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Lancement du Conseil des Chambres mixtes
19/09/2017 | 13:33
4 min
Lancement du Conseil des Chambres mixtes

 

Une cérémonie s’est tenue, ce mardi 19 septembre 2017 à l’hôtel Sheraton, pour annoncer le lancement officiel du Conseil des Chambres mixtes en présence du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laâdheri, de plusieurs ambassadeurs et présidents de Chambres de commerce et d’industrie.

 

Ce Conseil regroupe 14 Chambres : il s’agit des chambres tuniso-française, tuniso-allemande, tuniso-italienne, tuniso-britannique, tuniso-suisse, tuniso-belgo-luxembourgeoise, tuniso-américaine, tuniso-japonaise, tuniso-néerlandaise, tuniso-espagnole, tuniso-polonaise, tuniso-scandinarve, tuniso-canadienne et tuniso-chinoise. Il aura une présidence tournante de six mois. Ainsi, les présidents des chambres constituantes se succéderont à la tête de l’organisme.

Son objectif est de devenir une force de proposition législative, qui a son mot à dire dans les projets qui concernent de près les entreprises, notamment la Loi de finances et les projets économiques.

 

Dans son allocution, le président du Conseil des Chambres mixtes, Foued Lakhoua, a expliqué que «l’initiative de créer ce conseil indépendant répond à la fois à une demande et à une exigence». C’est une demande qui a été formulée par un certain nombre de chambres mixtes pour unir leurs forces. C’est une exigence dictée par l’impératif de coordonner leurs activités, de servir d’interface utile et efficace entre le monde des affaires et les pouvoirs publics, de se prévaloir en tant qu’interlocuteur et une force de proposition en amont et en aval lors de la promulgation de textes à caractère économique.

Pour mieux apprécier le poids de ces chambres qui ont choisi de créer cette structure, M. Lakhoua a précisé que le nombre d’entreprises étrangères représentées au CCM s’élève à 3.242, soit 95% des entreprises étrangères installées en Tunisie et que le nombre d’emplois générés par ces entreprises dépasse les 360.000 postes.

Il a indiqué que deux grands objectifs guideront l’action du conseil des Chambres mixtes : se prévaloir en tant que porte-voix des entreprises étrangères, mixtes et tunisiennes, une interface qui intervient pour protéger leurs intérêts ; et être un acteur qui œuvre à marqueter le site d’affaires tunisien notamment pour les nouveaux investissements directs étrangers.

 

 

Avant même le lancement officiel du conseil, les différentes chambres mixtes ont pris conscience de l’intérêt de travailler de concert, de coordonner leurs actions et leurs efforts pour aborder certaines problématiques spécifiques, chercher à solutionner des questions techniques ou à lancer des actions de communication sur des thèmes d’intérêt commun. Elles ont ainsi été partie prenante de l’élaboration de la nouvelle Loi sur les investissements entrée en vigueur en avril dernier. D’ailleurs, le conseil aura un siège au sein du Conseil d’investissement. Elles se sont également unies lors de l’introduction dans le cadre de la Loi de finances 2017 de la contribution exceptionnelle de 7,5%, qui a été considérée pénalisante et inopportune pour les entreprises qui ont enduré depuis 2011 de grandes difficultés.

C’est aussi le cas, actuellement lors de l’élaboration du projet de Loi de finances 2018, où les chambres mixtes ont eu à présenter un document commun qui synthétise bien leurs attentes et leurs demandes les plus urgentes. La même approche sera de mise lors d’une réunion prévue dans quelques semaines entre le Chef du gouvernement, le Conseil des chambres mixtes et des chefs d’entreprises étrangères.

Le conseil entend prochainement engager des actions en collaboration notamment avec l’APBTEF (Association professionnelle tunisienne et des établissements financiers) sur la nouvelle loi de change et d’autres partenaires sur le sujet délicat de l’Open Sky.

 

 

Les handicaps de la Tunisie, selon les investisseurs étrangers, sont l’instabilité  politique et sociale ainsi que la réglementation excessive et la rigidité administrative, a précisé le président de l’AHK Tunisie, Ibrahim Debbeche. D’où la nécessité d’une simplification administrative et une prise de décisions claires : principales revendications des entreprises à l’égard du gouvernement.

 

Zied Laâdheri s’est engagé, pour sa part, à être à l’écoute du conseil et à tenir compte de ses propositions, à travers des réunions périodiques avec l’institution. L’objectif étant de résoudre les problématiques et de trouver des solutions.

 

I.N


 

 

19/09/2017 | 13:33
4 min
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Commentaires (2)

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DHEJ
| 19-09-2017 21:21
Rien à tirer ...

Ameur k
| 19-09-2017 20:52
C est une bonne idee qui peut aider a la prise des bonnes decisions econmiques pratiques avec de bons echos a l international