Le comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CSDHLF) a dénoncé, dans un communiqué diffusé ce vendredi 24 mai 2019, les violations des libertés individuelles observées durant le mois de ramadan.
Le comité a appelé au respect de la Constitution de janvier 2014, qui garantit la liberté de conscience, précisant que le principe de respect des minorités, et donc éventuellement des non-jeûneurs, est le premier devoir de la majorité. Il a condamné les déclarations des responsables du ministère de l’Intérieur qui justifient les descentes effectuées sur les cafés et restaurants ouverts durant le moins saint par la nécessité d’arrêter des criminels recherchés, estimant que de tels propos insinuent que les espaces ouverts sont des nids de criminels.
Le comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a appelé le gouvernement et les autorités judiciaires à assumer leurs responsabilités pour mettre fin à ces agissements et à poursuivre les responsables. Il a également appelé le pouvoir législatif à faire en sorte que les textes de loi soient en cohérence avec la constitution et à promulguer le code des libertés individuelles.
M.B.Z
Commentaires (2)
CommenterIL SERAIT TEMPS D EN FINIR
Pays invivable
L'islam est le refuge de tous les hypocrites du monde... le bon dieu est si faible qu'il a besoin de Rchid, Bhiri, Yamina et l'autre vendeur de légumes pour obliger les gens à appliquer ses lois devine!