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La Tunisie négocie une nouvelle ligne de crédit de 2,8 milliards de dollars avec le FMI
02/04/2016 | 22:30
1 min
La Tunisie négocie une nouvelle ligne de crédit de 2,8 milliards de dollars avec le FMI

Le conseiller du chef du gouvernement, chargé des Grandes Réformes économiques,  Taoufik Rajhi, a indiqué ce samedi 2 avril 2016, à la TAP, que la Tunisie est en train de négocier une nouvelle ligne de crédit de 2,8 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI).

 

Il a précisé, en marge d’un symposium sur le thème « le programme national des réformes majeures: quel rôle pour l’ingénieur », organisé par le Conseil national de l’Ordre des ingénieurs, que ces négociations « sont à un stade avancé », pour la mobilisation de financements nécessaires pour l’exécution du plan de développement 2016-2020.

 

Taoufik Rajhi a déclaré que le prêt aura un taux d’intérêt de 2%, ajoutant  que la visite effectuée par une délégation du FMI, au mois de mars, témoigne de sa confiance en la capacité de la Tunisie à respecter ses engagements.

 

M.B.Z

 

02/04/2016 | 22:30
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Commentaires (12)

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El Gato'
| 04-04-2016 00:29
La nouvelle régence FMIste et BMiste, qui a force de prêts, sont ravis de leur efforts.

Ensemble ils doivent sûrement soupirer : Carthago Delenda Est !

Ils ont rasé et brûlé le pays et épandu du Sel pour que plus rien n'y pousse ... Quant à la population, elle est réduite à l'état d'esclavage moderne ...

Carthago Delenda Est !!

Léon
| 03-04-2016 22:56
Ce que j'écris dans mon post: Mettre le peuple devant ses responsabilités en lui disant exactement la gravité de la situation souveraine et en lui laissant le choix.
La planche à billet aurait peut-être mis le peuple devant ses responsabilités. Maintenant c'est trop tard! Nos dirigeants ont préféré la colonisation plutôt qu'un dinar faible.
Ils devront un jour répondre de ce choix.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant Souverainiste.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Forza
| 03-04-2016 17:03
L'année est difficile, terrorisme et chute de tourisme accompagné par la sécheresse et une saison agricole médiocre. Il faut donc tirer le maximum des autres secteurs. Il faut revenir a la vitesse de croisière pour la production de phosphate de Gafsa et des nouveaux sites (Meknassi, Nafta etc.) et if faut réorienter les économies réalisées sur la caisse de compensation par le fait de la chute des prix de pétrole pour booster l'industrie et l'agriculteur, l'industrie en réalisant les investissements dans les zones industrielles et avant tout laisser les forces de l'ordre et l'armée sécuriser le pays en se concentrant sur le travail au lieu des conflits idéologiques et qui depuis 5 ans n'ont rien apporté. Pour les dépenses il faut serrer la ceinture et refuser la surenchère des fonctionnaires et il faut demander aux professions libérales et les contrebandiers la contribution au financement de l'économie donc :
- Moins de dépenses en imposant un gel des salaires des fonctionnaires dont les salaires dépassent par exemple les 1000 dinars et des augmentations minimales pour le reste
- Plus de revenus en augmentant la production de phosphates et en imposant l'import aux professions libérales et l'économie parallèle.

salahtataouine
| 03-04-2016 16:40
2,8 milliards de la part de fmi !!
4 milliards de la banque mondiale (un par an)

Pour ??
Je peux vous assurer que cet argent ne va pas permettre à "am salah" d avoir de l eau dans sa maison du bled !!!
Cet argent servira au fonctioneement de l etat tout simplement , pas pour investir car ils n ont pas d argent pour investir ,2O17 est une anneé noir car ils doivent rembourser pas mal de dettes octroyées cinq ans avant !!
Notre dette est de soixante milliards dtn a peu près !!
1) on ne peut jamais la rembourser
2)le service de la dette va couter plus de 25% du budjet annuel (ex sur celui de 2016 , nous avons debourser dans les sept milliards (le cheque de fevrier a eté fait ??? je ne le crois pas )
Le "jelloul" (l ami de BN , fort populaire) etait incapable de "regler" le "du" aux enseignants malgré l accord !! (caisse vide )

Le peu "de souvrainté" qui restait a fait pschiit" avec cette nouvelle dette ... pays occupé par la finance internationale (j ai en memoire une dette de 500 milllions de dollar à 3% indexé sur la labor (manipulé au quotidien coté londres qu on doit "rembourser" en 2017 !! (impossible )


PS

une petite explication s impose:
Le principal n est jamais remboursé , il demeure en l etat et on paye chaque anneé un pourcentage sur le montant (ex 3% sur un milliard l an ) mais on doit toujours le milliard (qui se gonfle bien sur )

Rossi
| 03-04-2016 15:38
C'est quoi la solution ?

Dr. Jamel Tazarki
| 03-04-2016 15:16
1ère partie

Ca fait des mois que l'on nous parle de plan quinquennal de développement, mais jusqu'à maintenant nous n'avons rien vu et rien lu. Le seul Ministre qui a eu le courage de publier son plan quinquennal sur le web est Mr. Naji Jalloul, notre Ministre de l'enseignement primaire et secondaire.

Avant de parler de l'exécution du plan de développement 2016-2020, je propose de le publier sur le web pour que les Tunisiens intéressés puissent se convaincre de la nécessité d'un nouveau crédit de 2,8 milliards de dollars.

S'il faut faire le compte de tout ce qui a été emprunté au nom de la Tunisie depuis 2011, on obtient un chiffre effrayant de 13324 millions de dinars:
- 4465 millions de dinars proviennent du monde arabe,
- 2464 millions de dinars des banques islamiques,
- 640 millions de dinars de la Turquie,
- 3755 millions de dinars des institutions mondiales,
- 900 millions de dinars sur le marché japonais
- 1238 millions de dinars d'un peu partout.
- 1 Milliard de dollars des USA.

Sans oublier toutes les donations et les dettes qui ont été converties en investissement.

En tout, nous avons gaspillé/dilapidé depuis 2011 plus que 15 milliards de dinars. Puis, je crains qu'il y'a beaucoup de non publié qui pourrait nous faire frissonner.

Aujourd'hui, nous sommes arrivés à l'échéance fatale. Il n'est pas normal qu'un pays comme la Tunisie, avec autant d'atouts, soit au bord de la faillite, ce n'est pas concevable! Nos hommes politiques savent réellement que la Tunisie va dans le mur. Nous devons trouver 5 à 10 milliards d'euros pour retrouver l'équilibre budgétaire et combler notre déficit chronique.

Est-il déjà trop tard pour agir? Non! Mais il faut mobiliser tous les Tunisiens, tout de suite. Cela demande beaucoup d'intelligence.

Je rappelle à nos politiciens que les résultats des politiques dépendent de façon décisive de l'utilisation de statistiques aux stades du processus de l'énonciation qu'il s'agisse de reconnaissance du problème, de la conception ou de l'établissement de prévisions et non pas seulement au niveau du suivi et de l'évaluation.

Des statistiques solides et transparentes sont la clé d'une prise de décision efficace. Nous sommes victimes en Tunisie des idéologies politiques fatalistes et intuitives qui sont en contradiction avec les faits scientifiques.

Notre Ex-Troïka a dilapidé 15 Milliards de dinars en deux ans. On ne sait pas où est passé cet argent! Il n'y avait et il n'y a aucun instrument qui pouvait/pourrait vérifier que des déroutes se produisaient et qui se produisent encore au sein des dépenses publiques. Il est temps de permettre le suivi des dépenses publiques afin de vérifier qu'elles atteignent leur destination finale.

Le plus grave n'est pas seulement le pourcentage de notre dette extérieure par rapport à notre BIP mais en particulier le pourcentage de notre dette extérieure par rapport aux recettes annuelles d'exportation.

Jamel Tazarki

https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0

Dr. Jamel Tazarki
| 03-04-2016 15:11
2ème partie
Les décideurs en notre pays ne font pas utilisation des données empiriques (statistiques) exactes, en temps réel et susceptibles de les avertir des problèmes socio-économiques et politiques immédiats de notre société. Toutes les décisions de notre gouvernement se basent sur des estimations erronées sans fondement scientifique. Très peu de politiciens tunisiens utilisent des statistiques afin d'élaborer les programmes sur lesquels les tunisiens seront appelés à se prononcer.

Nous avons le droit et nous souhaitons dans une démocratie de savoir comment, pourquoi et sur quelle base statistique sont prises les décisions qui affectent notre vie.

Des statisticiens/mathématiciens doivent être associés au processus d'élaboration des politiques à un stade précoce afin de faire des calculs qui permettent d'apprécier l'impact d'une nouvelle mesure. Il est temps de mettre en place en Tunisie une culture privilégiant la prise de décision fondée sur l'observation des faits statistiques.

L'absence de statistiques macroéconomiques à jour, exactes et cohérentes constitue un sérieux obstacle pour la mise en oeuvre d'une stratégie de développement en Tunisie. L'amélioration de la qualité des statistiques macroéconomiques doit être une première priorité en Tunisie.

Il y a une absence d'une influence scientifique dans le monde socio-économique et politique en Tunisie'

Il faut mettre fin à la mentalité politique dominante qui refuse et ignore les instruments les plus puissants dont dispose aujourd'hui la pensée, en particulier les mathématiques.

Ce qui me préoccupe le plus est le sort que nous réservons aux prochaines générations tunisiennes. En Tunisie, nous endettons les prochaines générations tout en dilapidant les ressources naturelles qui devraient leur appartenir.

Nous avons 300 milles chômeurs académiciens qui pourraient réaliser avec très peu d'investissement d'énormes richesses pour eux-mêmes, pour tous les Tunisiens et pour la Tunisie, si on savait leur donnait un tout petit coup de pouce afin de pouvoir piloter des projets professionnels. Oui, on pourrait réaliser des miracles avec nos 300000 diplômés chômeurs et ceci avec très peu de choses.


Jamel Tazarki

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

DHEJ
| 03-04-2016 15:08
Je me rappelle avoir lu un certain Rafaa Ben ACHOUR parlé de l'Ingénierie Constitutionnel!


Des Ingénieurs Institutionnels ça existent en Tunisie?!

Léon
| 03-04-2016 10:24
Tous ces prêts pour faire croire aux tunisiens que la Tunisie continue à fonctionner comme avant; et ce, dans l'espoir de cacher au peuple "dégagiste" la réussite de Ben Ali et lui faire croire au bienfondé de ses choix catastrophiques.
Tout cela pour faire croire au peuple que sa révolution a réussi. Dans un certain sens on peut considérer que les traitres sont arrivés à leurs fins mais à ceci près: La colonisation du pays.
Ces ignares, ou plutôt ces traitres, qui ont font semblant d'oublier qu'à la vielle de 1881, la Tunisie était endettée jusqu'au cou.
Je reproche au peuple qui a voulu de la dignité (sic!) d'avoir accepté le pire des avilissements; celui de la soumission à de nouveaux colons par des dettes successives synonymes de colonisation. Et on dit que ce peuple est instruit! Hahahaha!
Ce peuple qui ferme les yeux tant que sa paye tombe en fin de mois et qui se fout éperdument du pays qu'il va laisser à sa progéniture. Un peuple qui a trahi.
La haine et la jalousie (dont le régionalisme) mènent à la trahison, corollaire évident de ces mauvais sentiments (que certains de nos amis internautes incarnent si bien, Chater,....).
Je tiens pour responsable les dirigeants du pays qui ne veulent pas mettre au courant le peuple de l'état de la souveraineté de décision et de parole chez nous. Ce n'est pas un hasard que les pays comploteurs aient poussé BCE au pouvoir. Ils savent très bien qu'après un certain âge, il ne pourra répondre de rien, et qu'il est facile après coup, de lui faire porter tout le mal "souverain" du pays. Mais il a quand même accepté de jouer ce rôle pétainiste sans avoir eu la grandeur de cette homme qui, avant de trahir, a quand même fait la gloire de la France dans la guerre de 14-18.
Tunisiens, arrêtez de vous voiler la face: Le pays est colonisé. Vous mangez parce que les occidentaux ont décidé que vous pouvez encore manger.
Et vous appelez çà de la dignité! La dignité c'était du temps de Ben Ali quand vous étiez respecté par le monde entier, et lui, craint par tous les ennemis du Monde Arabe et des Tunisiens Patriotes.
Ce n'est pas pour rien que Yasser Arafat l'appelait "Zeïn Al 3arab".
Pleurez le résultat de vos haines, coupez vos mains qui avaient applaudi la merdolution et brandi les pancartes de la honte dans l'avenue Habib Bourguiba, comme "vive al Jazeera" et "merci al jazeera".
Vous êtes le pire des peuples et certainement le plus ingrat. Vos dirigeants et chefs de partis actuels sont tous des traitres et vous représentent si bien.
Nous arrivons. Nous sommes à vos portes et vous remettront dans le droit chemin! Les Patriotes vaincront!
VIVE BEN ALI; VIVE LES PATRIOTES; À BAS LES TRAITRES;

Léon, Min Joundi tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Tunisien perplexe
| 03-04-2016 02:26
Sans être un économiste, je ne peux que rester perplexe devant cette situation.

Cinq milliards de Dinars, c'est une belle somme; mais serons-nous capables de la rembourser,
- si notre rendement reste comme il est actuellement,

- si l'exploitation de notre phosphate est bloquée tous les trois jours,

- si la fonction publique continue à avaler la grande partie du budget sans pour autant contribuer proportionnellement à l'enrichissement du pays et,

- surtout si les conditions nécessaires (y compris les conditions de vie) à l'encouragement des investisseurs talentueux à s'installer à l'intérieur du pays ne sont encore pas disponibles.

Une action énergique de la part des Chefs de l'Etat et du Gouvernement est indispensable pour que nous soyons prêts à la date du remboursement.