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jeudi 28 mars 2024
Heure de Tunis : 15:50
Chroniques
Le ciel est bleu et les oiseaux gazouillent à l'avenue
01/04/2015 | 15:59
5 min

 

Quatre ans après la révolution, la Tunisie va bien. Notre pays se remet doucement des secousses induites par la révolution mais aussi par ces années de gouvernance de la troïka, et les champs dans lesquels le succès est palpable sont nombreux.
D’abord, le chômage, l’un des principaux vecteurs de la révolution, est en passe d’être éradiqué et le plein-emploi n’est plus un concept économique idéaliste. La croissance réalisée par la Tunisie lui a permis de résorber un nombre impressionnant de chômeurs. Le pays a pu bénéficier de l’élan mondial de sympathie pour attirer les investissements étrangers. Ces investissements ont été facilités par la lutte acharnée contre la corruption, d’un côté, et la réforme profonde de l’administration, de l’autre.

 

Sous l’égide d’un président clairvoyant, poli et fonceur, j’ai nommé Béji Caïd Essebsi, nous avons pu redresser la barre en quelques mois. On ne peut évoquer le président sans mentionner la lutte acharnée qu’il mène contre le népotisme et le clientélisme. Finis les postes attribués par connivence ! Finis les complots de couloir et la rétention d’information ! Aujourd’hui, nous naviguons dans la transparence la plus totale grâce à ce président.
On se doit également d’évoquer l’Assemblée des représentants du peuple qui se démène comme un diable. Depuis les élections, nos représentants travaillent sans relâche, nuit et jour, pour donner naissance aux lois qui permettront de réguler le pays. Plus de place aux joutes verbales et à l’exposition médiatique outrancière. D’ailleurs, la présidence de la commission des finances n’était qu’un simple petit malentendu, rien de plus. A côté de ça, des réformes de fond ont été rendues possibles grâce au travail acharné des élus qui, soit dit en passant, ont tous accepté de revoir leurs émoluments à la baisse vu la situation difficile des finances de l’Etat.

 

La cheville ouvrière qui a permis que toutes ces réformes soient appliquées sur le terrain est, évidemment, le chef du gouvernement Habib Essid. Distingué, charismatique et éloquent, le chef du gouvernement a su donner l’impulsion nécessaire pour remettre le pays sur les rails. Cela s’est vu, d’abord, lors de la constitution de son équipe gouvernementale. Aucune place n’a été faite aux calculs partisans et au partage des portefeuilles selon les connivences politiciennes de l’époque. Le seul critère retenu par Habib Essid à ce moment là était la compétence. C’est d’ailleurs la raison qui explique que la majorité des ministres nommés sont des experts et des sommités dans leurs domaines respectifs.
Comment parler de la merveilleuse situation du pays sans évoquer la justice ? Ce n’était pas gagné d’avance mais nos leaders ont réussi à purger la justice tunisienne de ses maux. Les juges corrompus ont tous été traduits devant la justice tunisienne. L’instance Vérité & Dignité a été attribuée à une personnalité neutre, compétente et efficace, ce qui permet aujourd’hui au peuple tunisien de se réconcilier avec son Histoire. Sur le plan pratique, les procès se font dans des délais raisonnables, en application de la Constitution, avec la garantie de l’impartialité du juge. Fini le temps où les avocats servaient d’intermédiaires pour graisser la patte à certains juges ! Fini le temps où l’exécutif pouvait influencer le cours de la justice ! Finies, aussi, les convocations du vendredi qui servaient de « carton jaune » aux personnes priées de se présenter au Gorjani. Désormais, chaque citoyen peut faire appel à la justice en toute quiétude ce qui a mis fin aux petits arrangements et aux dessous de table.

 

Une autre performance, et non des moindres, a été réalisée. L’éradication du terrorisme. Outre le plan sécuritaire, un énorme travail de sensibilisation a été fait par les autorités. Le fait que le chômage n’existe presque plus en plus de l’amélioration palpable de la situation sociale dans le pays ont permis d’assécher les sources possibles de terroristes en herbe. Il faut ajouter à cela le fait que la Banque centrale de Tunisie surveille de près tous les financements étrangers de certaines associations tunisiennes. Ceci a permis de mettre un terme à l’embrigadement des jeunes et au financement de leurs voyages en Syrie, en Libye ou en Irak. Par ailleurs, au niveau littéraire et culturel, l’élite du pays livre un combat acharné contre les pensées rétrogrades et les tenants du fondamentalisme n’ont plus de tribune pour s’exprimer. D’ailleurs, à ce propos, il faut saluer les efforts du ministère des Affaires religieuses qui est parvenu à reprendre le contrôle de l’ensemble des mosquées tunisiennes en un temps record. Aucun prêche intégriste n’est désormais entendu du haut des perchoirs tunisiens. Tous les imams qui se sont livrés, par le passé, à ce type de pratique sont entendus par la justice pour répondre de leurs actes tout en révélant leurs financements.

 

Au niveau social, il est devenu rare que l’on entende parler d’une grève. L’ensemble des Tunisiens a compris que la période est délicate et que les revendications sociales, même justifiées, ne doivent pas forcément donner lieu au gel de leur activité, entravant ainsi la marche du pays. C’est ce que l’UGTT a compris. La centrale syndicale choisit, désormais, avec parcimonie les grèves qu’elle soutient et qu’elle encourage. Aujourd’hui, les négociations de ce type sont assimilables à des pourparlers responsables et en aucun cas, le choix de l’escalade n’est fait.

 

En définitive, tout va bien dans le meilleur des mondes en Tunisie. Certes, il reste quelques pas à faire pour atteindre le niveau du Japon, par exemple, mais ça ne saurait tarder. La Tunisie est désormais ce havre de paix et de progrès que tous les manifestants du 14-Janvier 2011 espéraient voir.

 

Maintenant revenons à la réalité… Blague du 1er avril à part, la situation tunisienne est pour le moins inquiétante. L’Etat ne s’est pas encore engagé dans certaines mesures nécessaires et on est encore dans le royaume de la petite phrase et de la mesure cosmétique. Outre quelques trop rares ministres, le gouvernement reste timoré et son chef semble ne pas savoir où donner de la tête. On est le 1er avril 2015 et le chemin est encore long.

01/04/2015 | 15:59
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Commentaires (9) Commenter
j'ajoute...
realiste
| 02-04-2015 12:18
Selon une étude de l'association tunisienne de lutte contre la corruption, la moyenne du temps de travail pour un  fonctionnaire tunisien ne dépasse pas les 8 minutes par jour, cette moyenne est largement en deçà des moyennes à l'étranger. Les jours de travail sont  de 105 jours sur 365. 
La même étude publiée par le journal Adhamir le 2 avril 2015, a dévoilé  que le taux d'absentéisme des fonctionnaires de l'administration tunisienne s'est élevé à 60% alors que le taux des fonctionnaires présents de façon légale sur les lieux de leur travail et dont l'esprit est ailleurs s'élève à 80%. 
Selon les statistiques sur le rendement du fonctionnaire tunisien, un fonctionnaire sur 5 seulement travaille et le reste se contente d'une présence physique uniquement. Les pertes ont été évaluées à un million 86 mille jours de travail en raison des absences.

90% d'absentéisme dans le secteur public 
Le président de l'association de lutte contre la corruption, Brahim Missaoui a déclaré au journal Al Dhamir que le taux d'absentéisme dans le secteur public a atteint 90% alors que dans le privé ne dépasse pas les 10%. Dans le secteur public le taux des femmes qui s'absentent dépasse celui des hommes. 
Il a ajouté que l'administration tunisienne souffre de l'augmentation du nombre de fonctionnaires ayant atteint 800 mille fonctionnaires et agent alors qu'elle n'a pas besoin de tout ce nombre. Cet encombrement est la raison principale du manque de fiabilité de l'administration et son incapacité  à maîtriser ses fonctionnaires 
Mouna de Tazarka pour Jamel aussi de Tazarka
Mouna
| 01-04-2015 21:29
Merci Jamel, pour le partage de vos connaissances!

https://www.youtube.com/watch?v=zFwaRmpzvjo
Oubliez la Perfection et surtout Agir!
Dr. Jamel Tazarki
| 01-04-2015 19:51
Le manque d'inspiration, c'est apparemment le mal de notre société tunisienne: se retrouver devant son écran d'ordinateur ou sa feuille blanche' et de n'avoir aucune inspiration, une idée qui pourrait améliorer notre situation socio-économique!

On cherche dans sa tête, on réfléchit, certains fument une dizaine de cigarettes, on se lève pour marcher, on imagine des idées par centaines, mais aucune ne résiste à l'autocensure ou le jugement d'insuffisance.

Voilà déjà 4 ans (depuis la révolution du jasmin) que l'on cherche et que l'on ne trouve rien, en un mot, on n'a pas encore avancé!

Perfectionnisme et attente, voilà les deux raisons qui nous empêchent d'avancer !

Aujourd'hui, je vous invite d'oublier la perfection et surtout d'agir! Oui, je vous invite de faire et de refaire ce qu'il faut faire même à partir de la médiocrité.

Oui, il nous faut une base, même du mauvais travail, pour pouvoir ajuster, changer, améliorer jusqu'à la perfection.

Il est évident que si nous cherchions la perfection tout de suite, on ne réussirait jamais. La médiocrité fait partie du processus de création sur le chemin de la perfection.

Mon Prof. de math, au lycée secondaire, me disait: "Jamel, l'essentiel est de partir de quelque chose, même si c'est une fausse idée, l'inspiration ne naît pas comme ça, il faut la provoquer un peu comme la chance. Il est plus facile de rectifier un idée que de la créer"

@A ceux qui cherchent des projets informatiques et de l'inspiration:
Je vais mettre à la disposition des universitaires tunisiens des projets informatiques qu'ils pourraient réaliser à partir de la Tunisie. Dans le fichier suivant vous trouvez tout ce qu'il faut afin de réaliser un logiciel du domaine des pronostics: http://www.go4tunisia.de/PDF/Pronostics_excerpt.pdf

Il y aura beaucoup d'autres projets, beaucoup d'autres fichiers et beaucoup d'idées

Dr. Jamel Tazarki
JOHN WAYNE-ALERTE ROUGE : YEMEN, LA GUERRE DE CENTS ANS ! (1)
JOHN WAYNE
| 01-04-2015 19:38
INTRODUCTION :
L'heure est grave.
Non pas seulement parce que vos jours sont comptés en peuple de traitres vu les milliers de Djihadistes qui s'empressent vers la frontière Tuniso-Libyenne en espérant faire de simples bouchées de vos tronches hirsutes de peuple a l'âme colonisée. Des Djihadistes qui en passant ne craindront guère ces haleines fétides que vous soufflez sans aucune pudeur sur la ligne de métro Le Bardo-Tunis.
Mais parce que mes services secrets accusent réception d'informations inédites et non-disponibles dans les medias usuelles dont vous vous régalez en peuple dépassé par les évènements.
Le Pakistan aurait signé une entente octroyant des missiles nucléaires à la Turquie d'Erdogan et à l'Arabie Saoudite du roi Salman en cas de menaces graves des leurs pays et régimes respectifs. Ces ententes stipulent que de telles ogives nucléaires seront utilisées par ces deux pays de l'Islam radical en cas d'atteinte à l'intégrité de leurs territoires mais aussi en cas d'attaques aux missiles balistiques transportant des têtes explosives conventionnelles.
Le message est clair. Si Bashar Al Assad en venait à utiliser ses missiles Iskander de nouvelle génération fournis par la Russie contre des villes peuplées de gueux comme Ankara ou Istanbul, Damas serait rayé de la mappemonde par un missile fabriqué par un gueux Pakistanais aux apparences de clochard et aux aisselles irrespirables, mais détenant un PhD de Harvard. Un missile qui porterait toutefois la signature de cet autre gueux islamiste nommé Erdogan.
Entre fanatiques de l'Islam, il existe une solidarité morbide à laquelle Washington, elle-même une force islamo-sioniste, ne semble guère s'opposer.
«Détruisez les peuples Arabes et allez au paradis » semble dire la Bible telle qu'interprétée par les néo-conservateurs Américains et leurs Pasteurs gros et gras du Sud des Etats Unis et dont les cheveux sont en général teints en jaune sale.
Et comme je vous l'ai mentionné dans mon article « NATION TUNISIENNE : LA GUERRE DE JOHN WAYNE », le seul espoir de survie de la Nation Tunisienne face à des régimes baignant dans l'Islam fanatique, sera la transformation de la Tunisie en une base nucléaire Russe qui pourra faire face à une invasion terrestre des forces travaillant pour les régimes Wahhabites d'Arabie et du Golfe.
Vos critiques émises a l'encontre de mon article prouvent encore une fois que les Tunisiens même avec des diplômes imposants, ne disposent guère d'un niveau intellectuel supérieur à celui de certaines tribus primitives de Nouvelle Calédonie et dont les tenues de villes sont réduites à des enveloppes phalliques confectionnées à partir de peaux de bêtes chassées à l'arc et aux flèches.
Pas de doute dans mon esprit, les Tunisiens en peuple de gueux auront bel et bien détruit le monde Arabe.
Non pas seulement parce que des milliers d'entre eux l'un aussi hideux et sale que l'autre, combattent aux cotés de DAECH et s'en donnent à c'ur joie en décapitant et en brulant des innocents au nom de l'Islam et de son Prophète tout en pointant des index crasseux vers le ciel, mais parce que la révolution Tunisienne a en elle-même servi de mèche a cette poudrière potentielle qu'a toujours été le Moyen Orient.
Il existe toutefois en histoire et dans l'univers de façon générale, une loi naturelle et puissante qui fait que les peuples sèment ce qu'ils récoltent.
Les attentats du Bardo sont un exemple et ne sont hélas que le début d'une longue histoire d'amour entre les Tunisiens et DAECH.
Le clou du spectacle sera des avions bourrés de TNT s'écrasant sur la ville de Tunis et qui auront décollé de pistes de fortune des régions environnant Derna ou Benghazi.

JOHN WAYNE-ALERTE ROUGE : YEMEN, LA GUERRE DE CENTS ANS ! (2)
JOHN WAYNE
| 01-04-2015 19:38
YEMEN : LE DEBUT DE LA FIN
En orphelin de Bourguiba et en flic de Ben Ali a la retraite, je suis avec passion les évènements actuels qui ont fait du Moyen Orient un brasier géant.
Pas seulement la guerre de Bashar Al Assad, mais le conflit du Yémen dont les conséquences seront bien sur tragiques en vies humaines.
Le Yémen représente le plus grave conflit depuis le début du printemps Arabe.
Pourquoi ?
Et la réponse est que ce conflit implique des dizaines de pays et de puissances militaires à la fois et pourrait dégénérer en une troisième guerre mondiale limitée à une zone terrestre s'étendant de Tunis à Sanaa en passant par Damas et Le Caire.
La guerre du Yémen est une consécration des révolutions Arabes car ce conflit pourrait aboutir à une destruction globale et généralisée du monde Arabe mais surtout à des évènements programmés depuis une décennie au moins et qui sont inévitables en théorie si l'on comprend la stratégie militaire d'Israël depuis sa création en 1948. Israël est le pays spécialisé en guerres préventives, le meilleur exemple étant la guerre des six jours.
La guerre du Yémen est une guerre opposant Chiites aux Sunnites et donc deux puissances régionales, à savoir l'Iran d'un côté, et l'Arabie Saoudite et ses alliés Sunnites du Caire à Ankara d'un autre côté.
Une telle guerre sectaire affaiblirait ces deux puissances et ouvrirait la porte a un évènement que l'on attend depuis longtemps et qui d'après mes services secrets est en phase de préparation finale surtout depuis les pseudo-accords sur le nucléaire entre Téhéran et Washington :
La destruction des infrastructures nucléaires de l'Iran par Israël !
Faisons maintenant une analyse simple des forces en présence et des motifs du conflit ce qui nous permettra d'en prédire les conséquences et éventuellement l'issue.

LES PUISSANCES ET LEURS LEADERS :
La faction Sunnite Yéménite est soutenue par plusieurs puissances régionales ce qui en ajoute en gravité et en durée potentielle au conflit.
L'homme qui aura ordonné le début du conflit est le roi Salman d'Arabie Saoudite. L'homme en question a pu rallier à cette intervention le roi Abdullah de Jordanie, le Président Egyptien Al Sissi, Le Cheikh Bin Zayed des Emirats Arabes Unis, et l'émir du Qatar Al Thani. A cette alliance s'ajoute le Pakistan de Nawaz Sharif et la Turquie d'Erdogan.
Le Bahreïn aurait rejoint cette coalition très récemment et cela selon mes services secrets et leur vétuste base anti-coloniale du Bardo.
Il s'agit donc de la coalition Sunnite.
Du coté Chiite, nous retrouvons la Syrie de Bashar Al Assad, l'Iran, et le Hezbollah sans compter biens sur les forces Yéménites Chiites.
Nous avons donc en présence 7 armées sunnites combattant environ 4 armées Chiites.
L'on comprend donc pourquoi les Israéliens accueillent avec joie un tel conflit qui dans le temps ne peut qu'affaiblir et même ruiner tous les pays concernés.
La guerre du Yémen est une guerre Iran-Irak en version plus grave et plus sanglante.




JOHN WAYNE-ALERTE ROUGE : YEMEN, LA GUERRE DE CENTS ANS ! (3)
JOHN WAYNE
| 01-04-2015 19:37
LES MUSULMANS : DES HORDES DE GUEUX BALLOTES PAR UNE POIGNEE DE SIONISTES VERREUX :
En primates à l'haleine fétide et aux aisselles velues, vous allez tout de suite me poser la question suivante : quelles sont les forces locales en conflit ?
Et ma réponse est que le Yémen comme tous les pays Arabes, est constitué de tribus et de sectes.
Les Chiites du Yémen appartiennent à la branche Zaydi et sont appelés les Houthi. Ils forment 42% de la population Yéménite et ont comme allié Téhéran.
Les sunnites forment 57% de la population Yéménite et ont comme grand allié Ryadh.
Les Houthi ont non seulement comme ennemis les sunnites Saoudiens mais les sunnites d'Al Qaeda qui en principe ont aussi comme ennemi l'Arabie Saoudite.
Sans compter DAECH qui menace l'Arabie Saoudite mais qui a aussi comme ennemi les Houthi Yéménites.
DAECH a récemment revendiqué l'attaque d'un commando suicide dans une mosquée de Sanaa et qui s'est soldée par des centaines de morts.
En règle générale dans l'histoire des hommes, plus un conflit a de forces antagonistes, et plus le conflit a des chances de durer dans le temps.
Pourquoi ?
Parce qu'un conflit a la complexité importante en termes de forces antagonistes rend un traité de paix difficile voire impossible à rédiger ou à signer.
Par exemple, les conflits des Balkans sont en général difficile à gérer car il existe de nombreuses minorités en présence ayant des intérêts divergents, ethniques ou religieux, d'où la difficulté à trouver une paix durable.

COMMENT CE PUGILAT A-T-IL DEBUTE ?
Depuis plusieurs mois, il existe au Yémen une insurrection Chiite représentée principalement par la minorité Houthi.
Celle-ci aurait gagné du terrain récemment allant même jusqu'à menacer le Palais Présidentiel lui-même d'où le Président Sunnite Abdul Rabah Mansur Hadi, reconnu par Washington, a dû être évacué par les services secrets Saoudiens vers un lieu sûr dans la ville d'Aden.
L'insurrection Chiite a reçu depuis des mois des armes grâce a un pont aérien organisé par Téhéran. Cette insurrection progressait au point ou les Houthi s'apprêtaient à prendre la ville de Sanaa.
Grace au leadership Iranien et a la présence d'officiers de l'armée Iranienne sur le sol, les Houthi progressaient vers deux villes clefs du Yémen dont la capture leur aurait garanti une prise totale du pays.
La stratégie des Houthi était simple :
Une colonne armée se dirigerait vers le Nord et prendrait le port stratégique de Hodeïda sur la mer rouge.
Tandis qu'une deuxième colonne qui avait déjà pris la ville de Taïz qui est la troisième ville du Yémen, s'apprêtait à prendre la ville d'Aden.




JOHN WAYNE-ALERTE ROUGE : YEMEN, LA GUERRE DE CENTS ANS ! (4)
JOHN WAYNE
| 01-04-2015 19:36
QUELS SONT LES ENJEUX PEUPLE DE GUEUX ?
Pourquoi le 26 Mars une coalition d'avions sunnites a-t-elle tenté de freiner la progression des Chiites en territoire Yéménite ?
Vos cerveaux rabougris de primates ont tout de suite compris que l'enjeu est énorme puisqu'il s'agit de protéger la libre circulation entre la mer rouge, le golfe Persique, et le canal de Suez, ce que la progression Chiite aurait menacé.
Voyez-vous, la situation est telle que 20000 pétroliers par an circulent entre le Golfe Persique et le canal de Suez en passant par la Mer Rouge et ce que les avions sunnites ont placé en priorité est cette libre circulation.
La région clef de tout le conflit s'appelle le détroit de Bâb Al Mandeb. C'est cet endroit stratégique sur la mer rouge que les avions Saoudiens ont bombardé pendant que les marines Egyptiens débarquaient par centaines.
Il s'agissait donc de protéger le passage de 5,5 millions de barils de pétrole par jour qui transitent à travers ce détroit.
Et donc grâce à vos cerveaux poids plume, vous avez compris également que si L'Iran qui contrôle le détroit d'Hormuz en venait à contrôler le détroit de Bâb El Mandeb grâce aux Chiites Yéménites, Téhéran gagnerait un contrôle total sur le système de ravitaillement qui existe entre la sixième flotte Américaine stationnée en Méditerranée et qui a veillé au déroulement du coup d'état de Carthage du 14 Janvier 2011, et la 5eme flotte Américaine qui se trouve principalement aux alentours des bases militaires Américaines des pays du Golfe.
Mais pis que ça, ce blocus Chiite aurait même menacé la circulation maritime stratégique d'Israël entre le port d'Eilat et l'Océan Indien.

LA VENGEANCE EST UN CASSE CROUTE AU THON QUI SE MANGE FROID :
L'homme derrière la victoire Chiite s'appelle Abdel Malik Al Houthi. Il est surnommé le « Hassan Nasrallah Yéménite. Il a comme fidèle allié le General Ahmed Ali Saleh, fils de l'ancien Président Yéménite Ali Abdullah Saleh.
Le général Ahmed Ali Saleh contrôle 80000 gardes républicains équipés d'avions, de tanks, et d'artillerie.
Les forces de Abdel Malik Al Houthi disposent d'un soutien illimité de Téhéran qui aurait instauré un pont aérien ce qui indique que malgré les bombardements sunnites, le Chiites pourrait bien continuer à gagner du terrain.
Cette guerre est une vengeance et un retour en force du Président Ali Abdullah Saleh que le Printemps Arabe a détrôné.
Comme il y aurait un jour en Tunisie un retour en force des Bénalistes suite à un déplacement du général Ben Ali vers la ville d'Alger d'où il pourrait guider une insurrection nationaliste en Tunisie.

CONCLUSION :
La guerre du Yémen constitue le conflit le plus grave depuis le début du printemps Arabe.
Les forces en présence mais surtout les enjeux sont énormes.
Il ne s'agit pas de régions comme la Libye ou l'Irak qu'Al Qaeda ou DACEH veulent conquérir a des fins politiques et de Califat, mais d'enjeux géostratégiques majeurs impliquant les plus grandes puissances de ce monde.
Il s'agit d'un duel a mort entre des tribus mais aussi entre des puissances régionales qui devrait culminer en un conflit généralisé et meurtrier.
Ce conflit pourrait donner à Israël l'opportunité rêvée d'anéantir en toute impunité et sur la base d'un affaiblissement des défenses de Téhéran, l'infrastructure nucléaire de l'Iran.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.







Yadh Ben Achour a vu juste!
DHEJ
| 01-04-2015 17:00
Abolir la constitution est la Tunisie ressemblerait à l'article!
Les bonnes commandes pour que l'article devienne réalité!
DHEJ
| 01-04-2015 16:50
Les jeux sont faits!