Le directeur général de la lutte antiterroriste de la Garde nationale a été limogé de son poste et muté au pôle sécuritaire de lutte contre le terrorisme, affirme à Business News, ce samedi 18 février 2017, une source digne de foi.
Réputé pour avoir été derrière les réussites sécuritaires de la Garde nationale, notamment sur le terrain, le responsable a pourtant été évincé. Les raisons de cette mutation seraient purement politiques.
M.G
Le directeur de la lutte antiterroriste de la Garde nationale écarté de son poste
Le directeur général de la lutte antiterroriste de la Garde nationale a été limogé de son poste et muté au pôle sécuritaire de lutte contre le terrorisme, affirme à Business News, ce samedi 18 février 2017, une source digne de foi.
Réputé pour avoir été derrière les réussites sécuritaires de la Garde nationale, notamment sur le terrain, le responsable a pourtant été évincé. Les raisons de cette mutation seraient purement politiques.
.... Et tout ça c'est la faute à qui ?
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C'est la faute à "tata corruption" (et à tonton "détournement de fonds") !
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Haaa ... favoritisme ; quant tu nous tient ...
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Pauvre mère patrie, notre Tunisie.
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Nous, les enfants que tu as élevé, t'avons trahie par la soif du gain facile, quitte à trahir les nôtres ...
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URMAX
Bonjour BN
Pouvez vous etre plus factuels...une info en une ligne et des allegations sur quatre..svp BN faites du journalisme soyez factuels. Reputes dites ce qu'il a fait exactement car ce n'est pas une personne qui fait un travail mais c'est un system qui fonctionne et une equipe doit travailler. Vous dites des raisons politiques...mais y en a ras de bol de vos allegations BN donnez nous des faits des analyses digne d'un journaliste mais qu'est ce que c'est cet article...incroyable toujours BN. vous touchez le ein fonds du fond. recyclez vous SV BN, si il n'y a pas des journalistes dans vos equipes alors recrutez des journalistes courageux integres et non pas des informaticiens recycles en journalistes.
C'est une forme de trahison.Et un ultimatum comme réponse!
Une sorte de scène de .....e,sinon cela lui ressemble étrangement!
On peut l'interpréter,aussi,autrement,et chacun selon son expérience.Je sais pas s'il faut s'exclamer et dire:mon dieu,quel talent...quel talent...quel talent ou pas....
C'est un coup dur pour les démocrates.
En face, il y a des enragés sanguinaires qui mutilent, violent, décapitent... et torturent, ô combien!
Alors si l'état veut préserver sa sécurité -sans laquelle rien n'est possible- il faut bien obtenir les renseignements.
Sans aller jusqu'à la torture sanguinaire, comme l'ennemi la pratique, il existe nombre de techniques non violentes pour anéantir la résistance des plus rétifs.
La privation de sommeil, par exemple.
Bref, ce limogeage est un vrai coup dur pour la Tunisie, et un grand pas franchi par les islamistes.
J'ai lu il y'a quelques jours un article sur jeune afrique a propos d'un témoignage d'un ex tortionnaire tunisien du régime de Ben Ali. Les méthodes qu'il a decrit sont horribles. Un des points essentiels de son témoignage est qu'il a dit qu'ils n'ont pas torturé (et on parle ici d'opposants politiques) pour avoir des informations car souvent ils les avaient déjà mais pour briser la personne pour qu'elle ne s'oppose jamais du nouveau au régime. Ils coulaient briser les gens.
Le retour de la torture menace toute la transition démocratique tunisienne. Les forces de l'ordre n'ont pas besoin de torturer, il s'suffit de mettre ces mecs dans des prisons isolées pour casser leur chaine de communication, il faut être plus efficient dans le collect d'information et il faut placer ses hommes au sein de ces groupes.
Cette culture de torture devient une deuxième nature du corps de la police si on la laisse sans punition. Les cas de torture de petits criminels (ne parlons même pas de terroristes) jusqu'a la mort se multiplient. Les tunisiens doivent refuser cette culture s'ils veulent vraiment une république de droit.
Sans doute que nos chemins se séparent sur ce point, je ne pourrais plus échanger avec toi, connaissant ton coté tortionnaire comme d'autres auraient leurs recettes de plats raffinées qu'ils feraient déguster le dimanche après-midi entre invités.
Ta République tortionnaire n'est pas mienne et ta nation volera en éclats par les procédés que tu protèges.
Je passe outre la véhémence du ton. Je pense que nous continuerons à diverger sur ce sujet. Il n'y pas de République qui tienne sans sécurité. Et nous pourrons continuer à disserter pendant longtemps économie, société et politique; si l'environnement dans lequel nous vivons est fait de menaces, de terreur, de couteaux, de kalachnikovs et de bombes, tout le reste n'a plus aucun sens. Quels droits et quelles libertés dans le Califat et les Emirats, avec l'arbitraire le plus total et toutes les libertés confisquées ? Les droits de l'homme sont un tout, conçu pour l'homme libre, respectueux des autres et de leurs libertés et du minimum républicain garant du vivre-ensemble.
Dans la hiérarchie des valeurs (et sans pour autant plaider pour la torture sanguinaire !), je conçois qu'il y ait des choix douloureux à faire (surtout pour un pays sans ressources et géostratégiquement très vulnérable comme le nôtre), car c'est dans l'intégrité de la Nation que toutes les autres ambitions humaines et sociales peuvent être envisageables.
Et que je sache, Amnesty international n'a pas parlé de crimes atroces contre l'Humanité, mais de dépassements et de dérangement des familles, ce qui est à mon sens un "prix acceptable" au regard de la perfidie de la menace et des individus dont il est question. Et comme je le suggère dans mon précédent commentaire, qu'on nous aide et qu'on nous apprenne les méthodes sécuritaires efficaces et humainement soutenables. Qu'on ne se limite pas à faire le constat, à nous accabler et à nous laisser livrés à nous-mêmes.
C'est peut-être mon côté sombre qui parle, mais je peux l'assumer. Depuis Tunis, comme ça pourrait être depuis n'importe quel endroit d'ailleurs.
Les tunisiens sont tout contents que les ONG internationales fassent la pluie et le beau temps dans leur pays, et ce même au péril de leurs vies et leur sécurité.
Ainsi des hommes, nous défendant bec et ongles, sur le front de la lutte contre le terrorisme sont tout simplement sacrifiés du fait du dernier rapport d'Amnesty International sous prétexte que la torture persiste dans notre pays post révolution de la brouette.
Il faut bien les cajoler, ceux qui nous rappellent notre jeunesse, pour garder nos postes et fonctions.
La révolte de la brouette n'a-t-elle pas commencé de la sorte, démettant les meilleurs magistrats et hauts cadres sécuritaires par une horde de droit de l'hommistes affairistes et de ministres médiocres en manque de connaissance de la gestion de la chose publique tels Ben Sedrine, Farhat RAJHI et leurs acolytes.