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Lazhar Akremi explique les raisons de sa démission
05/10/2015 | 13:16
2 min
Lazhar Akremi explique les raisons de sa démission

Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, en date de ce lundi 5 octobre 2015 publiée par Akher Khabar Online, Lazhar Akremi, explique les raisons de sa démission de son poste de ministre chargé des relations avec l’ARP.

 

Le dirigeant à Nidaa Tounes justifie, en effet, sa décision, par son incapacité, au vu des circonstances dans lesquelles il se trouve, à lutter contre la corruption. M. Akremi a même indiqué qu’il avait été mis à l’écart. « Voilà que des mois sont passés depuis que je suis installé dans ce bureau luxueux. On m’a dit que c’était la chambre à coucher du Bey. De plus, je me déplace en Mercedes, j’ai un salaire de ministre et des bons d’essence. J’assiste régulièrement chaque mercredi aux conseils ministériels. Mais, en même temps que tout cela, je me retrouve écarté, à dessein, de toutes les décisions et condamné à bouger dans un espace politique de la taille d’une cellule. Le but c’est de m’enlever toute crédibilité et m’obliger à la retraite politique », peut-on lire.

 

Au vu de cette situation, le dirigeant Nidaaiste estime qu’il ne peut accomplir, comme il se doit, la mission pour laquelle il a été désigné et honorer ses promesses électorales. Ainsi, il a préféré se retirer que de trahir son électorat. Lazhar Akremi critique, par ailleurs, les décisions et les nominations gouvernementales. « Nous apprenons ces mesures et ces désignations à travers les médias, sans en dire un mot ni faire de commentaire. En même temps, on me demande de défendre ces choix, parce que le gouvernement forme une équipe solidaire ? Et la gêne est plus grande quand les gens nous lancent : Mais vous êtes le parti au pouvoir », a-t-il écrit. Puis d’ajouter : « J’ai dénoncé toutes les injustices et me suis fait le porte-voix des opprimés, ceux qui subissent le système de corruption ».

 

A la fin de sa lettre, Lazhar Akremi s’est interrogé en ces termes : « Je me demande en toute honnêteté s’il y a vraiment une volonté de combattre la corruption ? Nous sommes dans un pays où l’économie parallèle représente 54% du PIB national. Je suis également convaincu que les personnes tyranniques ne peuvent mener une démocratie. Il en est de même pour la corruption. On ne peut y mettre un terme avec des dirigeants corrompus »

Cliquer ici pour lire l'intégralité de la lettre

E.Z.

05/10/2015 | 13:16
2 min
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Commentaires (27)

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takilas
| 07-10-2015 10:53
Non ! Il ne dit pas assez, car trop d'abus ont été constatés en flagrance durant les années de la troika ; et mieux vaut dire Ennahdha, d'ailleurs on se demande pourquoi, il y en a qui évitent de le préciser, et cela nous rappelle de précédentes phobies et inhibitions.
C'était, comme s'ils avaient ouverts la porte d'une nouvelle demeure qui leur est destinée d'avance, ou par on ne sait quel testament. Quoique ces avantages y demeurent ; réconciliation oblige !
Ceci n'est devenu valable (en ces temps) qu'en Tunisie, car soit on part à la retrait, ou bien on reprend le métier du c.v. initial.
M. Akremi ne l'a-t-il pas, en fin de compte insinué, en démontrant sa magnanimité à ce sujet, quant aux avantages « superflus » qu'il bénéficie. Les comparaisons, à ce sujet, sont rares, à moins lors des décennies anciennes ; à ceux qui comparent l'incomparable

TeTeM
| 06-10-2015 14:27
Il en dit trop ou pas assez! Qui sont les corrompus?

dinosaure
| 06-10-2015 13:58
Qu'il s'en va la TUNISIE n'a rien perdu.
Un ministre ne publie pas sa lettre démission dans un journal, c'est de
l'incompétence et de l'ignorance des rouages de l'état.

R.T.
| 06-10-2015 07:56
D'apparence le courant politique,actuel dans le pays ,ne se conforme pas avec ses convictions ? !

mounir13
| 05-10-2015 23:03
ne lachez rien, vous etes un bon homme politique avec plus de convictions et de valeurs que beaucoup de nidaistes. dites tout et on votera pour vous. ca suffit la langue de bois

Citoyen_H
| 05-10-2015 22:36

Il me semble que le abbou voulait briser les reins de certaines personnes (vengeance personnelle) qu'il avait dans le collimateur, chose qui lui avait été refusée.
Salutations

takilas
| 05-10-2015 21:01
Ce qui a été dit sur ce site par « watani à15h43' » ; et par «citoyen_H à 18 H 56' », entre autres est très exact ; sauf que M. Akremi a omis (volontairement) de mentionner que c'est Ennahdha qui gouverne indirectement le pays, et ce par la force et l'imposition (menaçante) des occidentaux et des U.S.A. ; même s'il l'a laissé le sous-entendre.
Si El Beji (Si Abassi aussi) le sait, et a essayé de bien faire pour ne pas envenimer l'atmosphère, en improvisant le mot (et l'action) de la réconciliation, et puis d'essayer certainement par la suite à mettre en application « par étapes » le programme ambitieux et juste de Nida Tounis, et ce malgré les menaces, le freinage et la mise des bâtons dans les roues par Ennahdha, qui n'ont jamais accepté leur défaite et bien d'autres' ; en commençant dès le 1er jour du nouveau gouvernement, comme par enchantement, de mener des campagnes de dénigrement pour provoquer des grèves et des blocages en tout point de vue de l'économie tunisienne ; une vraie traitrise antidémocratique.
Sans oublier que Si El Beji a essayé d'apaiser les tensions quant aux crimes (et les absences d'enquêtes), pas seulement de Lotfi Naguedh, mais de Chokri Belaid, de Mohamed Brahmi et de Socrates et autres'.
Par ailleurs, M. Akremi semble tomber dans l'exagération à vouloir défendre une région précise, ce qui n'est ni le moment ni la raison, d'invoquer ce cas précis ; car son rôle et le programme de Nida Tounis concerne un développement économique équilibré à toutes les régions. Donc, cela va de soit avec la neutralité de son parti dans son rôle gouvernementale, puisque son parti est démuni de toute initiative.
N.B. : prenons l'exemple des grèves sauvages organisées par les instituteurs. A-t-on organisée une enquête confidentielle auprès de ces instituteurs pour connaitre du moins, s'ils étaient favorables à ces grèves. Une étude statistique (par exemple) aurait pu être effectuée par Si Lazhar Akremi, entre autre études' ; et le chômage est ainsi évité par la force diplomatique ?!

Adel
| 05-10-2015 20:27
Bon débarras! C'etait un bon a rien. Je ne l'ai jamais vu faire qqchose d'utile.

DHEJ
| 05-10-2015 19:56
Ah si l'ami, il me rappelle un certain Mohamed ABBOU qui avait les memes causes de sa démission!


Amicalement

Alex niffer
| 05-10-2015 19:48
Dans notre cher pays le blanc n existe pas par contre, le plus blanc que blanc ça se trouve dans tous les coins des rues et à des prix imbattables.