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L'APTBEF s'indigne contre la taxation exceptionnelle votée au Parlement
10/12/2018 | 18:05
2 min
L'APTBEF s'indigne contre la taxation exceptionnelle votée au Parlement

L’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF) marque son désaccord sur le vote opéré à la Chambre des Représentants du Peuple durant la nuit du dimanche 9 décembre 2018 aggravant la taxation des revenus des banques et des établissements financiers par l’institution d’un impôt exceptionnel de 1% sur le chiffre d’affaires.


Cette mesure, qui n’a pas été approuvée par le gouvernement, vient en contradiction avec la stratégie arrêtée dans le cadre d’un consensus qui a retenu de ne pas inclure dans la loi des finances de l’année 2019 de nouvelles dispositions aboutissant à une augmentation des impôts. Cet impôt a été voté d’une manière surprenante sans aucune consultation préalable avec la profession bancaire et sans examen de ses effets sur l’équilibre financier des banques et établissements financiers.

 

Cette mesure intervient à un moment où le secteur bancaire et financier traverse une conjoncture difficile marquée notamment par un resserrement chronique de la liquidité imputé principalement au détournement des moyens de paiement vers le marché informel et à l’effet restrictif exercé par l’important déficit de la balance courante.

La situation de la liquidité et, partant, celle de la rentabilité, s’est aggravée par les dernières mesures prises par la Banque Centrale de Tunisie pour contenir le refinancement dans des niveaux compatibles avec la maîtrise de l’inflation. De plus, cette mesure vient augmenter les impôts déjà très élevés appliqués au système bancaire et financier, ce qui porte la pression fiscale du secteur à un nouveau record considéré parmi les plus élevé au monde.

En outre, l’argument présenté stipulant que cet impôt supplémentaire contribuera au règlement du déficit des régimes de retraite n’est pas convaincant. En effet, le redressement du régime des retraites demande des réformes structurelles profondes qui ont fait l’objet d’un projet de loi, actuellement en discussion dans les commissions spécialisées de la chambre des représentants du peuple.


L’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers demande avec insistance à l’Assemblée des Représentant du Peuple de revoir sa position et d’annuler cet impôt exceptionnel pour permettre aux banques et établissements financiers de continuer leur mission dans le financement de l’économie et de poursuivre leurs efforts de consolidation de leurs assises financières. Le Président de l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers


Communiqué

10/12/2018 | 18:05
2 min
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Commentaires (6)

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Mansour Lahyani
| 11-12-2018 18:01
On le disait entre nous, dans notre jeunesse : "il n'y a que la merda qui emmerde" - et vlan dans les gencives de celui qui vous a insulté ! C'est la même chose avec l'APTBEF : celle qui parle d'indignation est VRAIMENT INDIGNE ! A l'heure où les caisses des caisses sociales sont désespérément vides, et où des millions de braves citoyens tunisiens (et non-tunisiens) ne pourront bientôt plus taper utilement, l'APPBEF crie au charron, sans vergogne, parce qu'on va priver ses membres de 1% de leurs revenus, vous vous rendez bien compte : de 1% de leurs maigres revenus !!! Il faudra bientôt aller faire la quête pour l'ATPBEF dans les rues de Tunis et ses environs!

Bab ezzira
| 11-12-2018 13:40
SVP il faut lire ratios prudentiels et non jurisprudentiel (correction automatique opérée par word)
Merci

Bab ezzira
| 11-12-2018 11:28
La horde de la brouette sous l'égide du couple *** islamo-anarchiste et leurs sponsors cherche par tout moyen la destruction de la république.
Après avoir infecté l'administration comme infecte le virus du sida un corps humain, voilà qu'il s'attaque à l'économie nationale .
Aujourd'hui il s'attaque aux banques par divers moyen populistes pour briser cette colonne vertébrale de l'économie nationale..
En levant le secret professionnel sur les banques (l'année dernière) ils ont obligé les déposants à retirer leurs dépôts créant ainsi une surenchère sur les rares dépôts atteignant parfois une rémunération de TMM+ 3 ou 4 points pour satisfaire les nouveaux ratios jurisprudentiels très chers à Marouen Abassi comme le fameux LTD ou le Loan to deposit.
D'un autre coté on impose aux banques le respect du TIEX (le taux excessif) imposant aux banque suite à l'augmentation en continu du TMM de réduire leurs marges et commissions allant jusqu'à la vente à perte pour satisfaire les contraintes ci-dessus mentionnées.
On ouvre aussi les portes aux banques étrangères à venir s'installer en Tunisie dont plusieurs sont des antennes économiques pour leurs pays d'origines et aident même les bons investisseurs Tunisiens à quitter la Tunisie vers leurs pays. Il est à noter que le renseignement économique est plus dangereux pour la Tunisie que tous les autres types de renseignements vu les grabuges qu'il cause. (ti winnou illi yefhmek)
un exemple de la concurence déloyale imposée par ces banques étrangères: La BCT oblige les banques Tunisiennes à limiter le découvert pour leurs clients alors que certaines banques étrangères raflent ces clients en leurs offrant des découverts sans limites. Une forme de concurrence déloyale avec la complicité et l'approbation de l'autorité de tutelle.
Bref, beaucoup à dire mais l'espace est trop restreint : Une chose est sure entre le populisme et la traîtrise des députés et pseudo-politicards Tunisiens et l'ignorance manifeste ou complicité de l'actuel gouverneur de la BCT et ses sbires, les banques Tunisienne AGONISENT.
Le couple ***islamo-anarchistes et leurs sponsors étrangers ont compris qu'avec la chute des banques Tunisiennes, l'économie chutera et tout le pays sombrera cette fois ci à jamais.
NB1- SVP il est inutile de censurer le mot batard : Par batard j'entends le couple contre nature aux idées divergentes mais aux objectifs communs qui sont la destruction des fondements de la république Tunisienne.
NB2- Ceux qui cherche la destruction de l'Iraq, le Yémen, la Lybie, La Syrie n'ont pas besoin de recourir à Daéch mais plutôt au service de ce couple batard islamo-anarchiste.
NB3- Si le peuple n'arrive pas à diagnostiquer ses vrais malheurs il sera contraint de vivre le restant de sa triste vie dans le malheur sous l'emprise de ce couple batard et leurs sponsors étrangers.

Tounsi
| 11-12-2018 08:28
'Cette mesure intervient à un moment où le secteur bancaire et financier traverse une conjoncture difficile marquée notamment par un resserrement chronique de la liquidité imputé principalement au détournement des moyens de paiement vers le marché informel et à l'effet restrictif exercé par l'important déficit de la balance courante'.
HaHa la belle blague, le secteur bancaire s'est rempli les poches; La BIAT a vu son résultat net croître de 13% en 2017 et 25% en 2016. Le PNB a augmenté de 18% et 11% sur les mêmes périodes. Ils ont profité à fond de la hausse des taux et des émissions de dette l'Etat, alors ce n'est qu'un retour naturel des choses qu'ils soient ponctionnés un petit peu.
Toujours pour le cas de la BIAT, et sur l'exercice 2017, 1% du CA (PNB) c'est 7Md pour un résultat net de 214Md, ce qui représente 3%. Pour Attijari et en faisant les mêmes calculs, l'impact ressort à 2.8%. Il est de 5% pour l'UBCI, 3.3% pour l'UIB, 2% pour la BT.

Microbio
| 10-12-2018 18:52
Etant donné que les banques enregistrent des taux de croissance à deux chiffres et depuis des années,, alors ce 1% c´est pas trop démandé et c´est même ridicule!

el manchou
| 10-12-2018 18:31
L'ex MTI ( ennahdha ) a besoin d'argent frais pour financer les compensations promises aux poseurs de bombes de Sousse et Monastir.