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L’Apii dresse un état des lieux du réseau national des pépinières d’entreprises
27/09/2018 | 16:02
3 min
L’Apii dresse un état des lieux du réseau national des pépinières d’entreprises

 

 

La révision de la mission du réseau national des pépinières d’entreprises (RNPE) était le thème d’une conférence organisée, ce jeudi 27 septembre 2018, par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii) au siège de l’Agence. La conférence a été, en effet, une occasion pour présenter un état des lieux de ce réseau dans le but d’optimiser son rôle ainsi que d’examiner les lacunes qui y existent afin de mieux y pallier.

 

Avec 28 pépinières implémentées dans tous les gouvernorats de la Tunisie, le réseau national se constitue des pépinières d’entreprises adossées aux Iset, des pépinières d’entreprises adossées aux écoles d’ingénieurs (Enit, Insat, Enis, Ecole polytechnique de Tunis) ainsi que des pépinières d’entreprises implantées dans les technopôles.

 

Ces pépinières assurent diverses prestations couvrant tout le processus de création de projet offrant, par le biais d’un réseau étendu de collaborateurs, un accompagnement pré-création et post-création de l’entreprise où les promoteurs sont suivis. Elles assurent, ainsi, la sensibilisation à la création de l’entreprise en accueillant, informant et orientant les promoteurs ainsi que la formation à la création de l’entreprise à travers des sessions de formation adaptées aux besoins des jeunes créateurs. Ces sessions se font via un programme d’initiation à l’entrepreneuriat destiné à développer les compétences managériales des promoteurs.

 

Les pépinières assurent, par ailleurs, l’appui du financement de la création d’entreprise outre un appui logistique aux projets en démarrage à travers l’hébergement et ce notamment en fournissant des espaces de bureaux et des ateliers aménagés, des équipements bureautiques, des services communs ainsi qu’un appui à la promotion de l’entreprise à travers la participation aux salons et aux manifestations régionales et nationales.

 

Le conseil et l’accompagnement sont, de surcroît, garantis pendant le démarrage aussi bien qu’après la création de l’entreprise. Les promoteurs bénéficient, en effet, des séances d’expertise gratuites à travers les compétences mises à disposition à savoir les cadres de l’Apii, des experts financiers, juridiques et techniques ou encore des enseignants universitaires. Les domaines de l’accompagnement se composent de la validation de l’idée de projet en vérifiant sa faisabilité, de la préparation du plan d’affaires à travers une étude de marché ainsi que des études technique et financière et d’un appui financier et administratif.

900 promoteurs formés par an, plus de 600 accompagnés, plus de 180 études finalisées, entre 500 et 600 entreprises créées et 13% des entreprises accompagnées dont 60% sont des entreprises actives dans le secteur des services sont quelques réalisations des pépinières. Cependant, 50% uniquement des espaces d’hébergement sont occupés et il existe des entreprises qui sortent des pépinières. Leur taux de survie après 3 ans est évalué à 25%.

 

Néanmoins et malgré toutes ces dispositions, l’initiative entrepreneuriale témoigne d’une régression depuis 2009. Cela suscite la réflexion sur les offres d’accompagnement dupliquées, la concentration des offres d’accompagnement sur la phase de la pré-création, la complexité des métiers de l’accompagnement ainsi que sur l’absence de mécanismes clairs de l’accompagnement à l’innovation.

 

B.L.

 

 

27/09/2018 | 16:02
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Commentaires (3)

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J.trad
| 28-09-2018 09:12
'?a ne demande pas de gros investissements ,seulement un peu de volonté

J.trad
| 28-09-2018 09:08
Travaillez prenez de la peine ,c'est le fond qui manque le moins ,voilà le conseil du laboureur à ses enfants ,c'est un conseil universel ,il faut une exode dans l'autre sens , des villes vers la campagne ,voilà qui est arrivé un jours en Angleterre ,une ruée vers la terre ,nous allons fuir le goudron .

J.trad
| 28-09-2018 09:00
C'est que les ingénieurs agronomes doivent construire leurs châteaux sur les lieux de productions ,il faut envisager un tourisme rural (khobz ettabouna) il faut que les citoyens aillent le manger pendant les weekends sur place, achakchouka aussi ,el kosksi (elbarbari) ,errif ,errif,les enfants doivent toucher ,les moutons ,les volailles,ceuillir (azza3rour) ,planter les figues de barbarie,taquiner les ânes ,courir derrière les lapins ,et pourquoi pas saluer les chameaux ,regarder les bâches qui ruminent à langueur de journées pour fabriquer du lait ,sans grèves ,ni lamentations ,ni protestations ,je terminé par la tristesse de les voir ,égorgées pour nous nourrir.la vie est -elle un drâme ?!