qu'on cédera à l'UGTT, celle-ci continuera à imposer sa loi et son abominable chantage qui déborde même dans la politique. Youssef Chaed est un homme volontaire mais il n'a pas l'envergure d'un homme d'état, une Homme de Fer comme Margaret Thatcher.

Sans me vanter, j'aime bien faire profiter les lecteurs de BN, de mes connaissances. (Culture Générale).

Ferid
| 03-04-2018 14:33
Sans détails la recette FMI n'a réussi nulle part au contraire elle provoquait des tensions meurtrières ceci dit le cas de la tunisie ne fait pas exception A la fainéantise se greffe une gouvernance médiocre à l'im de sa pseudo classe politique donc le pays a plutôt besoin de dirigeants de génie que de la recette FMI

Nephentes
| 03-04-2018 13:33
"le Tunisien est comme cet enfant gâté et fainéant qui dit non à tout effort et sacrifice qu'on lui demande "

L'infantilisme caractérisant les mécanismes de fonctionnement d'une société est une tragédie;une tragédie silencieuse, quasiment imperceptible.

En 1946, le Japon était une économie ruinée, son PIB équivalait à 43% de celui de 1938

C'est à la force du poignet que le pays se rétablit, même si la guerre de Corée donne entre 1950 et 1953 un coup de pouce salutaire aux entreprises nippones, avec une profusion de commandes américaines.

UNE GENERATION ENTI'?RE SE SACRIFIA POUR LA PROSP'?RIT'? DE LA GENERATION SUIVANTE;

Dès 1947 il y a eu mobilisation générale de la population : "En finir avec les lamentations, se retrousser les manches".

Le visionnaire et planificateur ministère du Commerce et de l'Industrie (Miti) enrôle les banques et entreprises, des "institutions semblables à une famille, tribu ou fondation religieuse", très solidaires.

C'est vrai des conglomérats (Mitsubishi, Sumitomo...), de plus petites sociétés créées avant-guerre comme Toyota ou Matsushita (aujourd'hui Panasonic) ou de nouvelles firmes mues par des capitaines d'industries (Sony, Honda).

Dès 1964 ls économistes occidentaux soulignent "un environnement humain extrêmement favorable": "des travailleurs motivés, disciplinés et désireux de servir leur compagnie".

Le tout "amplifié par un système unique d'emploi à vie, de progression à l'ancienneté et de syndicats coopératifs".

"Les entrepreneurs avaient à c'?ur d'investir et innover, ils étaient prêts à prendre des risques avec le sentiment qu'enfin, leur heure était venue après ces longues années de guerre et de dirigisme",

Voila un peuple mature, responsable et courageux.

la liberté et la Dignité, cela se mérite.

Mohamed Djerbi
| 03-04-2018 11:48
D'avant 2011 il y avait une Tunisie une caste de privilégiée qui vivait en opulence et qui provoquait le petit peuple. Il s'agit de tous ceux qui étaient proches du pouvoir et qui gagnaient un argent fou de la contre bande, de la fraude fiscale et des pots de vins appelés commissions. Des gens qui dépensaient des dizaines de millions dans une soirée entre copins, des gosses sans instruction qui roulaient en ferrari, porche etc.....
Après 2011 les choses se sont amplifiées et les mafieux se sont alliés avec les politiciens du moment et ont continué à sévir. Aucun gouvernement n'a cherché à arrêter ce fléau.
L'UGTT a lancé ses adhérents en grèves après grèves et les chômeurs en sit in pour avoir leur part du gâteau au lieu d'obliger le gouvernement à arrêter les mafieux et pousser les tunisiens au travail.
La banque centrale (le gouvernement) a maintenu un taux d'intérêt élevé poussant les gens à s'endetter pour se permettre le luxe de la société de consommation (voiture, TV led, Iphone, etc....)
Nous avons gaspillé nos maigres ressources et nous nous sommes adressés au FMI pour demander des crédits à utiliser pour résorber nos déficits de la balance commerciale.
et payer les salaires de l'administration publique.
Les grèves ne se sont pas arrêtées et touchent principalement le secteur public amenant certaines voix à demander leur cession.
La CPG et le Groupe Chimique ont été pris en otage et leurs production arrêtées plusieurs mois sans que notre gouvernement ne fasse rien. Dans un pays de droit et dirigé par des patriotes, ceux qui ont empêché les deux sociétés de fonctionner auraient été jugés et la force publique intervenue pour laisser les deux sociétés fonctionner.
Au contraire dans notre pays le gouvernement négocie avec les hors la loi et les récompense par des recrutements fictifs dans des sociétés d'environnement à la con.
La Stam, seule société opérant au port de Rades ne cesse de prendre en otage l'économie tunisienne en recourant au grèves totales ou perlées en permanence (grève perlée veut dire travailler plus qu'au ralenti)
Notre gouvernement observe et laisse les choses pourrir.
Notre ministre des transports aurait pu dévier une partie des navires accostant à Rades vers Bizerte et Sousse.
Il aurait pu faire appel à l'armée pour gérer la Stam, il n'a rien fait. On nous propose de la vendre comme ultime solution.
Les exemples passivité du gouvernement ne se comptent pas. On laisse pourrir l'enseignement, la santé publique, le transport en commun.
A-t-on jamais fait une retenue sur salaire pour les absents et les grévistes ? Comment voulez vous que les gens travaillent.
Les mafieux ont ils été arrêtés ? Non.
Mr Chawki Tebib vient de dire que 25 % des achats publics vont dans les poches des corrompus de l'administration et que le gouvernement ne veut pas s'attaquer à ces gens.
Le gouvernement ne fait rien aux fraudeurs, l'UGTT laisse ses adhérents asphyxier l'économie par les grèves.
La production tourne aux ralenti, la consommation continue à grimper, le déficit se creuse et le dinar dégringole et personne ne s'en soucie dans la sphère des décideurs comme si c'est fait expres pour un arriver à un stade où nous serions obligés coute que coute de vendre tout ce que nous avons et nous mettre sous tutelle internationale.
J'accuse les gouvernements successifs et l'UGTT d'être responsables de tous les maux de la majorités des Tunisiens, les mafieux et les bandits de l'UGTT en sont exclus

hamidouch
| 03-04-2018 07:53
L'UGTT freine le développement de l'économie à travers des grèves, des lignes rouges. Mr Taboubi se plaint par la suite que les indicateurs sont au rouge. Cessez de nous prendre pour des imbéciles ; la croissance ne vient que par le travail et l'UGTT est reponsable en grande partie de ce marasme

Tunisien inquiet
| 03-04-2018 06:22
Bravo, Si Nizar ! Vous avez osé dire ouvertement ce que la plupart d'entre nous pense.

Je considère que le contenu de l'avant-dernier paragraphe mérite d'être réexploité à plusieurs reprises, sous différentes formes et par différentes voies. Son impact est garanti car c'est un véritable miroir qui reflète l'image de notre société.

TATA
| 03-04-2018 05:52
nos paysans, dont je faisais partie, travaillent 16 heures par jour et 365 jours par an, par contre leur productivité n'est pas satisfaisante! Ils pourraient travailler beaucoup moins et produire beaucoup plus, s'ils travaillaient intelligemment/autrement!

Très Cordialement

ByrsaOxHide
| 02-04-2018 23:59
C'est ce torchon d'article qui est le probleme. Aussi faut il ajouter que ce Mr nous a rendu compte de la philosophie du FMI qu'il a bien etudie pour nous dire que "Le FMI a testé sa formule un peu partout dans le monde et cette formule a marché". Where did it work dumb ass? Please give us examples and enlighten us. I'm sure you studied the latest cases in economics where the IMF's strategy has worked so well - hmmm....can you say Greece? Your aptitude to dumb it down is the reason why your reasoning comes straight out of your ass and not your brain. Reading these fallacies also make me doubt if you actually have one. I'll leave it at this.

nouri Kamoun
| 02-04-2018 22:28
Si Nizar, vous avez oublié de parler d"une autre classe de Tunisiens; Les intouchables, ceux qui gagnent beaucoup d'argent et refusent de payer leurs impôts . La justice commence quand l"état ose obliger ces Tunisiens à mettre la main dans la poche.

Certes à l"évidence il faudrait faire des réductions de salaires et non des augmentations mais le fonctionnaire qui touche 1000 dinars par mois ne pourra accepter de faire des sacrifices que lorsqu'il voit que celui qui gagne 10 000 dinars par mois paie ses impôts et n"est pas au dessus des lois..

Vous avez parlé à plusieurs reprises d'appliquer la loi, oui mais à tous et pas seulement aux pauvres..