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La Transtu porte un fardeau de 440 salariés non productifs
06/02/2016 | 11:20
1 min
La Transtu porte un fardeau de 440 salariés non productifs

La Transtu porte un fardeau de 440 salariés non productifs, 300 qui sont déclarés totalement inaptes et 140 autres en sureffectif. C’est qu’a indiqué Salah Belaïd, PDG de la société, dans l’émission Ecomag du vendredi 5 février 2016 sur Express Fm.

 

Une situation aggravée par le taux d’absentéisme qui a quasiment triplé lors des cinq dernières années. « En 2010, nous étions à 17 jours d’absence par agent par an. Aujourd’hui, on est à 49 jours », a-t-il précisé. De plus, la charge salariale pèse lourdement sur le budget de la Transtu. Ainsi, il indique que la régie avait dépensé en décembre dernier environ 17 millions de dinars pour payer les salaires et les primes de ses employés, soit l’équivalent, selon ses dires, des recettes de 6 lignes de chemin de fer durant toute une année.

 

Au vu de ces éléments, la Transtu se retrouve à présent avec des dettes de 700 millions de dinars. Ainsi, la société songe à alléger son staff en mettant 700 fonctionnaires à la retraite anticipée. Par ailleurs, Salah Belaïd considère que l’intégration de 1120 agents d’intérim en 2012 avait causé préjudice à l’entreprise. « Ce n’était pas une bonne idée », dit-il.

 

E.Z.

06/02/2016 | 11:20
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Commentaires (10)

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b2b
| 08-02-2016 11:41
la FP est la sources de tous nos maux.
sa réforme ( mais alors là: du nettoyage à fond) est ultra urgent; si on y arrive on aurait solutionné plusieurs problèmes problèmes d'un seul coup:
- vaincre le chomage
- rentabiliser les entreprises publiques
- résoudre les défaillances des caisses sociales
- booster l'investissement
- et cerise sur le gâteau: arrêter le banditisme et le harcèlement des syndicats

ABDOU
| 07-02-2016 14:27
C'est la faillite de tout un systeme. Les tunisiens sont en retard d'une guerre ou plutot d'une revolution. Mais la vraie revolution, celle des mentalites, des cerveaux pas celle des affames des ventres creux et surtout gros. L'Etat donne le mauvais exemple. Il se soumet a la pression de la "rue" ou plutot ceux qui l'exploitent et parlent a sa place pour profiter a fonds de tous les avantages possibles et imaginaires. L'exemple des entreprises publiques est frappant : Dar maalmaa (maison d'une patronne). Leur situation etait plus ou moins viable jusqu'a 2011. Depuis cette date c'est la derive: les effectifs ont ete doubles et les revenus divises par deux sinon plus (cas de la compagnie de phosphate de Gafsa). Tout le monde a abuse du bien public. Les partis politiques, les syndicats ... les agents ont fait le reste : absenteisme, rendement quasi nul, mise en cause des chefs herarchiques par le fameux "degage". Le cout de production est devenu multiple alors que le transport etait quasiment gratuit. La resquille fait des ravages, un sport national. Gare a ceux qui s'opposaient. Ils etaient malmenes. Apres tout a quoi sert la revolution!
Venir aujourd'hui dire qu'on va degraisser ne suffit pas. Ceux qui n'ont rien d'autre a faire n'accepteront jamais de quitter le paradis terrestre:salaire garanti sans le moindre effort ou compte a rendre. Pour moi, les plans de restructuration est une mise en scene car on ne touche pas le fond du probleme. Chose que les responsables actuels evitent pour se maintenir le plus longtemps possible. La vraie solution est un partenariat public - prive avec une integration plus poussee du prive. Le transport est un secteur juteux et competitif. Laissons le prive y participer et soulageons l'Etat de ce fardeau. Plus facile a dire qu'a faire, mais il est temps d'amorcer le changement de cap. Le premier a en profiter sera certainement le contribuable et le citoyen.

safsaf123
| 06-02-2016 22:47
Je croit qu'il est urgent de degraisser ce mammouth de fonction publique. Tout ce que le privé pourrait faire doit être privatisé même pour 1 millime symbolique. L'état gère toujours mal des sociétés productives. Des exemples à ce que je dit.
1) Tunisair employant plus de 8000 employés tous arrivés par lAKTAF et la complaisance. Or la norme dans ce domaine est de 100 employés par avion. Tunisair a 32 avions donc le max c'est 3200 (pour infos air maroc c'est 5800 employés pour près de 55 avions).
2) SONEDE ET ONAS qui totalise près de 16000 employés tout en sous traitant les travaux de branchement. En France des sociétés privés gèrent le service pour beaucoup moins d'employés et un service meilleur. Notez que l'ONAS délègue déjà au privé des stations d'épuration et des réseaux d'assainissement et que ces sociétés privés font mieux le boulot. Les stations d'épurations qui ne marchent pas en Tunisie sont gérés par les fonctionnaires de l'ONAS.
3) FOULATH qui n'a ni la puissance financière ni l'expertise technique pour concurrencer des géants comme MITAL ou autres. Résultat l'acier en Tunisie coûte 40% plus cher que dans des pays comme la France (pourtant la main d'oeuvre là bas est beaucoup mieux payé). De plus l'état doit injecter toujours des millions de dinars. La dernière en date c'est 32 millions de dinars pour moins de salarié (8000 DT par salarié).
4) L'éducation/ Aujourd'hui les performances des écoles privés sont meilleurs que les écoles publiques (réussite des élèves, absenteisme des profs, ...). Je propose que l'état finance les écoles qu'elles soient privés ou publics selon le nombre d'élèves qu'elles accueillent. Ainsi une école privé recevant 2 fois plus d'élève qu'une école publique recevra le double. Cela aura pour conséquence c'est de faire baisser les frais d'études dans les écoles privés et mettra la concurrence sur les école publiques. A l'état de déterminer combien elle dépensera par élève et ensuite partagera ca sur les établissements privés et publics selon le nombre d'élève et en ajoutant des critères (taux de réussite, absentéisme des profs, ...etc).
5) L'état et ses établissements devraient sous traiter certaines tâches au privé. En suède le siège d'un ministère est digne de celui d'une société en Tunisie employant 200 personnes. A quoi ils servent tous ces fainéants travaillant dans les ministères. Ils ne sont là que pour nous emmerder avec les paprasses administratives
6) Légférer avec une loi organique fixant un nombre max de ministères (qui ne changeront pas au grès du chef de gouvernement). De même pour limiter les emplois fictifs à la présidence avec 50 faux conseillers qui ne sont là que pour piquer du pognon au peuple. Le président a deux charges (la défense nationale et les affaires étrangères) donc un max de 2 conseillers. Pour finir pourquoi ne pas mettre en placé dans la rémunération des élus ou des ministres la notion d'atteinte d'objectifs. Si le gouvernement atteint ses objectifs (qui doit être chiffré et en rapport avec les promesses) les ministres recevront leurs primes sinon c'est rien.

mounir
| 06-02-2016 19:08
je suis tout a fait d'accord avec toi!
Mais il faut croire qu'il n'y a pas de solutions! peut être une rémunération selon le rendement? ca existe déja sous la forme de prime (de tout facon les administrations donnent toujours la note supérieure)?
Mettre les inactifs à la portes? impensable cela donneraient plus de chômage!
Baisser les salaires? les grèves paralyseraient le pays et feront plus de tord que la baisse en elle même!

D'un autre coté! c'est peut être le gouvernement qui n'a pas assez de process à mettre en 'uvre (à exécuter)! Faire l'ENA pour recevoir un document, le lire, y répondre et le ré-envoyer, c'est pas ce que j'appelle une activité gouvernementale! Pas d'études stratégiques (elles sont faites par le privé qui perdent 90% de leur temps a essayer de comprendre les rouages des activités métiers)!

De plus après la révolution on reproche plus que jamais à la présidence du gouvernement d'être la cause de plusieurs retard! D'abord ennahdha qui a demandé a faire passer toutes les nominations par un conseil de ministre (imaginer le hait de degré du conseil quand on étudie des nominations simple de chef de service ou chef de secteur), aujourd'hui ils ont rectifié le tire MAIS... il reste un certain *** (la bête noire des fonctionnaires de l'état) qui passe la plupart de son temps (pour ne pas dire les 99%) à retarder les nominations des gens sur plusieurs mois voir années! même chose pour les résultats de concours qui n'arrivent jamais et qui sont trop souvent rattraper par le concours de l'année d'après (imagine le désarroi des gens qui ont passé l'année d'avant et qui ne savent pas s'ils doivent repasser ou s'ils ont entre temps réussit)! Donc même les quelques sources de motivations sont mis de coté!
Et pour finir le coup de maitre de Bajbouj qui avant de quitter son poste de premier ministre (surement pour embêter le gouvernement suivant) a signé des augmentations pour quelques ministères! donc aujourd'hui d'un ministère à un autre il y a de forte inégalité de salaire! pour un même grade et la même fonction on voit des différences de quelques centaines de dinars! est ce que le moins payé aura envie de travailler ou doit il le faire au pro-rata de ce qu'on lui donne?

Aujourd'hui l'absentéisme est plus poussé l'après midi, ils rentre déjeuner et ne reviennent pas! alors pourquoi cette heures creuse entre les deux séances, pourquoi ne pas enlever cette heure (ou deux heures j'en sais trop rien) et les retirer en fin de journée?


Tout cela pour dire que les inactifs sont nombreux! mais que les quelques actifs qui restent ne sont même pas encouragés pour le rester!

Abidou
| 06-02-2016 14:21
Des salaries non productifs ? Oh ! Il y en a partout dans les ministeres et les societes Nationales . c'est pour cette raison que les caisses de l' Etat sont vides et le rendement des agents est quasi - nul. . L' UGTT ne fait que les defendre pour augmenter ses recettes par augmentations de leurs salaires quitte a ruiner le Pays , Dommage La Tunisie n'a pas de chance , la plus part de ses enfants ne pensent nullement a elle mais ils ne pensent qu'a leurs propres et egoistes interets

Sam Laker
| 06-02-2016 14:04
Le ministère du Transport et le Syndicat des Transport sont les plus touchés par la peste islamiste. y a qu'à voir les têtes des "chauffeurs" de bus et Métro pour comprendre ... les embauches sauvages ont gravement affectés bon nombres de secteurs vitaux comme celui des Transports et le résultat est là !!! ...

Slaheddiine
| 06-02-2016 13:47
« GESTION DE BRICOLEUR ! »
TAW TCHOUFOU



Vous faites erreur sur toute la ligne, car il ne s'agit pas d'une entreprise privée qui doit rentabiliser ses activités sinon elle disparaît, là il s'agit d'une entreprise publique soumise aux caprices de l'exécutif politique qui dispose des moyens pressions adéquats pour faire plier toute direction dans l'embauche inutile de salariés quasi absents.
Si vous voulez que cette entreprise soit gérée d'une manière professionnelle, il faut alors envisager de la privatiser pour lui permettre d'avoir les marges nécessaires à la bonne gestion.
Je ne prône pas la privatisation à outrance, j'attire simplement votre attention que les entreprises publiques sont soumises à leurs administrateurs politiques et non pas à leurs actionnaires privés.
Il est évident que si demain la société TRANSTU devient privatisée, il faudra sans doute multiplier le prix du ticket de voyage par deux et si demain les prix augmentent de 100%, ce sera une nouvelle révolution qui aura pour effet d'incendier les autobus publics !
Voilà pourquoi, la gestion de bricoleur selon vos termes choisis, est encore une gestion relativement sociale d'un pays qui est à genoux sur le plan économique.

A4
| 06-02-2016 12:08
Et la fonction publique porte un fardeau de 300 mille tire-au flanc vivant aux frais de la princesse ... en réalité aux frais de ceux qui produisent, soit le seul secteur privé, compte tenu du fait que toutes les sociétés étatiques sont déficitaires: STEG, Tunis-air, SONEDE, El Fouledh, etc ...!!!
Il est vrai que dans la conscience populaire le fonction publique est une oeuvre de charité !

Épicure
| 06-02-2016 12:00
Embauchés par qui ?
Pour faire quoi ?
Il faut que celui ou ceux qui les ont embauchés rendent des comptes.
Et pour la pérennité de l'entreprise, il faut dégraisser. Ne garder que les éléments productifs et consciencieux.

TAW TCHOUFOU
| 06-02-2016 11:55
" Ce n'était pas une bonne idée " dit-il..!
Tout le drame est là !
On décide de choses sur des coups de tête et à la va vite , sans étudier la faisabilité de la chose , en termes financiers et économiques..... autant dire de l'amateurisme pur !
Pauvre Tunisie , et c'est avec des " gestionnaires " de cet acabit qu'on espère redresser le pays ?