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L'année 2018 : les économistes sont réalistes, mais optimistes
31/12/2017 | 18:30
7 min
L'année 2018 : les économistes sont réalistes, mais optimistes

 

Déficit budgétaire atteignant, fin octobre 2017, 4.42 MD contre 3.79 MD durant la même période en 2016, une dette publique s’élevant à 63.94 MD contre 52.7 l’année écoulée, des dépenses totales évaluées à 28MD contre 22.9 MD toujours en 2016 et un taux d’inflation dépassant les 6%... Des indicateurs qui reflètent, à première vue, une réalité morose de la situation de l’économie tunisienne. Mais pourquoi ne pas entamer la nouvelle année sur une note positive ?

 

Cette réalité est souvent décortiquée, analysée et interprétée par des experts en économie qui se montrent plutôt pessimistes et alarmistes lors de leurs passages sur les différents supports médiatiques.

Bien que l’on se doive d’être conscients et se montrer réalistes à l’égard de cette conjoncture, on a toutefois, préféré s’adresser à un nombre de ces experts afin de nous relever certains points favorables en matière d’économie, histoire de conclure cette année sur une note positive.

 

Continuer à se battre pour créer des emplois

Interrogée sur les points positifs en 2018, Wafa Laâmiri, présidente CJD Tunisie (Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise de Tunisie) nous a parlé des priorités du centre.

« Les jeunes dirigeants continueront à s’accrocher en 2018 et à se battre pour sauver et développer leurs entreprises, ainsi que pour créer des emplois. Le Centre des jeunes dirigeants appelle ses membres à un engagement responsable afin d’assurer une performance globale dans leurs entreprises, au niveau économique, social, sociétal et environnemental. Il vise à devenir un acteur majeur dans le développement économique et social du pays. Le thème de l’entreprise responsable est d’ailleurs, le thème choisi par le CJD pour son 12ème congrès national qui se tiendra le 6 avril 2018. », explique Mme Laâmiri.

 

Que la Tunisie ne soit plus jamais stigmatisée !

Quant à l’expert économique, Nabil Abdellatif, il a exprimé son souhait que l’année 2018 soit celle de la réforme et de la relance économique.

 « J’espère que la Tunisie ne figurera plus à partir du 23 janvier 2018 sur la liste noire des paradis fiscaux établie par l’Union européenne et j’espère qu’elle ne sera plus stigmatisée dans l’avenir. Par ailleurs, j’espère que certains dossiers importants seront finalement traités, notamment ceux portant sur les réformes économiques comme l’instauration d’un dialogue national ».  

Ce débat permettra, selon lui, de débloquer les arrangements que la Tunisie avait déjà faits avec les bailleurs de fonds étrangers. « J’espère également qu’on fournira plus d’efforts en matière de promotion de l’investissement au niveau de l’Instance nationale de l’investissement, ainsi que de voir plus d’efforts de la part de la Banque Centrale», a-t-il martelé.

 

La reprise ne se fera pas du jour au lendemain, mais les solutions existent

L’approche de l’économique Ezzedine Saidane, n’est pas si optimiste qui le voudrait. Pour lui il est très dur de dresser un tableau rose de la situation économique, quand tous les indicateurs renvoient à l’inverse : « Un taux de croissance économique atteignant 0.1% au 2ème trimestre de 2017 aussi bien qu’un déficit de la balance commerciale dépassant les 10MD pendant les 8 premiers mois de l’année, soit une aggravation de plus de 22% par rapport à la même période de 2016. » a-t-il affirmé.

« Prenons l’exemple du secteur agricole, on a enregistré un taux de croissance s’élevant à 2.5% se basant essentiellement sur des produits locaux et de qualité notamment l’huile d’olive et les dattes. C’est une bonne nouvelle, certes, mais en réalité, même avec ce taux, on n’arrive toujours pas à combler le déficit puisque le secteur de l’agriculture ne représente que 10% du PIB. En ce qui concerne la devise, on a enregistré 1.9% uniquement d’augmentation dans les revenus en devise alors que la Tunisie a témoigné de l’affluence d’environ 7 millions de touristes cette année. On a par ailleurs enregistré une hausse des investissements étrangers directs de 11.4%, cependant en pratique cela représente une baisse de 10% compte tenu de la dépréciation du dinar. Les chiffres relatifs à ces investissements, au tourisme, aux phosphates, etc sont souvent exprimés en dinars au lieu d’être exprimés en devise ce qui nous donne la fausse impression d’une revitalisation économique.» a-t-il ajouté.

M.Saidane a par conséquent, conclu que la reprise économique ne se fera pas du jour au lendemain, et que les solutions existent, mais il faut accepter de voir la réalité en face afin de pouvoir dresser un véritable diagnostic et engager de manière responsable le vrai sauvetage de la Tunisie, aussi bien que procéder à des réformes au niveau de la gestion et la masse salariale qui pèse lourdement sur l’économie tunisienne.

 

Un lancement prometteur de plusieurs projets en 2018

« Pour moi, le point positif qui m’a le plus marqué cette année est l’annonce du lancement d’un nombre de projets structurants dans le sud tunisien en 2018 par le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour. En effet, cela représente un bon pas vers la favorisation du développement régional et l’amélioration de la qualité de la vie des citoyens, cela visera également à soutenir et à accompagner les efforts déployés par les entreprises du secteur privé en matière de responsabilité sociétale. », explique Mohamed Mabrouk, expert économique, professeur universitaire à l’Ecole supérieure de la Statistique et de l’Analyse de l’Information (ESSAI) et ancien expert auprès de l’Institut tunisien des Etudes stratégiques (ITES).

Il s’agit en fait, de 3 projets. On trouve en premier lieu, le projet intégré de développement du désert qui va concerner la région de Remada. Une région qui manque d’infrastructure routière et électrique malgré sa richesse en eau et d’une importante nappe souterraine, ainsi que sa richesse en énergie solaire. Ce projet vise à promouvoir la production d’énergies renouvelables et à développer une agriculture désertique biologique, dans l’objectif d’optimiser la contribution du gouvernorat de Tataouine à la croissance économique, à la création d’emplois, et à fixer la population afin de sécuriser les frontières. Ce gouvernorat bénéficiera par ailleurs, du raccordement au gaz naturel dans le cadre d’un projet financé par l’ETAP.

Le 2ème projet, relève l’expert, concerne les centres miniers et a pour but d’améliorer la qualité de vie des habitants des régions minières à travers la délocalisation des laveries des centres miniers de Metlaoui, Redayef, Om Laarayes et Mdhila, en dehors des villes. Il consiste également à la construction d’une centrale de dessalement d’eau qui permettrait aux eaux dessalées d’être ramenées dans les centres miniers pour préserver les nappes souterraines et développer l’activité agricole.

Au final, le 3ème projet vise à atténuer les niveaux de pollution atteints dans le gouvernorat de Gabès et ce par la délocalisation des unités de production polluantes dans ce gouvernorat. D’autres projets relatifs au développement des énergies renouvelables sont également envisagés dans les régions de Kébili, Tozeur, Kasserine et Sidi Bouzid.

 

Les prévisions augurent une croissance de 2,2%

Mohamed Mabrouk a par ailleurs indiqué que le budget de l’Etat est estimé à 35.851 MD, soit une hausse de 4.3% par rapport à 2017. « Face à cette hausse, le déficit budgétaire restera en dessous de la barre de 5%, sachant que les prévisions de 2018 augurent d’une croissance de 2,2% ».

Pour ce qui est des secteurs vitaux, notamment le secteur de l’agriculture, l’expert précise qu’on  s’attend à une croissance de l’ordre de 10.9% en 2018 avec la hausse des recettes de l’exportation de plusieurs produits agricoles tels que les agrumes, l’huile d’olive ou encore les dattes, ce qui devraient dépasser pour la première fois les recettes du secteur touristique.

 

Malgré ces chiffres prometteurs, les experts économiques tirent encore la sonnette d’alarme quant à la fragilité de la situation économique et financière du pays. En effet, l’économie tunisienne présente, 6 ans après le déclenchement de la révolution, de nombreuses vulnérabilités qui pèsent sur sa croissance. Le déficit budgétaire chronique et la forte dépréciation du dinar ne font qu’alimenter davantage la dette publique.

Il devient de ce fait, urgent dans un contexte social difficile, d’adopter et de mettre en œuvre de vraies réformes concertées afin de consolider les perspectives économiques, transcendant les tractions politiques et relancer la croissance à 5% comme espéré en 2020.

 

L’année 2018 sera cruciale, il est donc impératif d’éviter l’enlisement dans la crise économique par l’adoption des politiques économiques loin de toute décision impulsive et de toute stratégie erronée.

Ainsi, la reprise de la croissance et de l’investissement, la stabilisation macroéconomique et l’accélération du rythme des réformes et la lutte contre le chômage demeurent les plus grands défis à relever et devraient susciter l’attention du gouvernement vu qu’ils représentent des dossiers prioritaires.

La Tunisie a indubitablement, réalisé des avancées au niveau de la transition politique, mais la transition économique reste incertaine. Espérons que l’année 2018 nous offrira une opportunité pour sortir du gouffre et redresser la donne économique.

 

Boutheïna Laâtar

31/12/2017 | 18:30
7 min
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Commentaires (20)

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mjr
| 03-01-2018 21:05
Si le paysage politique ne s'éclaircit pas l'économie ne redémarrera pas.
C'est le système politique qui donne les orientations économiques.Le retour de la confiance entre les citoyens et le système politique est d'autre part une nécessité pour un redémarrage.

Najib
| 02-01-2018 17:10
Pour lui 2018 sera plus catastrophique que les années précédentes et que le gouvernement a menti au peuple et qu'il est incapable de faire mieux . On se demande s'il n'est pas le porte parole de Hamma Hammami , car , tous les deux , ils dénigrent le pouvoir usant les mêmes propos .

Léon
| 02-01-2018 12:28
Il y a deux genres d'économistes: Ceux qui ont étudié l'économie et ceux qui la font. Le rôle des premiers est celui de commenter, d'analyser et d'étudier l'oeuvre des seconds.
Les premiers sont confrontés au pire ennemi de la connaissance; à savoir le fait de croire qu'ils savent. Alors que de par leurs études, ils ne savent, de facto, que très peu de choses, et quasiment rien quant aux initiatives en cas de "saturation du système" qu'ils ont appris à l'université.
Souvent, ils se contentent de calculs et de thèses de plus en plus pointues, souvent inutiles, improductives, voire néfastes à l'économie d'un pays.
Le peu d'histoire qu'ils apprennent durant leurs études, est peut-être la seule chose utile que peuvent présenter ces gens-là.
Le recul des seconds, souvent venus d'autres horizons, est bien plus utile, bien plus constructif et s'oppose à la prétention de savoir habitant les premiers.
Je parle bien sûr du nouveau cru d'économistes, ceux qu'à cultivé l'université par milliers, et non des "anciens" qui ont fait les jours heureux de la Tunisie souveraine. Ces derniers étaient "réfléchis" et savaient prendre des initiatives.

Les économistes les plus talentueux, sont au mieux "utilisés" dans les pays développés pour mettre en place un programme organisé par les seconds genre d'économistes, à savoir les visionnaires et les vrais hommes d'état.
Un Homme d'état, çà n'est ni des études (comme le pensent les gueux qui ont eu tout le loisir de constater la stérilité de leurs hauts diplômés), ni un idéologue (les idéologies sont une calamités pour l'humanité).
Un Homme d'état est un "évènement rare" dans la vie des nations; comme l'ont été Bourguiba et son digne successeur Ben Ali.
Les économistes étaient à leur service; et rien de plus. Le seul économiste tunisien que je connaisse et qui avait l'envergure d'un Homme d'état était le regretté Hédi Nouira.
Il faut dire que les personnes issues du seul militantisme qui vaille, à savoir celui de la souveraineté du pays, sont les plus à même de faire partie de ces "évènements rares"; à savoir les hommes d'état.
Notre pays est une parfaite caricature de ces économistes nouveaux "qui savent". La Tunisie pullule de ces gens-là, mais personne n'a de vraie solution pour le pays. Ils s'y sont tous essayés, mais en vain! (Dimassi.....)
Ne serait-ce qu'un programme ou un espoir de sorte de crise. Rien! Et ce en dépit des moyens mis en oeuvre par le FMI et une Europe très inquiète du devenir de ce pays.
À un certain moment, il était même évident qu'on leur a demandé de lever le pied et de jouer le rôle de figurant et de marionnette dans les programmes mis en oeuvre par le FMI et l'UE.
Se mettant à l'évidence au bout de quelques années d'essais sur le dos de leur pays, nos grands connaisseurs ont essayé de leur mieux, de retrouver la situation de 2010; situation que les hordes sont sorties par villes entières pour dénoncer, dans un manque manifeste de "Hamd", dont ils auront la réponse immédiate par le verset 11é de la sourate des abeilles.
Aujourd'hui, ils sont obligés du FMI, elle même tributaire des pays qui les ont manipulés. Peut-on parler de souveraineté dans ce cas? L'économie d'un pays n'a de sens que lorsque ce pays est souverain. Sinon cela s'appelle du "protectorat économique". Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose?

Avec ce qui se passe aujourd'hui en Iran, avec ces mêmes hordes manipulées qui sortent dans la rue, cultivant l'espoir des ennemis du monde musulman, de voir l'axe syro-iranien brisé et les desseins du Grand Israël enfin réalisé, j'espère que les tunisiens commencent à comprendre ce qui leur est arrivé.
Bien que je ne connais pas meilleur peuple que le peuple tunisien qui sache bien analyser ce qui arrive aux autres, mais jamais ce qui arrive chez eux.

LÉON, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Blu
| 02-01-2018 07:28
"Nous avons les meilleurs médecins du monde. Il est temps d'exporter nos services médicaux" ! Que voulez vous dire ? vous voulez encourager les meilleurs médecins du monde à quitter le pays et qui soignera les tunisiens ?

Zohra
| 01-01-2018 21:07
Merci beaucoup pour cette vidéo j'ai les larmes aux yeux, qu'est-ce que j'aime cet endroit.

Merci encore

Dr. Jamel Tazarki
| 01-01-2018 20:13
Pour 2018, je vous souhaite une bonne santé, l'amour de vos proches et de vos amis, et une pleine réussite dans tout ce que vous entreprendrez.


Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 01-01-2018 20:03
Très Chère Compatriote Zohra,
que le bonheur, la santé soient au rendez-vous au sein de votre foyer pour l'année 2018. Je souhaite que ce Nouvel An vous apporte tout le bonheur que vous méritez. Bonne et heureuse année 2018!

Très Cordialement

Jamel


Tazarka plage:
https://www.youtube.com/watch?v=2Mh_ohJildk

DHEJ
| 01-01-2018 16:21
Et je crois savoir que ZABA faisait un taux de croissance de plus de 5% projeté par le GAMIN en l'an 2020... ET pourtant la Tunisie a connu la merdolation... alors quel est l'avenir du pays Avec un TC de 2%???


Plus de chômage, plus de pauvreté et et PERTURBATIONS SOCIALES en vue!



Dr. Jamel Tazarki
| 01-01-2018 12:25
1) Je redonne un passage de l'article sur le lien suivant,
http://www.businessnews.com.tn/lhuile-dolive-devient-un-produit-de-luxe-pour-le-tunisien,519,75678,3

"Aujourd'hui, un baril de pétrole contient 159 litres et coûte 58 dollars. Le même baril rempli d'huile d'olive extra vierge vaudrait 636 dollars sur le marché international. En 2020, la Tunisie aura dépassé les 100 millions de plants d'oliviers, une source de richesses renouvelables à l'infini qui reste encore malgré tout, peu exploitée. Au-delà des retombées financières, « l'or jaune », dont les vertus pour la santé sont innombrables, est en train de céder la place à des substituts peu salutaires dans les plats des Tunisiens et tout ça, pour une question de coût."

==> faux calculs!

2) Je voudrais rappeler que les pays méditerranéens produisent 98% de la production mondiale d'huile d'olive et en consomment l'essentiel (autour de 80%), ce qui réduit la part des échanges inter-régionaux, voir le lien
https://www.planetoscope.com/Commerce/1244-production-d-huile-d-olive-dans-le-monde.html

3) De même je donne un passage de l'article "Samir Taïeb préside l'ouverture de la Conférence sur l'organisation oléicole » paru sur Business News le 14/07/2017: ==>
"Samir Taïeb a expliqué que le développement des cultures dans le nord du pays est une priorité pour le ministère et que 2 millions d'oliviers y seront plantés dans les prochaines années."

===>
Ce que je pense :
1) ça ne fait aucun sens de planter deux millions d'oliviers au nord de la Tunisie, car on n'aura jamais la qualité de notre huile d'olive du Sahel tunisien exigée par nos clients à l'échelle internationale. C'est une très grande faute de remplacer la culture des céréales par celle des oliviers au nord de la Tunisie. Je vous propose de faire une étude sérieuse avant de vous engager dans une opération désastreuse pour l'économie tunisienne et pour tous les Tunisiens (j'ai besoin de 1.5 Kg de pain mais seulement d'une petite cuillère d'huile d'olive par jour ==> alors, laissons le nord pour la culture des céréales et le Sahel pour les oliviers).

2) Le problème de l'huile d'olive est évident, elle ne possède qu'une seule double liaison chimique sur sa chaîne carbonique (elle est mono-insaturée):

https://www.infirmiers.com/images/etudiants-en-ifsi/cours/biologie-fondamentale/biologie-acides-gras.jpg

Alors que les huiles riches en Omega3 ont trois doubles liaisons sur leur chaîne carbonique:
http://mundoeducacao.bol.uol.com.br/upload/conteudo/omega-3-e-omega-6.jpg


3) L'Oméga 3 est indispensable au bon fonctionnement cardio-vasculaire. Je donne l'exemple de L'huile de Lin, de la famille botanique des Linacées, est une des plus riches en Oméga3 avec une teneur supérieure à 50%. Cet acide gras est insuffisamment présent dans notre alimentation moderne, c'est pourquoi sa consommation est fortement recommandée, voir
http://www.femininbio.com/cuisine-recettes/actualites-nouveautes/omega-3-quelle-huile-en-contient-plus-72284

Conclusions:
1) Oui, ça serait une faute de planter 2 millions d'oliviers au nord de la Tunisie car on aura des difficultés à vendre notre surproduction . Le monde est plutôt à la recherche d'huile riche en Omega3 et non pas d'huile mono-saturée! ==> c'est pour cela que nous avons des difficultés à exporter notre production d'huile d'olive en Asie, en Amérique du nord, en Amérique latine, en Australie, etc., etc., etc.
2) Si la Turquie voudrait acheter notre l'huile d'olive encore invendue, je conseille de le faire le plus vite possible!

Zohra
| 01-01-2018 12:23
Bonjour Monsieur,

Ravie de vous relire à nouveau,

Je souhaite que 2018 soit pour la Tunisie :

Une année de l'Amour pour vivre pleinement chaque jour,

Une année de la Tolérance,
Pour donner à tout le monde, une chance

Une année de paix pour le monde entier et en particulier la Tunisie,

Une année du Grand Pardon,
Pour effacer les douleurs et aller de l'avant.

Une année de Générosité et de bonheur à partager.

Meilleurs voeux !