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Le ministre de la Santé présente sa démission
09/03/2019 | 21:25
1 min
Le ministre de la Santé présente sa démission

Le ministre de la Santé, Abderraouf Cherif, a présenté, le 9 mars 2019, sa démission de son poste à la suite du scandale de la mort de 11 nouveau-nés au centre de maternité et de néonatalogie de Tunis. 

Il a été convoqué à une réunion avec le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ainsi que les ministres de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères.

 

M.A

09/03/2019 | 21:25
1 min
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Commentaires (45)

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selim
| 10-03-2019 21:33
un honneur à ce Médecin qui démissionne comme dans les démocraties nordiques bien qu'il n'y est pour rien

jemjem
| 10-03-2019 20:22
Aucune réforme n'est possible tant que ces clochards sont en place, ils profitent d'un système pour se remplir les poches sur le dos de ces pauvres gens qui subissent le courroux de cette mafia... Un ministre ne peut rien à lui seul si les fonctionnaires en place ne lui obéissent pas... Ses directives sont voué à l'échec.. Les vrais responsables restent ces piluliers de l'administration installé depuis 2011 par la Troïka. HC

Abdelkader
| 10-03-2019 19:21
Aux Pays-Bas , une ONG a fait condamner l'état pour insuffisance dans sa lutte contre le changement climatique . Chez nous la démission du ministre de tutelle d'un scandale sanitaire nous paraît disproportionné !

DHEJ
| 10-03-2019 18:00
Un bon conseil il faut faire équipe avec des grands pas comme le GAMIN CHAHED

Microbio
| 10-03-2019 16:49
Directives pour toutes les Institutions médicales en Allemagne:
Définition de l'infection hospitalière: Une infection hospitalière est une infection causée par un micro-organisme et causale à l'hospitalisation, que les symptômes de la maladie persistent ou non.

Messages clés de la directive (directive sur la détection, la prévention et le contrôle des infections hospitalières)
1. Mesures de détection des infections hospitalières. Sans détection rapide des infections hospitalières, leur contrôle et leur prévention sont inconcevables.
2. Mesures fonctionnelles et structurelles. L'état de construction insuffisant des bâtiments hospitaliers ne peut être compensée que dans une mesure limitée du point de vue de l'hygiène.
3. Mesures opérationnelles et organisationnelles. Même dans de bonnes conditions structurelles, une condition d'hygiène satisfaisante ne peut être atteinte que si les directives générales et les directives d'hygiène recommandées dans la directive sont suivies pendant toutes les activités à l'hôpital. Mesures organisationnelles et operationnelles appropriées pour prévenir la propagation des infections dans l'hôpital par conséquent, outre les techniques infirmières et médicales, la priorité est toujours donnée aux mesures structurelles et fonctionnelles, ainsi qu'à la formation des médecins, du personnel infirmier et des autres personnels dans le domaine de l'hygiène hospitalière, adaptée aux tâches à accomplir. La présente directive a été préparée par une commission de l'Office fédéral de la santé conformément à l'état actuel des connaissances scientifiques.
4. L'hygiéniste de l'hôpital. La recommandation de consulter pour chaque hôpital un hygiéniste ou un microbiologiste médical (MEDECIN) qui a dans le domaine des connaissances en matière d'hygiène hospitalière aux soins. Il est urgent de faire davantage ici pour la promotion des jeunes talents, en particulier la création de départements de l'hygiène hospitalière dans les instituts d'hygiène, les instituts de microbiologie médicale ou les bureaux d'examen médical (Medizinaluntersuchungsämter).
5. Le spécialiste de l'hygiène. L'infirmière hygiénique ou l'infirmière d'hygiène est extrêmement importante pour la mise en '?uvre pratique des mesures d'hygiène à l'hôpital.
6. La Commission d'hygiène. La nomination d'une commission d'hygiène est une nécessité urgente pour la prévention et le contrôle des infections à l'hôpital.

SOUSSI
| 10-03-2019 15:01
Il faut des karchers pour nettoyer ce qu il faut nettoyer
dans nos hopitaux
qui va oser s attaquer au nettoyage de haut en bas
les vacances sont finis
l UGTT est aussi responsable en couvrant les employes

URMAX
| 10-03-2019 14:27
C'est aux (pseudos) "ir"-responsables et employes des services :
- d'hygiene et de desinfection ;
- de l'economat des denrees alimentaires ;
- des cuisiniers de l'hopital qui n'ont pas, soit : (1) Faits cuire suffisament les aliments, soit (2) desinfecter les legumes avec quelques gouttes d'hypochlorite, dans l'eau de lavage ;
a etre licencies sur-le-champ, pour ne pas avoir fait convenablement leur travail.

Goliadkine
| 10-03-2019 12:56
Monsieur le Ministre démissionne et une enquête est ouverte pour "faire la lumière" sur ces tragiques décès. Et Monsieur Chahed prends les choses en main et adresse ses condoléances en affirmant que ces pauvres bébés sont les enfants de tous les tunisiens... Et fait mine de découvrir, Oh surprise! l'état dans lequel se trouve le service public de santé en Tunisie. Bien sûr, pauvres bougres que nous sommes, devons être dupes de cette tentative de réfection. Mais en réalité, ce que cela traduit, c'est que les carottes sont cuites, et depuis un moment. N'a-t-on pas nommé et maintenu au poste de Ministre de la Santé, un notoire incompétent nommé Imed Hammami, sur la seule base de son appartenance politique? N'a-t-on pas miné et sapé la moindre des tentatives de reforme de Mr Aidi? N'a-t-on pas ignoré depuis des années les multiples appels à l'aide et à la réforme d'un personnel médical courageux mais livré seul à une vindicte populaire, alors que les vrais responsables continuent de se couvrir? N'a-t-on pas laissé prospérer, dans la santé comme ailleurs, un système de corruption généralisé, tentaculaire, qui constitue désormais un frein puissant à toute réforme possible?
Tout ceci est du réchauffé, et comme d'habitude les victimes sont pauvres, méprisées, offensées et humiliées. Et gageons qu'à part quelques fusibles, la justice sera entravée d'une manière ou d'une autre. Et quand bien même certains vrais responsables de cette tragédie seront jugés, les racines du mal continueront à alimenter les travers de ce système.
La santé, comme l'éducation, doivent être les grandes priorités nationales, et être intégrées dans la cadre d'un programme de civilisation pour notre patrie. Il est scandaleux que nous disposions de tout le nécessaire, mais n'ayons en réalité que les débris. Les tunisiens sont talentueux, et par certains aspects, géniaux. Nos médecins, professeurs, ingénieurs, avocats, entrepreneurs, agriculteurs... sont compétents. Bâtir une Tunisie prospère et agréable à vivre est certes utopique, mais sur le papier c'est une possibilité parmi d'autres.
La vraie question est: Par où commencer? car il y a un tel amas de detritus qui jonche cette édification. Mais aussi, le souhaitons nous vraiment? Car les sacrifices seront nombreux, à commencer par cesser d'être collectivement égoistes.
A commencer par ceux qui tiennent certains leviers d'action: les dirigeants politiques et administratifs, qui sont redevables envers leurs employeurs, le peuple.
Au delà des declarations et des enquêtes, quel est le plan pour remettre à niveau la santé en Tunisie? A priori aucun pour Mr Chahed, car s'il y en avait, il aurait à défaut d'avoir été mis en place, au moins annoncé. Alors exigeons tout simplement, par la force de la pression populaire, par le marchandage de nos voix au mieux offrant, que ces candidats à la candidature se dévoilent. Il est temps d'éveiller nos consciences pour exiger fermement que le niveau s'élève dans ce pays foutu, pour ne pas avoir à dire le contraire! Et cessons d'attendre l'arrivée d'un potentat pour résoudre les choses par la force, car il est établi historiquement que cette solution n'est qu'au mieux temporaire et au pire fatidique.

HatemC
| 10-03-2019 12:32
Aucune réforme n'est possible tant que ces clochards sont en place, ils profitent d'un système pour se remplir les poches sur le dos de ces pauvres gens qui subissent le courroux de cette mafia... Un ministre ne peut rien à lui seul si les fonctionnaires en place ne lui obéissent pas... Ses directives sont voué à l'échec.. Les vrais responsables restent ces piluliers de l'administration installé depuis 2011 par la Troïka. HC

sassi
| 10-03-2019 12:21
pourquoi un ministre qui s'enfui comme le capitaine d'un bateau
non c'est le directeur de l'hopital qui devrait etre jugé quitte à le mettre en prison c'est lui le premier responsable avec son staff de médecins et d'administrateurs