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LâEUR(TM)Algérie nâEUR(TM)a plus dâEUR(TM)argent !
29/12/2007 | 1
min
LâEUR(TM)Algérie nâEUR(TM)a plus dâEUR(TM)argent !
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«Tout ce qui a été gagné de la flambée des prix du brut est engagé en termes de dépenses publiques destinées à la construction des infrastructures de l’Algérie, soit 80 milliards USD sur les 140 prévus pour le programme de soutien à la croissance économique prôné par le président de la République. L’Etat (algérien) n’a plus d’argent. Et si le prix du baril baisse à moins de 60 dollars, nous n’arriverons pas à financer le reste de ce programme».
C’est le constat dressé par M. Abdelhamid Temmar, ministre algérien de l’Industrie et de la promotion des investissements tel qu’il nous est rapporté par le quotidien Le Soir d’Algérie.
Selon nos confrères, M.Temmar aurait fait dans la pédagogie pour expliquer aux investisseurs et universitaires de Constantine devant qui il intervenait, cet état des lieux. Il a essayé, sans convaincre a priori, la nouvelle stratégie industrielle adoptée par le gouvernement et a énuméré un nombre d’actions à entreprendre, lesquelles sont capitales à ses yeux pour rendre compétitives les entreprises algériennes et booster la croissance de l’économie nationale, régulée jusqu’ici par les dépenses de l’Etat.
En quelques mots, selon le quotidien, cette nouvelle politique industrielle vise un redéploiement dans le secteur qui consiste en la création de réseaux de connexion interindustrielle. abdelhamid temmar
«Cela exige le développement des relations interindustrielles dans notre pays, notamment les relations entre les opérateurs privés.
Des relations qui demeurent extrêmement faibles, ce qui constitue un problème redoutable pour l’économie nationale» a déploré le ministre. Il soulignera l’obligation d’aller vers la spécialisation de l’économie nationale en développant certaines filières industrielles.
C’est-à-dire, créer des pôles économiques autour d’entreprises susceptibles, de par leurs qualités, de supporter la concurrence et de s’imposer sur le marché mondial.
Sauf que l’Etat doit impérativement, insiste-t-il, rester, dans le cadre de ce redéploiement, dans la rente concernant les branches industrielles stratégiques (la pétrochimie et la production du ciment et de l’acier).
Cependant, les entreprises publiques et privées, qui sont appelées à se fédérer pour la création dudit nouveau tissu industriel, doivent se mettre à niveau.
Ainsi, 3.000 entreprises privées, précise M.Temmar, qui n’ont pas les moyens d’affronter la concurrence, bénéficieront d’un programme de mise à niveau s’étalant sur les cinq ans à venir, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie industrielle.
Pour les entreprises publiques, la politique de Temmar prévoit la modernisation des outils de production et de gestion, uniquement des entités économiques encore vivantes et ce, dans le cadre du partenariat. «Les contrats de partenariat seront négociés en fonction des besoins technologiques de chaque entreprise.

Si la cession de 10 % des actions est suffisante pour la mise à niveau d’une entreprise, nous ne cèderons pas plus, mais si c’est 100 % nous n’hésiterons pas à le faire.
Néanmoins, nous choisissons parmi les opérateurs qui partagent la technologie avec nous car, notre but est bel et bien d’apprendre la technologie» a avancé le ministre.
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