Je voudrais rappeler que la majorité de nos entreprises accorde la presque totalité du gain net en tant que dividende, il y a même des entreprises/banques tunisiennes qui s'endettent en devises étrangères afin d'accorder un dividende (je pourrais vous donner une liste des entreprises en question)==> Ainsi, il ne reste absolument rien pour l'investissement! Par contre Mr. Samir Majoul, le patron de notre UTICA pleurniche pour avoir certains privilèges que l'UTICA a eu au temps de Mr. Essid et qui ont conduit à la ruine socio-économique de la Tunisie (lire mes commentaires ci-dessous)!
Par contre BMW, le constructeur allemand d'automobile, fait un gain net de 10 euros par action, il distribue un dividende de 3 euros et investit 7euros! Les entreprises allemandes investissent plus que 50% du gain net, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entreprises tunisiennes!
La proposition de Mr. Youssef Chehed est très raisonnable: grands allègements fiscaux à condition d'investir et de créer de l'emploi. Et ceux qui investissent dans les régions intérieures de la Tunisie auront encore plus de privilèges et de facilités.
les soi-disant experts ont ruiné la Tunisie sur le plan socio-économique! Ils se sont récemment de nouveau réunis afin de sauver la Tunisie du collapse en appliquant les mêmes recettes désastreuses du temps de notre ex-troïka: faire baisser le taux directeur à 2%; faire baisser l'impôt sur les sociétés à 12%, injecter des milliards de dinars dans notre système bancaire oligarque (recapitalisation), faire baisser le prix du carburant, faire baisser La taxe sur les dividendes, faciliter la sortie/exportation de nos capitaux, et minimiser les salaires des prolétaires et des salariés.
il faut savoir mettre
1)la croissance économique;
2)le plein emploi des facteurs de production ;
3)l'équilibre extérieur de la balance commerciale ;
4)la stabilité des prix.
5) la dette publique
en relation
Certes, en pratique il est difficile d'avoir un niveau de croissance économique avec un plein emploi des facteurs de production, une maîtrise d'inflation et un équilibre de la balance commerciale mais ceci ne devrait pas nous conduire à conclure qu'"Avoir plusieurs priorités c'est ne pas en avoir du tout", comme le prétend notre ex-Ministre Mr. Hakim Ben Hammouda! Non, on pourrait/devrait limiter la complexité de notre problème d'optimisation sans aboutir à un système linéaire banal et sans utilité pour la pratique/réalité socio-économique, ==> par exemple, on pourrait limiter le déficit budgétaire inférieur à 3/100 du PIB et la dette publique inférieure à 60/100 du PIB et varier les autres paramètres et inversement (il y a plusieurs constellations...)
Il faudrait aussi vérifier d'une façon empirique:
-Y a-t-il une corrélation positive ou négative entre l'inflation et le chômage?
- Y a-t-il une évolution opposée de la croissance économique et de l'inflation ?
- Mesurer l'impact de la croissance économique sur le chômage
-L'équilibre de la balance commerciale est-il encore réalisable dans le contexte des accords de libre échange?
Il nous faut plutôt une étude statistique descriptive et analytique qui s'inspire des données officielles de nos instituts économiques tunisiens et des instances internationales afin de tirer des conclusions utiles pour la Tunisie et tous les Tunisiens.
Franchement, nous sommes fatigués de nos soi-disant experts dont les discours sont sans fondement empirique!
Jamel Tazarki
Une émission pour relaxer:
https://www.youtube.com/watch?v=h_G7EmhYasM
Jamel Tazarki