Le classement 2017 du Fortune Global 500, récemment publié, vient confirmer le rôle toujours plus important des marchés émergents en tant que moteurs de croissance de l’économie mondiale, ainsi que l’attrait qu’ils exercent sur de nombreuses entreprises internationales de premier plan.
Oxford Business Group (OBG), considéré depuis longtemps comme une source de référence pour les investisseurs à la recherche d’analyses et de données détaillées sur les marchés émergents, pesant sur le futur équilibre du pouvoir économique, a enregistré une nouvelle hausse de ses abonnements provenant des plus grandes sociétés internationales. Des représentants de 336 entreprises figurant au palmarès du Fortune Global 500, soit 67 %, s’appuient désormais sur les ressources du cabinet d’intelligence économique et de conseil international pour leurs opérations, contre 309, ou 61 %, en 2016. Des recherches ont également montré que les dirigeants de huit entreprises sur les dix premières du classement 2017 possèdent un abonnement à OBG.
Le nombre d’entreprises majeures qui se délocalisent dans des pays émergents ou se développent sur ces marchés dynamiques progresse de façon continue depuis le début du XXIe siècle. Selon des données rassemblées par EY, 132 entreprises parmi les plus grandes mondiales possédaient un siège dans des marchés émergents en 2014, contre 21 en l’an 2000.
Selon Oliver Cornock, rédacteur en chef d’OBG, même si le pourcentage du PIB mondial des marchés émergents augmente depuis la chute du mur de Berlin, leur croissance s’est sensiblement accélérée ces deux dernières décennies, stimulée par des environnements fiscaux favorables et d’autres avantages concurrentiels.
« L’impôt sur les sociétés auquel sont soumises les entreprises dont le siège est situé en dehors des États-Unis est passé de 39,2 % en 2000 à 28,1 % en 2014, tandis que sur la même période, le pourcentage des entreprises du Fortune Global 500 basées aux États-Unis est passé de 36 à 26 % environ », a-t-il affirmé. « Parmi les autres facteurs intervenant dans la délocalisation de ces entreprises vers des économies émergentes, on peut citer le potentiel du marché local, la maturité de l’industrie, les capacités logistiques, le niveau d’infrastructure, la stabilité politique, la qualité du marché de l’emploi et la facilité de pénétration du marché ».
Comme l’a constaté Cornock, les données indiquent également une augmentation du nombre de nouvelles sociétés issues de marchés émergents dans le classement Fortune Global 500, en particulier d’entreprises publiques. D’après un rapport publié par PwC, la proportion d’entreprises publiques sur la liste est passée de 9 % en 2005 à 23 % en 2014. Les entreprises publiques chinoises sont pour beaucoup dans cette tendance, qui devrait se poursuivre selon Cornock.
« Dans les années à venir, les privatisations et les cessions partielles d’entreprises et d’actifs publics auront certainement pour effet de faire entrer davantage d’entreprises dans le classement Fortune Global 500. »
Cornock a ajouté que l’évolution et la composition du classement seraient vraisemblablement dominés par les marchés émergeants dans les années à venir. « D’après les recherches, plus de 45 % des entreprises du Fortune Global 500 seront issues d’économies émergentes d’ici 2025. Nous suivrons de près cette tendance pour notre nombre croissant d’abonnés, parmi lesquels se trouvent des chefs d’État, des chefs d’entreprises, des investisseurs institutionnels, des analystes et des universitaires, qui recherchent tous des informations macroéconomiques sur les marchés émergents. », a-t-il déclaré.
Marc-André de Blois, directeur adjoint des communications d’OBG, s’est réjoui de la hausse du nombre d’abonnements provenant des plus grands groupes mondiaux. Il a fait observer que de nombreux lecteurs du Groupe faisaient des affaires avec des entreprises du Fortune Gobal 500 ou en étaient employés.
« En sa qualité de fournisseur reconnu d’informations en matière d’investissements directs à l’étranger, à une époque où la croissance mondiale est dominée par les marchés émergents, Oxford Business Group représente une ressource inestimable pour les entreprises internationales de tous secteurs, par ses analyses et sa compréhension des pays émergeants et d’autres tendances économiques mondiales », a-t-il déclaré. « Je suis ravi que nous comptions désormais des abonnés dans 336 entreprises du Fortune Global 500, et j’ai la certitude qu’ils continueront à faire appel à nos informations économiques pour prendre leur décisions d’investissements. »
Fortune Global 500 est un classement annuel des 500 plus grandes sociétés dans le monde, établi selon leur chiffre d’affaires par année fiscale s’achevant au plus tard le 31 mars. Le dernier classement a été publié le 20 juillet.
À propos d'Oxford Business Group
Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.
OBG développe une variété importante d’analyses reprenant l’ensemble des aspects de l’économie de ces pays, notamment les récents développements politico-économiques, le secteur financier, le tourisme, l’énergie, les transports, l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie, l’éducation, la santé ainsi que l’agriculture. Le contenu d’OBG est mis à disposition de ses abonnés par le biais de diverses plateformes : Actualités et Tribunes économiques, OBG Business Barometer – CEO Survey, Tables rondes et conférences, Global Platform – entretiens vidéos exclusifs, les publications annuelles The Report, ainsi que son département Conseil.
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