Le ministre de l’Education, Fethi Jarray a révélé, dans une déclaration accordée à la Radio Mosaïque Fm, ce soir du mardi 10 juin 2014, que huit membres du syndicat général de l’enseignement de base se sont introduits dans son bureau alors qu’il se trouvait en réunion à l’extérieur en prétendant qu’ils avaient rendez-vous avec lui.
« Et une fois à l’intérieur, ils ont poussé le préposé devant le bureau et se sont installés dans les lieux», a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il a informé le secrétaire général adjoint de l’UGTT de ce dépassement qu’il qualifie d’agression grave, matérielle et symbolique sans précédent contre une institution de l’Etat et contre la souveraineté nationale, d’où la nécessité pour la centrale syndicale de présenter des excuses officielles pour cette agression dangereuse et de tout mettre en œuvre afin que de tels incidents ne se reproduisent plus, selon ses propres termes.
Le ministre a précisé qu’il a fallu l’intervention en personne du district de sécurité pour que les syndicalistes quittent le bureau tout en occupant la salle d’attente jusqu’au moment où il faisait sa déclaration, soit deux heures après le début de l’agression.
M. Jarray a tenu à affirmer que si les représentants syndicaux avaient demandé à être reçus, il l’aurait fait sans problème sachant qu’il les avait rencontrés par le passé.
M. Tahri a ajouté les dépassements sont venus, plutôt, du ministre à l’encontre du syndicat de l’enseignement de base et contre le secrétaire général adjoint de l’UGTT. « D’ailleurs, le chef du gouvernement a présenté des excuses pour les propos du ministre qui a malheureusement fermés les voies du dialogue tout le long de cette période sensible pour le corps éducatif », a-t-il affirmé en substance.