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Lamia Zribi : Il faut sensibiliser sur la consommation de produits étrangers
18/04/2017 | 10:45
2 min
Lamia Zribi : Il faut sensibiliser sur la consommation de produits étrangers

 

Le communiqué du FMI, publié hier lundi 17 avril 2017 en fin de journée, a été le sujet de la matinale d’Express FM présentée par Wassim Ben Larbi. « Les chiffres présentés dans le rapport sont en adéquation avec notre analyse de la situation » avait commenté la ministre des Finances, Lamia Zribi, lors de l’émission.

« Pour la Tunisie, nous souhaitons renouer avec la croissance sans devoir faire de concessions douloureuses, notamment l’abandon des subventions de l’Etat sur certains produits, que l’Egypte a dû, par exemple, adopter. Pour éviter d’entrer dans cette phase, nous devons démarrer les réformes » a-t-elle ajouté.

 

Hier, la mission du FMI en Tunisie, qui a duré deux semaines, s’est conclue. A ce sujet, Lamia Zribi fait savoir qu’ « avec les responsables, les discussions ont porté sur les réformes et les futures étapes desquelles découleront les suivantes décisions : affronter le dossier du départ à la retraite qui réduira la masse salariale dans le but de réformer la fonction publique, démarrer un programme pour la formation des fonctionnaires pour guider la décentralisation, ou alléger les procédures administratives ».

Les experts qui ont produit le rapport ont réalisé un diagnostic assez positif de la situation, ce qui va pousser au déblocage de la deuxième tranche de 319 M$, fait également savoir la ministre. « Fin 2017, il y aura une troisième tranche. Le nombre de tranches prévues dans le programme préfixé est au nombre de 8 » a-t-elle dit.

 

Par rapport à la dévaluation du dinar tunisien, Mme Zribi a dit : « La dévaluation du dinar est le résultat de la situation économique et du déficit commercial. La rareté de la devise est en rapport avec cette dévaluation. La Banque Centrale n’est aujourd’hui plus en position d’intervenir pour redresser notre monnaie. Ceci engendrera une ultérieure baisse de sa valeur par rapport aux devises étrangères ». Et d’ajouter : « Nous devons sensibiliser les gens par rapport à leur consommation de produits étrangers ».

 

A la question, pouvons-nous sortir de ces accords signés avec le FMI, Mme Zribi répond par la négative. « L’idéal pour nous est d’augmenter l’export. En espérant reprendre l’activité touristique et du phosphate et des entrées en devises en général ».

 

S.A

 

 

18/04/2017 | 10:45
2 min
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Commentaires (9)

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Aida Laz
| 18-04-2018 19:01
Le ministère du commerce et le ministère des finances devraient moraliser le secteur des importations qui grèvent le budget et nuit aux manifactures tunisiennes.
Beaucoup de PME ne peuvent survivre aux produits importés de mauvaise qualité de surcroît.Beaucoup de produits importés ont détruit les petits artisans qui vont grossir le rang des chômeurs
Le tunisien est encore immature pour boycotter
les produits importés Peut-être aussi par ignorance.
Les spots publicitaires devraient être plus présents dans tous les médias pour éclairer le consommateur et lui faire connaître le produit tunisien équivalent
La BANQUE CENTRALE a un rôle important à jouer en donnant des instructions fermes aux banques pour refuser les accords d'importation de produits qui concurrencent les produits tunisiens.

DHEJ
| 18-04-2017 15:30
Mais que sait produire le Tunisien si ce n'est le CO2?!


Il nous vient d'où cette dame?

Tunisienne
| 18-04-2017 14:56




Ils ne sont forts que dans les caresses dans le sens du poil (pour garder leurs fauteuils), la complainte, les constats d'échecs, les aveux d'impuissance et les "il faut que..." (sans que l'acte ne suive les préconisations). Ils truffent les Ministères de conseillers à leur image et ne font qu'acter les échecs.


Bizarrement, dès qu'ils partent, ils prétendent avoir toutes les solutions, rien que pour revenir. Et tous les moyens sont bons pour revenir (ouvrages, orgueils affichés pour des "réussites" imaginaires, Posts Facebook à destination du Chef du Gouvernement, Think-tanks et partis "alternatifs"...).

Mais s'ils sont aussi brillants, pourquoi ne font-ils pas les choses lorsqu'ils sont au pouvoir et que l'urgence même impose l'action ?




URMAX
| 18-04-2017 13:55
Oui.
Contrairement à certains avis, il n'est jamais "trop tard" (mieux vaut tard que jamais, dit-on).
...
* Point 1) Oui, il faut inciter le consommateur Tunisien à consommer des produits manufacturés chez nous, en Tunisie.
...
Chaque produit importé que nous achetons (alimentaire, vestimentaire, produits en tous genres, ...), creuse d'avantage le trou de notre déficit économique.
...
Allez ! @ Tout ceux qui se disent "patriotiques", réagissez ! (mon "oeil" qu'ils sont patriotiques !).
ILs le disent, mais n'agissent pas, en conséquence ; des "je m'en fout-istes" !
...
* Point 2) Mettre en place une politique d'industrialisation en substitution aux importations.
...
Ce exemple pratique de redressement économique, a déjà été opéré par un grand pays : Le Brésil.
...
En effet, cette nation, d'abord grand importateur jusque dans la fin des années '70 ' '80, croulait, elle aussi, sous le poids de sa dette extérieure.
Les gouvernements Brésiliens successifs se sont alors mis [à réduire leurs importations, tout en industrialisant leur pays, en produisant localement des produits qui n'étaient alors plus importés !
Nos supermarchés locaux, regorgent de produits importés qui pourraient très facilement être produits localement.
(par le terme « produits », je sous-entend « fabriqués » et non pas « représentés » !).
- Que font nos « industriels » (sans notions commerciales) ?
- Que fait le gouvernement pour freiner ces importations massives de produits ; certains étant même de seconde utilité, voire de « luxe » ?

* Réponse :
« ILS ne font absolument rien, nada, nothing, niente, niet, niets !
' et « ils » se disent « des responsables »
...
Aucune notion « économique » ; aucune notion « commerciale » ; rien de concret pouvant réellement sortir notre pauvre nation du gouffre dans lequel elle plonge inexorablement !
...
URMAX

Fadi
| 18-04-2017 13:29
Se déprécie, c'est un pléonasme, et ce depuis les années 60.

El Chapo
| 18-04-2017 12:57
...A commencer par les produits avariés importés de cela il y a 6/7 ans suite à la merdolution bouazizienne : le Gourou et ses enfants dont la DLC (date limite de consommation) a dépassé la trentaine d'années ...

Léon
| 18-04-2017 12:01
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Il n'est pas de coutume que je commence mes posts par ce verset du Coran avec lequel j'ai plutôt l'habitude de conclure.
Mais une fois n'est pas coutume.
C'est juste pour répondre à mes anciens détracteurs, qui se font de plus en plus petits, et qui disaient ne pas comprendre pourquoi je citais ce verset jusqu'à les irriter.
J'espère qu'ils commencent petit à petit à en saisir la portée.

Ce que nous racontent Radhi Meddeb, ainsi que cette dame qui vous tient lieu de ministre est bien sûr vrai! Très vrai. Mais ce n'est pas maintenant qu'il fallait le dire. Trop tard, mes grands! Le fameux tempo des stratèges dont je vous avais déjà parlé dans quelques-uns de mes posts.
Tout cela était prévisible et nous l'avions écrit et mentionné depuis le 14 maudit. C'était alors le bon moment de le dire pour les politiques qui ont trahi leur pays. Et non pas aujourd'hui.
Ces catastrophes internes au peuple écervelé et profondément inculte, étaient non seulement prévisibles, mais pire encore, inévitables quand on connait les tenants et les aboutissants de l'histoire de l'économie tunisienne et de son peuple et que l'on a conscience des enjeux géostratégiques mondiaux.
Je vous ferai l'économie des autres catastrophes sur le plan international, dont les tunisiens sont responsables par leur maudite révolution (quand JW vous prévenait en 2011 de la catastrophe diplomatique et géostratégique imminente qui allait ranimer la guerre froide et qui conduira le monde à l'horreur, vous lui riiez au nez. Même les plus grands stratèges géopolitiques du monde occidental ne l'avaient pas prévu).
Mes chers compatriotes, la haine est mauvaise conseillère et ne peut en aucun cas enfanter d'un bon fruit. Je n'ai eu de cesse de vous dire que c'est par vos seules pulsions sataniques régionalistes qu'il fut fait de vous ce qui fut fait.
La paupérisation évidente du pays suite à la dilapidation des biens, accumulés par 23 années de bonne gouvernance par Ben Ali et son équipe, était inévitable pour les mauvais héritiers ingrats que sont les tunisiens.
Vous alignâtes les meilleurs universitaires du monde et vous qualifiâtes leurs Gvnts successifs de "meilleurs Gvnts au monde", mais Rien n'en fut. Le vide et la catastrophe! Rien que cela!
Les deux catastrophes (interne et diplomatique externe) contribuent à l'évidence à l'occupation de la Tunisie par les "instances internationales" et à la fin de notre souveraineté.
Les colonisations changent toujours de forme suivant les période et les siècles, et les imbéciles s'y font constamment avoir. Vagues successives de colonisations dues aux têtes pourries par la haine de générations successives de tunisiens, depuis Carthage jusqu'à nos jours.
Voici enfin la colonisation du 21 siècle. Un tout nouveau cru que le grand peuple de Tunisie (sic!) fut le premier à adopter. Colonisation contre laquelle je n'ai eu de cesse de vous prévenir, depuis mes tous premiers posts sur BN lorsque les tunisiens fêtaient dans l'allégresse leur grande Victoire (sic!). Victoire sur leur propre histoire et sur leur propre pays, applaudissant, tels des traitres, le départ forcé du Leader des 23 glorieuses de leur pays, par un putsch (international) en bonne et due forme, déguisé en révolution populaire relayée par des médias à la solde des islamo-sionistes putschistes.
Ironie de l'Histoire: On allait découvrir une alliance indéfectible entre les islamistes (plutôt les sunnites) et l'état hébreux et ses protecteurs atalantistes. Ils allaient applaudir ensemble les mêmes évènements et s'attrister pour les mêmes évènements (exemple: allégresse commune lors des frappes sur la Syrie, et tristesse commune lors des reconquêtes de territoires par Bachar.....).
Qu'ils sachent que les hypocrites sont promis aux plus bas étage de la Géhenne.

Léon
| 18-04-2017 12:00
Voilà aujourd'hui finie une récréation de six années pour le peuple tunisien. Le sifflet final a été donné par la BM et le FMI qui menacent de laisser tomber les "meilleurs Gvnts au monde" tunisiens et de les laisser se débrouiller comme des grands pour nourrir leurs populations. Ben Ali ne donnait-il pas à manger à son peuple sans leur aide? Rappelez-moi ce que vous disiez alors? "Bac moins combien"? J'ai oublié!
Ce dont je suis sûr, c'est que vous êtes tous des "bac plus beaucoup". Que vous manque-t-il donc? Ehhh bien l'essentiel: Le patriotisme et une bonne tête. Les diplômes, aussi pompeux soient-ils, ne peuvent surseoir aux têtes pourries.
Ben Ali avait tout ce qui vous faisait défaut: Un amour pour cette terre et ses enfants (auxquels il a eu tort de croire. Bourguiba était bien plus sceptique quant à l'homo-sapiens tunisicus).
Il avait aussi cette qualité rare: Celle de travailler dans le silence. Contrairement à tous ces politiques à la diarrhée verbale sans commune mesure et dont la stérilité productive fut largement prouvée.
Une douzaine d'avocats traitres, certainement des derniers de la classe en quête de revanche, filmés par les caméras du monde entier, et la Tunisie fut colonisée.
- "Ya Cha3b Ettounsi Ya 3dhime"!
- "Laqad Harimna 7atta nara yawmina hédhé"!
- "Al Azlam", "dawlat al fassad", "ennidham al béyid", "attaghoute", 'al makhlou3", "athawra al moubaraka"....
où sont passés tous ces vocables, sinon à la poubelle de la trahison de l'histoire de notre pays.
Les traitres voulaient écrire l'Histoire dès le 15 janvier 2011. Ils étaient pressés de la fausser avant qu'elle ne laisse émerger les vérités. Sachez bande de traitres, que l'Histoire, la vraie, s'écrit d'elle même, et que les historiens ne font que la cataloguer dans des recueils.
Les meilleurs témoignages pour ces historiens viendront certainement des journaux électroniques qui montreront qui a trahi et qui n'a pas trahi.

Deux crimes seront impardonnables pour les visages politiques et médiatiques post-révolutionnaires:
- Le premier est celui d'avoir qualifié la catastrophe du 14 maudit de "vraie indépendance"; souillant le sang pur de ceux qui avaient affronté les chars de la colonisation et le comparant à celui qui sont sortis manifester dans une Tunisie indépendante jusqu'à la livrer à la colonisation de la banque mondiale et du FMI.
- Le second est d'avoir tu au peuple les vrais dangers et la vraie situation économique afin qu'ils ne regrettent pas le temps de Ben Ali. Aujourd'hui vous avez perdu sur les deux plans: Le peuple regrette Ben Ali et le regrette d'autant plus que la situation économique du pays est catastrophique.
Il fallait mettre le peuple devant ses responsabilité et lui dire les vérités. C'est d'ailleurs par ce silence complice et criminel que les syndicats en demandent tant, croyant que tout va bien.
C'EST LE PLUS GROS CRIME ENVERS LE PEUPLE. IL NE FALLAIT PAS LUI CACHER LA VÉRITÉ ET JE VOUS L'AVAIS DIT DEPUIS 2012.
J'ai honte à votre place et j'ai honte pour vous. Comprenez-vous pourquoi je ne cesse de vous dire que vos diplômes de perroquets ne m'impressionnent pas? Vous n'avez aucun recul. Aucun!

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

adel
| 18-04-2017 11:44
On peut comprendre cette mesure à condition qu'elle est accompagnée par un traitement des causes qui ont amené la situation économique au point où elle est (et elles sont multiples et complexes).
Autrement, c'est comme si on n'aurait rien fait.