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Le limogeage de Youssef Chahed de nouveau à l’ordre du jour
03/09/2018 | 19:28
2 min
Le limogeage de Youssef Chahed de nouveau à l’ordre du jour

 

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Le voyage officiel de Youssef Chahed en Chine, à l’occasion du forum sino-africain a libéré les mains de plusieurs pour travailler de nouveau à son départ. La réunion entre Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi a tourné quasi exclusivement autour de ce point.

 

Le président de la République tient au départ de son ancien poulain et n’apprécie pas du tout son coup d’éclat de vendredi dernier avec le limogeage du ministre de l’Energie Khaled Kaddour et du secrétaire d’Etat Hechmi Hmidi. Le premier étant l’homme de l’UGTT et le second de Hafedh Caïd Essebsi.

Le fait que Youssef Chahed exerce pleinement ses prérogatives constitutionnelles de chef du gouvernement ne sied pas trop au président de la République. Rached Ghannouchi a réitéré ce matin son soutien à Youssef Chahed, mais il a fini par abdiquer face à Béji Caïd Essebsi. Sa vidéo d’après la rencontre montre ainsi un homme tendu. Une vidéo recadrée après coup par les services de la présidence.

 

D’après les infos obtenues par Business News, le président d’Ennahdha a donc donné son accord pour que l’on trouve un successeur à Youssef Chahed. Il s’est mis d’accord avec le président de la République pour que le nouveau nom obtienne obligatoirement le consensus et l’aval de l’ensemble des acteurs du Pacte de Carthage et notamment l’UGTT et l’Utica.

 

Chez Nidaa, on est déjà à l’étape suivante et une réunion se tient en ce moment même (lundi 3 septembre à 19h) entre Hafedh Caïd Essebsi et les ministres de son parti.

Deux points essentiels à l’ordre du jour que le fils du président veut obtenir auprès de ses ministres : leur démission immédiate pendant que Youssef Chahed est en Chine. Un point auquel il tient à titre personnel en guise de revanche.

L’année dernière, son ami Chafik Jarraya a été arrêté pendant que lui était en voyage en Chine. Pour justifier cette démission, il sera question évidemment du soutien de ces ministres aux deux membres du gouvernement limogés vendredi dernier et particulièrement à Hechmi Hmidi, enfant de Nidaa et ami proche de Hafedh.

Et vu que le départ de Youssef Chahed est validé par Ennahdha, il est de leur intérêt de quitter le bateau de suite afin de ne pas mêler leur nom plus longtemps à celui du chef du gouvernement.

 

Le second point à l’ordre du jour, Hafedh Caïd Essebsi veut obtenir l’aval de ses ministres pour nommer le député Fadhel Omrane à la Kasbah. Mais pour pouvoir convaincre son père et les partenaires de Carthage de cette proposition, il a besoin du soutien de ses ministres. D’après plusieurs observateurs, il est possible que le camp de Hafedh obtienne maintenant satisfaction de ses volontés exprimées depuis plus d’un an !

 

R.B.H

03/09/2018 | 19:28
2 min
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Commentaires (38)

Commenter

sassi
| 04-09-2018 16:10
blad renversée qui marche plus sur ses gambes mais sur sa tete

Rhouma
| 04-09-2018 14:31
Ils veulent que Youssef Chehed arrête la lutte contre la corruption!!!!!!!!

BCE
| 04-09-2018 13:42
Quoi ? ça ne vous en bouche pas une ? dans un pays comme le notre ? réveillez vous- Nous vivons , à quelques différences près , la période où sakher el materi est monté en puissance de nulle part .Vous connaissez la suite. .. ( après un grand raccourci ) Par exemple une augmentation fulgurante du prix du carburant et les tunisiens débordés de problèmes ne rechignent pas du tout.

G&G
| 04-09-2018 12:15
Pourquoi pas car depuis le départ des azlems il n'y a que la racaille.? Pourquoi pas FBO alors?

abouali
| 04-09-2018 11:22
Nous ne le répéterons jamais assez : le vrai problème de ce pays n'est pas YC, mais bien BCE. Voila un président arrivé au pouvoir presque par défaut, qui s'ingénie à mettre en place une nouvelle dynastie, après celle des beys, et qui passe le plus clair de son temps à ourdir des complots et poser des chausse trappes contre un chef de gouvernement certes nommé et non élu, et à entraver sciemment ou par des moyens détournés, les actions et les initiatives qu'il essaie de mener. On peut reprocher à YC sa jeunesse, son inexpérience, et son ambition, mais croyez moi, il est mille fois préférable au pantin que l'on nous imposera et qui ne sera là que pour dérouler le tapis rouge sous les pieds du rejeton. Le soutien de la communauté internationale, notamment financière, et d'une grande partie de l'opinion publique intérieure, sont des indices qui ne trompent pas.
Au demeurant, quelle décision prise par la présidence est allée dans le sens de l'intérêt du peuple ? La création de la COLIBE a suscité les remous et les divisions que vous connaissez, et n'a rien apporté, au contraire, comme solutions aux problèmes ardus du quotidien. Sinon, en cherchant bien, je ne vois rien d'autre que des discours foireux concoctés par une armée de conseillers à la présence tout aussi improductive qu'inutile. Parmi les dernières trouvailles du président dans sa campagne contre le premier ministre, c'est de constituer une nouvelle troïka UGTT/ENNAHDHA/NIDAA, contre nature comme l'était la première, pour l'éliminer du paysage et laisser libre cours à l'appétit de pouvoir gargantuesque, immoral et ridicule, de celui qui doit, rêve-t- il, assurer sa succession sur le trône. Cette obsession paternelle a occulté tout discernement et fait passer les urgences et les priorités au second plan. Le président a-t-il parlé une fois de la cherté de la vie, de la dévaluation du dinar, des questions d'éducation, de santé, d'infrastructures, de développement ... Même si ce ne sont pas des points qui ressortent de sa responsabilité, les évoquer, même épisodiquement, montrerait aux citoyens que le chef de l'Etat s'intéresse à leur sort et les soutient.
Ce qu'il faut espérer, c'est que cette guéguerre ne ruine pas les dernières chances de la Tunisie d'émerger de la pire crise de son histoire, et n'assombrisse pas durablement un horizon déjà bien inquiétant.

Mansour Lahyani
| 04-09-2018 11:18
Puisqu'il était si aisé de limoger Chahed, pourquoi avoir fait out ce cinéma, pourquoi avoir tant fait languir HCE au point que, "à titre de revanche", il tienne à ce que "ses" ministres présentent leur démission durant l'absence de Chahed ? Deux remarques, à cet égard :
1. HCE craint tellement Chahed qu'il veut éviter que ses larbins profitent de l'absence de chahed pour remettre leur démission : un acte de courage évident - et pas surprenant de la part de ce zombie, qui pense son heure venue !
2. Fadhel Omrane ? Qui c'est ça ? HCE tient à lui confier la Tunisie ? Encore un zombie encore plus fantomatique que HCE lui-même, c'est dire !
Ainsi, les voyages de Chahed en Chine ne lui réussissent vraisemblablement pas ! Et HCE est plus que jamais le pantin idéal entre les mains de son auguste papa, qui aurait pu se montrer sous un jour un peu plus digne de l'image qu'en gardait le pauvre populo tunisien...

Abel Chater
| 04-09-2018 11:15
Tous les malins qui creusent pour la destitution de Youssef Chahed, ne font en vérité que trop serrer leurs propres cravates autour de leurs propres cous, jusqu'à leur propre étouffement et jusqu'à ce qu'ils se voient tirer leurs propres langues, comme des clowns.
Béji et Hafedh Caïd Essebsi, prennent encore le peuple tunisien pour celui de "yahya Boutbila". Ils pensent manipuler et intriguer pour leur propre cause familiale, contre un jeune premier ministre de la compétence, de l'honnêteté, de la propreté de mains et du courage de Youssef Chahed, sans prendre en considération dans leur jeu de cartes, l'avis de l'opinion publique tunisienne et internationale.
Youssef Chahed est d'ores et déjà l'homme le plus fort sur la scène politique tunisienne, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Tout le monde a confiance en son honnêteté, contrairement à ses adversaires, qui n'ont rien trouvé contre lui que ces intrigues de basse facture. Ces mêmes adversaires qui font preuve d'une débilité politique inouïe. Au lieu de le laisser travailler en paix avec toutes les conséquences y afférentes, Hafedh Caïd Essebsi ne cesse de lui mener sa propre guéguerre, en dehors de tout intérêt national. En tout état de cause, Youssef Chahed en sortira de cette guerre intrigante, encore plus fort qu'avant. Si les intrigues des Caïd Essebsi restaient en vain, Youssef Chahed continuera sa mission au-delà des prochaines élections législatives de l'année prochaine. Si les Caïd Essebsi sont intransigeants dans leur folie des grandeurs, ce même Youssef Chahed pourrait demander une enquête médicale prouvant les bonnes facultés mentales, d'un président de la République tunisienne de régime parlementaire, qui veut s'emparer de tout le pouvoir pour lui et pour son fils.
De toutes les manières, si le lynchage contre Youssef Chahed aboutit à une victoire du fils et de son papa Caïd Essebsi, la chance de Youssef Chahed de remporter les prochaines élections présidentielles, sera d'une majorité écrasante, qu'on ne pourrait l'imaginer dans une vraie démocratique comme la nôtre. Le peuple tunisien n'est pas débile. Il connaît le dessus et le dessous du tapis. Un tapis qu'il fabrique par lui-même.

LE TUNISIEN
| 04-09-2018 10:56
Laissez nous notre chere Tunisie, mais ou est passsé le peuple'on nous depourvu du minimum allah la tberkelhom ouled lahram!

Najoutta
| 04-09-2018 10:24
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ! Pauvre Tunisie, entre l'enclume des islamistes et le marteau des activistes du Nida et les caprices d'un père hypocrite et opportuniste qui prépare l'instauration d'une nouvelle dynastie, celle des caïd sebsi, et un fils sans charisme ...Un nul gâté pourri ...
Un coup bas comme tant d'autres..

Nephentes
| 04-09-2018 09:52
Le limogeage des responsables du secteur pétrolier n'est certainement pas étranger au dossier Youssef Chahed

La famille Caid Essebssi est en effet partie prenante dans ce dossier, et pourrait être incriminée si il y a suites judiciaires

J'invite tout citoyen doté d'un minimum d'amour pour son Pays de voter Youssef Echahed lors des prochaines électiosn présidentielles.