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La troisième République serait-elle en marche ?
04/02/2016 | 10:11
5 min
La troisième République serait-elle en marche ?

Par Neila Charchour Hachicha

 

A l’ère de l’internet, tout avance et évolue à très grande vitesse notamment en politique où les réseaux sociaux contribuent largement à l’éveil patriotique et démocratique des Tunisiens. Un éventail de nouvelles technologies  qui ne cesse de nous aider  à mieux nous informer, à synchroniser nos actions, à suivre nos gouvernants au pas pour  démasquer  fraudes et  mensonges.

 

Etant  gouvernés en partie par des personnalités du  troisième âge,  elles  ont tendance à oublier l’existence de ces nouvelles technologies qu’elles ne maitrisent pas et continuent d’user de moyens autoritaires  totalement obsolètes mais instantanément démasqués par les internautes. Des cyber-citoyens  qui aujourd’hui, ne dépendent plus des médias et se sont transformés en cinquième pouvoir  capable de tout faire basculer puisque même les médias et le gouvernement s’y réfèrent.

 

Pour nous décourager, on essaye de nous expliquer que le 14 janvier 2011 n’avait rien d’une révolution, mais tout juste le soulèvement « d’une populace » manipulée pour masquer un complot. On essaye de nous expliquer qu’aucune révolution ne détient  une baguette magique pour tout transformer d’un coup et que l’on se doit d’être patient. On essaye même de nous ramener vers d’autres temps soit à travers une optique de califat, soit à travers  une mentalité  beylicale pour mieux ancrer notre révolution dans un soi-disant  parcours historique.

Eh non !!!!  Ça ne se passera pas de cette manière !!

La révolution tunisienne est la fierté du peuple tunisien que le monde entier  lui reconnait au point de l’avoir Nobélisé au grand dam de nos gouvernants.  Et malgré le fait qu’ils soient élus par ce même peuple, ils tentent encore de l’écraser... Des fois que l’idée de rébellion ne lui effleure de nouveau  l’esprit.

 

Un peuple qui a désormais découvert l’impact magique de la liberté d’expression et de la technologie et n’a plus du tout l’intention de subir ce qu’il estime inacceptable. A tous les niveaux et de différentes manières, bonnes et moins bonnes, les Tunisiens refusent désormais le népotisme, les méthodes anti-démocratiques, l’absence de transparence, le mensonge, l’incompétence et la navigation à vue  d’un gouvernement consensuel sans vision ni programme  commun qui synchroniserait ses actions.

 

Or ce peuple se trouve face à une seconde République qui pense, qu’étant élue, elle peut s’accorder  tous les droits et même des passe-droits.  Quitte à renier tous ces engagements et ces convictions qui nous ont poussés à les soutenir. Ces élus de la seconde République pensent pouvoir tenir de nouveau les Tunisiens d’une main de fer et tromper des électeurs qui ont eu la naïveté de croire à leur discours électoral.

Naïfs ils le furent en effet,  ayant toujours été sciemment  sous informés et n’ayant aucune connaissance des pratiques du pouvoir et de ses coulisses, ils sont facilement tombés dans le piège des promesses. Naïfs car souvent pauvres et aisément manipulables lorsqu’on  leur vend du rêve temporel ou intemporel. Naïfs car ils ont eu le tort de rêver d’une Tunisie à l’image des pays démocratiques qu’ils observent tous les jours sur une multitude de chaînes de télévisions ou sur la toile. Naïfs car ils n’ont jamais eu l’occasion de prendre conscience sous la dictature de l’Etat providence que chaque droit est en réalité le résultat d’un devoir accompli.

 

Mais la technologie et la communication électronique sont en voie de restaurer toute ces failles de naïveté et les Tunisiens ont déjà compris que la démocratie ne s’arrête pas à l’élection ou juste à l’alternance au pouvoir,  mais qu’elle va bien au-delà à travers l’instauration des lois qui garantissent les pratiques démocratiques, à travers des processus de fonctionnement démocratiques et des institutions indépendantes, notamment l’institution judiciaire, qui jouent le rôle de garde-fou pour nous préserver des fous du pouvoir.

Ils comprendront qu’une élection n’est pas un chèque en blanc. Ils ne tarderont plus à comprendre que la démocratie ne doit pas être une affaire d’intérêts et de lobbys. Ils savent désormais qu’une troisième République peut se mettre en marche pour mettre fin aux abus de la seconde qui ne comprend pas encore qu’elle doit impérativement rendre compte et communiquer sur ses décisions et tous ses faits et gestes.

 

En réalité, le tunisien est patriote et il est prêt à patienter et à faire des sacrifices, comme il l’a toujours fait d’ailleurs,  mais depuis le 14 Janvier il a une exigence, il veut que l’on  respecte et que l’on reconnaisse sa citoyenneté, qu’on lui donne des raisons d’avoir confiance et de garder l’espoir. A ce jour, rien dans ce sens n’a encore été fait.

Aujourd’hui le pouvoir est à la croisée des chemins et il est encore temps de bien faire !

 

Le pouvoir a le choix  de récupérer la confiance des Tunisiens et de semer de nouveau l’espoir dans leurs cœurs afin de les remette au travail. Pour cela, il doit les fédérer  autour d’un programme d’envergure et de longue portée, de pratiques exclusivement démocratiques, d’une meilleure communication quant aux réformes nécessaires pour promouvoir l’investissement et l’Etat de droit, tout  en affichant une  transparence maximale quant à la réalité économique et financière de notre pays. 

Et quitte à passer par un référendum, « un pacte social qui couvre au moins une dizaine d’années », doit être établi  et  immédiatement mis en pratique.

 

Tout comme le pouvoir  peut choisir de continuer à manquer de vision, de coordination entre les partis d’une  coalition qui ne sert en réalité qu’à garantir des intérêts personnels, partisans et électoraux. Il peut continuer par manque de courage politique de se noyer dans des débats stériles et  des consensus népotiques. Il peut continuer à user du  clientélisme d’état pour se donner une  légitimité illégale. Il peut... il peut ... il peut ... Et j’évite sciemment d’exposer les problèmes de Nidaa dont la division représenterait, au-delà de la trahison d’un peuple, une catastrophe nationale.

 

Au final, s’il choisit cette voie, le pouvoir ne fera que s’assurer de provoquer la marche de la troisième République. A l’instar de PODEMOS en Espagne, wallah inajmou en Tunisie !!

04/02/2016 | 10:11
5 min
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Commentaires (45)

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fekaier badredine
| 06-02-2016 12:06
je ne vois que des critiques et surtout de la part de certaines grandes dames du pays mais jusque là aucune vraie initiative pour changer les choses ces hommes au pouvoir ou ces pseudo-politiciens n'ont aucune envie de changer et surtout en majorité affamés là où aussi une bonne poignée d'avocats qui je pense qu'ils ne font rien pour le peuple mais au contraire donc à quand un vrai parti géré surtout par des Dames de grandes valeurs et escorté par hommes vrais patriotes et qui pensent à leurs enfants

sadiki
| 06-02-2016 09:52
Avant le 14 janvier, le tunisien n'avait aucun droit,rien que des devoirs.
Après le 14 janvier le tunisien n'a aucun devoir rien que des droits.
cherchez l'erreur!!!

mizaanoun
| 05-02-2016 21:29
J'ai lu avec beaucoup d'attention et tendresse votre réplique à mon dernier commentaire au sujet de l'article de Mme Hachicha-Charchour. Vous vous êtes étendu sur deux points. La personnalité de Madame HC et le cas de la Libye. Malheureusement je ne vais pas pouvoir vous répondre, ce soir, sur ces deux points. L'un comme l'autre me sont parfaitement connus. Et j'ai eu au début de la décennie de ce vingt-unième siècle des échanges, sur internet, pour marquer les différences d'opinion sur plusieurs épisodes de l'histoire du pays, avec la dame. Elle doit le savoir. En effet depuis 2011 je ne l'ai plus « rencontrée ». Probablement a-t-elle écrit sur d'autres sites que je n'ai pas eus l'occasion de visiter.

Quant au deuxième point, celui de la Libye, je pense avoir des certitudes et des convictions sur l'OTAN, sur Sarkozy et sur les dictateurs arabes ou d'ailleurs dans le monde. Mais jamais au grand jamais, sous n'importe quel prétexte je ne me réjouirais de l'intervention de l'appareil de terreur de l'Occident, dans n'importe quel pays du monde. J'en conviens avec vous au sujet de la liberté et la dignité des peuples. C'est indiscutable. Mais si le diable pourrait avoir un visage, c'est sûr, il est celui de l'OTAN et subsidiairement celui des forces armées occidentales dont le France, l'Angleterre, et, bien entendu, le Pentagone US. Les forces armées de tous ces pays n'ont jamais, depuis des siècles, été construites pour la défense de leurs peuples, mais précisément pour attaquer les autres peuples du monde.

Je m'arrête-là pour ce soir mais certainement dans le futur j'aurai l'occasion de revenir sur la Libye et j'aurai toujours présent à l'esprit votre témoignage de sympathie à mon égard. Je ferai de mon mieux pour être honnête et surtout écrire sur tous les sujets que crois bien connaître afin que mes écrits servent à transmettre à tout lecteur la vérité et rien d'autre que la vérité.

À très bientôt sur le Web.

Abel Chater
| 05-02-2016 18:05
Mon frère, ne t'occupe pas de ces sous troués. Dans la vie virtuelle, le tutoiement est d'usage normal. Il est en outre, la seule manière de témoigner sa propre humilité, la marque de son amitié et son caractère d'égalité. En tutoyant quelqu'un, je l'invite automatiquement à me tutoyer à son tour. Ainsi, je lui facilite d'utiliser un langage simple, populaire et compréhensible.
Personne ne connaît l'autre et personne ne doit quoi que ce soit à l'autre. Celui qui veut être vouvoyé, qu'il officialise son identité et qu'il nous dise ce qu'il vient faire ici. S'il manque de confiance en soi et qu'il demande qu'on le gonfle comme la grenouille qui veut se faire grosse comme un b'uf, qu'il nous paie pour cela, sinon qu'il sache que sa supériorité virtuelle, ne vaut sur Internet, même pas ses pets qu'il inhale derrière son PC.
Devrions-nous encore lui allumer son PC et le faire asseoir sur sa chaise, puis lui apporter son café à ce vaurien virtuel?
Ces brouteurs d'herbe me rappellent un certain @Dr Jamal Tazarki dans ce forum, qui pense réussir ici, ce qu'il échoue en Allemagne. Sinon, comment se fait-il que quelqu'un sain d'esprit, vient-il s'identifier bêtement avec son titre académique pour discuter de tout et de rien, avec des inconnus à majorité ennemis de notre pays la Tunisie arabe et musulmane.
Amm Ali, le marchand de légumes dans notre quartier, vient d'être insulté par un jeune homme : «nâan Dine Bouk, ya Amm Ali» (Que ton père soit maudit, Oncle Ali) et Amm Ali de lui répondre : «ton insulte ne me fait pas mal. Ce qui me fait mal, c'est que tu m'appelles Amm Ali (Oncle Ali)».
Merci beaucoup mon frère de me combler de gentillesse et à la prochaine.

EL OUAFI
| 05-02-2016 17:41
Une excellente analyse, vous avez soulevé les problèmes sur plusieurs aspects qui demeurent inchangés depuis belle lurette, néanmoins il faut accélérer cette mise à jour en pratique et pas avec des promesses qui ne tiennent pas la route. Nos hommes politiques sont plus occupés par leur durabilité, et leur maintien sur la scène politique, ils avancent à tâtonnant frileux sans programme sérieux qui peut atténuer, ce mécontentement qui perdure des régions délaissées depuis longtemps.
Cette révolution technologique qui s'est propagée dans le monde et même les pays dit émergents commencent à récolter les fruits de cette dernière « Révolution technologique»
Nos séniores qui se sont accaparés du pouvoir et qui avec une subtilité mal saine en promettant tout à cette horde de délaissés, mécontents et qui sont toujours en attente d'une quelconque amélioration de leur quotidien qui tarde toujours à voir le jour.
Le Net certes une avancée vers le progrès il n'en demeure pas moins que ce Net est sous tutelle de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir.(Manai)

EL OUAFI
| 05-02-2016 14:55
@ TeTeM| 04-02-2016 22:16 calmez votre ardeur cher ami !

Bonjour de ma part je vais être poli avec vous et il le faut sans contre-parti, cher concitoyen si Abel Chater s'est adressé à l'Auteur de la Tribune: en l'occurrence :
Mme Neila Charchour Hachicha c'est tout simplement que Mr Abel Chater considérait que le vouvoiement en langue arabe n'existe pas sauf exception, en s'adressant au Président de la République ! ! ! même s'i commentait en Langue Française .A ce que je sache Mr Abel ne s'est pas adressé a vous même, et vous osez l'agresser de la sorte,: en écrivant ceci « vous pouvez vous en aller et vous abstenir de commenter. Nul ne regrettera ta prose :)! » Où sommes nous dans domaine privé vous appartenant ? « (Ta) Prose est-ce un vouvoiement de votre part ? ? ? »C'est quand même cette interpellation à Mr Chater est assez corsée et déplacée à mon avis il dit trop la vérité ce CHATER dérange beaucoup, et ça fait grincer pas mal de dents ! ! ! Merci de votre compréhension cher compatriote et à bientôt. (Manai)

Abel Chater
| 05-02-2016 12:18
@mizaanoun
Tu es l'un des rares qui écrivent ici pour dire quelque chose de valable, digne de réflexion. Les autres se chamaillent comme dans un jardin d'enfants.
Je suis absolument d'accord avec tout ce que tu écris et je t 'embrasse les mains pour ton intelligence intellectuelle. Sauf que ta détermination à l'encontre de Neila Charchour et au sujet de l'intervention de l'OTAN «Sarkozy» en Libye, me semble faire un «tout petit peu» défaut, que je vais l'étaler par mon humble point de vue personnel.
Neila Charchour est la fille de feu Mahmoud Charchour, un intellectuel diplomate «ambassadeur» de la première heure de l'indépendance de la Tunisie, sous le régime du Zaïm Bourguiba, non pas de ce Bourguiba qui se transforma en un dictateur, tyran, président à vie des «Swahliyas» dans cette même République de Charchour et de tous les patriotes tunisiens de l'époque, qui crurent en l'indépendance de la Tunisie.
Au changement du 7 novembre 1987, Neila Charchour Hachicha atteignit à peine la trentaine de son âge, mais elle entrave le régime du dictateur déchu Ben Ali par ses activités en crescendo dans l'opposition et devient l'une des chefs de files des voix dissidentes en Tunisie. A travers la plateforme de son Parti Libéral Méditerranéen, elle appelle à mettre fin au pouvoir de l'Etat-Parti et l'instauration démocratique d'un système libéral fondé sur le multipartisme.
Son interview par e-mail le 24 Février 2005 à Todd Orenstein, un assistant chercheur au Washington Institute for Near East Policy, fait foi.
Je sais que c'est peu et que c'est faible comme preuves, mais je sais aussi que depuis que Neila Charchour Hachicha appela à ne pas «yéméniser» la langue tunisienne par «galli wou gotlik» et «barra orgued», faisant référence à la langue du livre saint le Coran, où on ne dit ni «Gala Allahou Tâala», ni qu'on dise «Gol Houwa Allahou Ahad», que cette Dame a pris la place de Wassila Bouguiba chez beaucoup d'arrivistes et qu'on ne la dénigre que pour avoir dit la vérité, rien que la vérité.
Quant à l'intervention de la France en Libye sous l'égide de l'OTAN et Dieu sait, que je ne réserve à Sarkozy aucun iota de complaisance, je dois reconnaître que si la France et l'OTAN n'avait pas frappé les forces de Kadhafi en ce moment précis, on aurait vu encore pire que ce qu'on voit à présent en Syrie. Peut-être même qu'une troisième guerre mondiale aurait eu sa première étincelle depuis chez nous en Tunisie.
De par mon métier et de par mon habitude, j'ai suivi toutes les Révolutions arabes heure par heure et minute par minute. Toutes les menaces et toutes les intimidations extrêmement folles et totalement illogiques qu'a faites Seif El-Islam Kadhafi dans son discours détaillé à la télévision libyenne, s'est avéré d'une cruciale vérité sur le terrain et dans tous les champs de bataille fratricide. Les hommes de Kadhafi étaient déjà aux portes de Ben Ghazi pour la mettre à ras le sol. Une intervention de l'OTAN n'avait plus que quelques minutes devant elle. Et bien que Sarkozy le fasse pour sa propre cause, afin de ne plus rendre l'argent qu'il doit aux Kadhafi, nos remerciements à la France et à l'OTAN doivent demeurer inébranlables. Car, sans cette intervention de l'OTAN, il n'y aurait eu plus un seul flair de liberté ni en Libye, ni en Tunisie, ni dans l'ensemble du monde arabe, qui suffoque de nouveau en Egypte. Ce pays censé être le c'ur battant du monde arabe.
Regarde un peu cette énorme et miraculeuse aide divine dont nous jouissons en Tunisie. La Révolution tunisienne fit le détour de l'Algérie et de la Libye pour s'enflammer à de milliers de kilomètres de chez nous, en Egypte. A peine les Egyptiens destituèrent le dictateur Hosni Moubarak, que la Libye s'enflamme. A peine que les Révolutionnaires libyens chassèrent la dictature de Kadhafi, grâce au soutien de leurs frères égyptiens à leurs dos de Ben Ghazi, que le putschiste Sissi prit le pouvoir et essaie par tous ses moyens de faire échouer la Révolution libyenne. A peine que nous ayons réussi notre quinquennat révolutionnaire en Tunisie, que l'Algérie se décide de mettre fin à la présidence à vie et d'ouvrir une brèche dans la doctrine dictatoriale de ses généraux militaires. La «Main» du Tout Puissant y est beaucoup dans tout l'itinéraire de notre Révolution du 14janvier 2011. Allahou Akbar wa Lillah Al-Hamd.
Donc mon ami, essaie s'il te plaît de bien décortiquer les étapes historiques, pour que tu puisses nous régaler davantage par tes beaux écrits dans ce forum de BN. Ici nichent des lobbyistes sans le moindre niveau intellectuel. Ils ne sont là que pour écrire sans rien dire. Une sorte d'aboiements humains.
Encore mille mercis pour ton intervention qui m'a fait vibrer le c'ur, car il m'arrive souvent de me demander au sujet du vestige des vrais Tunisiens.

fanfan
| 05-02-2016 11:22
Le Salut de la Tunisie à mon avis est tributaire des mesures urgentes suivantes:
1/ Indépendance totale du pouvoir judiciaire ainsi que de ses instances.
2/ Application d'une fiscalité rigoureuse et traduire les fautifs en justice en cas de manquement à leur devoir national .
3/ Urgence de proceder à reconciliation nationale par le biais de l'instance vérité et dignité le plus tôt possible et informé le peuple du pardon (médias) pour dissiper la haine à jamais et permettre aux fautifs la reprise de leurs activités en toute quiétide.

b2b
| 05-02-2016 09:17
19- amputer 25% sur les salaires des PDG tunisiens des banques et des entreprises multinationales publiques et privées pour alimenter le FNSS( il suffit pas de dire au chômeur qu'il a raison, il faut partager avec lui ton pain)
20- réunir tous les mendiants devant les mosquées, dans les rues et là où ils se trouvent ; recenser et catégoriser leurs situations et leurs besoins pour les orienter par la suite vers le marché du travail, les soins gratuit dans les hôpitaux, l'accueil dans les maisons des personnes âgées et ceux ayant des besoins spécifiques( préserver la dignité humaines)
21- des volontaires des hommes d'affaires aisés peuvent créer des maisons d'accueil pour les personnes âgées et ceux ayant des besoins spécifiques
22- tendance vers zéro poubelle dans les rues( indicateur faisable et objectivement vérifiable)
23- UGTT et autres syndicats : organiser des séminaires et des formations aux adhérents ayant pour objectif la sensibilisation à la valeur du travail, à la ponctualité, et à la responsabilité ( participation obligatoire)
24- UTICA et autres syndicats des employeurs : organiser des séminaires et des formations aux adhérents ayant pour objectif la maitrise de management et l'optimisation des ressources matérielles et humaines pour la prospérité de l'entreprise, ainsi que des formations en marketing et en communication( participation obligatoire)
25- Lancer immédiatement le projet de la réconciliation nationale pour entamer tout de suite la mise en 'uvre des projets en cours et prévus
26- UTICA : engagement d'investissement selon un plan quinquennal dans les zones déshérités
27- Administration publique ( douane-SONEDE-STEG-ONASS-API-APIA- FIPA ' CEPEX '.)appliquer une charte de service public avec des indicateurs de performance objectivement vérifiables(temps de réponse minima aux besoins des citoyens et des entreprises
28- Réviser le temps du travail de la fonction publique de manière à minimiser le temps d'absence des employés ayant besoin de services de l'administration ( prévoir des séances de permanence en rotation les samedi et les dimanche)
Chaque TUNISIEN doit avoir l'honneur de participer au sauvetage de son pays ; dans ce plan tous les citoyens, sans exception, sont concernés par cet honneur.
Et c'est seulement sur cinq ans, après, la vie reprendra normalement ;
Bien sûr, les médias, les partis, les associations, les prédicateurs, les intellectuels, les élites , les femmes et les hommes des arts et de culture seront obligatoirement la locomotive pour mettre en 'uvre ce plan et le réussir ; sans eux rien n'aboutira ;
Diffuser ce plan à tous nos partenaires dans le monde mais à tous les autres aussi pour leur dire que la Tunisie ne compte que sur ses enfants pour se relever, et ne demande aux capitaux et à tous ceux qui aiment notre Tunisie que de venir investir et séjourner en Tunisie ; une Tunisie : stable, sécurisée, propre, accueillante, moderne' et surtout !!!!!!tolérante
Après cinq ans , je vous jure qu'en parlera vraiment du miracle Tunisien ; et cette fois 'ci, ce serait un vrai miracle ( pas celui de Chirac , ni celui du 14 janvier 2011)' parce que ce serait une vrai révolution ;
Dans l'état actuel des choses, je doute très fort' QUE C'EST UNE REVOLUTION
Je peux toujours rêver ! non ?!

b2b
| 05-02-2016 09:15
Plan MARSHAL tunisien
On a toujours dit que le peuple tunisien a fait une révolution ; donc c'est une révolution sortie des tripes des tunisiens contre la dictature de BEN ALI , sa famille et ses collaborateurs ;
Donc tous les tunisiens s'aiment et sont tous patriotes ; ils sont tous d'accord pour le slogan : emploi-liberté-dignité
soit ;
Mais voici cinq ans passées, après la révolution, la Tunisie sombre toujours dans les malheurs et va chaque jour de mal en pire ;
Si vraiment, c'est le « « peuple tunisien » » qui a fait cette révolution, il faut le montrer à tout le monde et cela n'est possible que par le biais du plan d'action suivant à appliquer sur cinq ans à partir de 2016. ( PLAN MARSHAL TUNISIEN)
1- Arrêter toutes les grèves et les manifestations d'arrêt du travail
2- geler les augmentations des prix (notamment ceux des marchandises et services de première nécessité pour le citoyen)
3- réviser la gestion de la caisse de compensation de manière à orienter ses services uniquement aux citoyens à bas revenu
4- geler les augmentations des salaires en public et en privé
5- relancer toutes les entreprises privées et publiques en difficultés pour reprendre la production et réintégrer leurs employés
6- réinstaurer le fond national de solidarité sociale et y fusionner tous les autres fonds et caisses
7- le FNSS sera géré par le ministère des affaires sociale avec un cadre juridique bien ficelé garantissant fiabilité, transparence et efficacité ;
8- amputer 5% sur chaque salaire mensuel net public ou privé pour toute personne physique ou morale, pour alimenter le fond de solidarité sociale( il suffit pas de dire au chômeur qu'il a raison, il faut partager avec lui ton pain)
9- accorder à chaque chômeur détenant un diplôme sup 300DT /mois, et 200DT pour les autres catégories contre 3 jours de travail effectif pour l'intérêt public
10- les trois jours restant de la semaine seront consacrés à la formation, recyclage et à la recherche d'emploi ( présence suivi et obligation de résultat)
11- offrir le soin gratuit dans les établissements public, à tous les chômeurs et les personnes ayants un revenu égal ou inférieur au SMIG
12- réhabiliter ( obligatoirement) les nouveaux recrutés dans la fonction publique dans le cadre de l'amnistie législative générale ; personne ne doit percevoir un salaire que contre un travail effectivement et convenablement réalisé ;
13- lancer des gros travaux publics locomotives pour booster l'investissement dans les régions déshéritées
14- tendance vers zéro retard en public et en privé ( objectivement vérifiable)
15- tendance vers seuil minima d'absence( objectivement vérifiable)
16- tendance vers seuil minima de panne des moyens de transport( objectivement vérifiable)
17- annuler tous les bons d'essence pour les titulaires de fonction dans les administrations publiques y compris les ministres et les grands commis de l'état ( le montant correspondant sera versé pour le FNSS)
18- amputer 25% sur les salaires des membres du gouvernement, de la présidence ,de l'ARP et de toutes les hautes instances de l'état pour le FNSS( il suffit pas de dire au chômeur qu'il a raison, il faut partager avec lui ton pain)