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La Pharmacie Centrale nie toute responsabilité dans l'affaire de l'anesthésiant périmé
09/08/2016 | 12:05
1 min
La Pharmacie Centrale nie toute responsabilité dans l'affaire de l'anesthésiant périmé

 

La polémique enfle à propos de l'utilisation d'un anesthésiant périmé qui a causé le décès de plusieurs personnes dans des cliniques et des hôpitaux en Tunisie. Pour en parler, le PDG de la Pharmacie Centrale, Lamine Moulehi a réagi sur Mosaïque FM ce mardi 9 août 2016 et a répondu aux accusations du président de l'observatoire pour l'indépendance de la magistrature, Ahmed Rahmouni, qui insinue aujourd’hui que la Pharmacie Centrale aurait vendu des quantités d'anesthésiant périmé à plusieurs établissements du pays.

 

« La Pharmacie Centrale achète des médicaments auprès de laboratoires étrangers dont la date de validité varie entre 2 et 3 ans. Nous avons aujourd’hui, quelques 7000 articles et plus de 3000 médicaments dont la traçabilité est certaine ! Nos circuits sont sûrs car nous avons des règles rigoureuses et dans le respect des normes internationales. Et s’il s’avère que cet anesthésiant provient bien de la Pharmacie Centrale, nous assumerons notre responsabilité ! » a déclaré M. Moulehi.

Le PDG de la Pharmacie Centrale a par ailleurs, appelé à rester vigilant quant à la propagation de rumeurs infondées dans le but de faire du « buzz ».

 

S.A

 

 

 

09/08/2016 | 12:05
1 min
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Commentaires (14)

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Tunisien inquiet
| 11-08-2016 03:46
Je ne sais pas qui est responsable de cette situation (car, il y a bien un responsable) ; je lui rappelle simplement que tout un chacun, y compris lui oú un membre de sa famille, peut se retrouver un jour dans une situation d'urgence où il ne pourra ni choisir son lieu d'hospitalisation ni aller à l'Etranger.

Si le prénom de ce responsable laisse comprendre qu'il est issu d'une famille musulmane, je me demande si, lui peut être qualifié de musulman ???

Tadhamen
| 09-08-2016 23:22
D'accord avec vous. Il me semble bien aussi qu'on assiste à une charge dirigée et qu'il serait nettement plus prudent et sensé d'attendre confirmation avant d'éreinter la Pharmacie Centrale.
Lamine Moulehi a bien réagi en affirmant que son organisme assumerait ses responsabilités si les faits étaient avérés. Ce n'est hélas pas le cas de beaucoup de gens qui fautent par cupidité ou par pure négligence et dont on n'entend jamais la bribe d'un moindre regret.

je dis la vérité
| 09-08-2016 18:23
Cela se remarque, l'Etat tunisien faiblit.

La gangrène de l'impunité et du laisser-aller et de pourquoi la corruption, commence à faire mal.
Qui paie? C'est le patient, bien sûr....

Quand une personne hospitalisée, meurt sans raison valable....Tout le monde en convient....Il y a faute médicale....
La déontologie médicale et la loi poursuivent le fauteur....

Une intervention chirurgicale faite sur un patient, sans précaution, peut le conduire tout droit au décès...
Un anesthésiant est par définition létal, si ses molécules ne sont pas aux normes respectant l'éthique.La date de préemption est déterminante...On ne joue pas avec.

La responsabilité pèse lourdement sur le médecin anesthésiant et le chirurgien intervenant....
Les anesthésiants peuvent parfois bloquer la ventilation des poumons si le patient est fragile...Oui,mais le médecin anesthésiste aurait fait déjà le bilan du malade avant de l'envoyer sur le corbillard..Bien avant, au moins 48 heures.
Dans nos hôpitaux et cliniques, on le fait?

Il faut en Tunisie, faire voter des lois qui donneront froid au dos au corps médical, comme partout en Amérique du Nord et en Europe....
Un chirurgien qui cause accidentellement la mort d'un patient aux USA, est foutu et ruiné.
Sa carrière est terminée....

Un ami, médecin installé au Canada, depuis des décennies, raconte :
-Entamer des études médicales, n'attire pas ceux qui ont de bons résultats en mathématiques ou en biologie. Pourquoi? Parce qu'ils savent, qu'un jour, ils pourront jouer leur carrière, en ayant commis une bêtise.
Ceux qui font médecine, ce sont des jeunes courageux, ayant le sens de l'humanisme et du sacrifice et qui n'aiment pas réellement l'argent.Ceux-là, me dit-il, réussissent.
J'en ai eu dans mon service d'ophtalmologie.

Un soir, un interne m'a appelé en urgence,me demandant qu'est-ce qu'il doit faire pour un patient souffrant de traumatisme oculaire?Il m'a décrit tout le protocole qu'il pense faire..Je lui ai dit : Vas-y, n'ai pas peur et sois prudent. J'arrive de toute les façons dans une heure...
Oui, il est impeccable ce garçon...Il a sauvé la vue de ce patient....

J'ai fouillé dans son dossier :
Il avait obtenu des notes très moyennes en mathématiques et en biologie, pour son baccalauréat. Il a été admis de justesse....

Maryem
| 09-08-2016 16:25
Tout se vend et s achete,meme les medicaments perimes qui sont exportes a partir de l Europe par les mafias du recyclage des dechets,exportes vers l Afrique dont la Tunisie,La faiblesse de l Etat(S il existe encore)permet tous ces abus dangeureux.C est a la societe civile de reagir et denoncer ces malversations,les medias Tunisiens sont dans leur grande majorite infiltres ou dependants des financements de ces barons qui font la loi

Alouane
| 09-08-2016 16:07
S'il y eu mort d'hommes, le procureur de la républiaque se doit d'ouvrir immédiatement une enquête pour cerner le problème, désigner les coupables et sévir dans le strict respect de la loi.
Par ailleurs la pharmacie centrale doit intenter un procès pour diffamation contre ce Rahmouni qui abuse de son appartenance au corps judicière pour semer la zizanie dans le pays.

HatemC
| 09-08-2016 15:10
Mêmes ces produits sont achetés à l'étranger comme le sang contaminé ...

Un pays de voyou ...

Ces produits ne peuvent pas être fabriquer et conditionner en Tunisie et alléger même la facture des malades ... et l'autre ministre qui brasse de l'air ... il veut combattre la corruption !!! ce type est hors sujet ... un beau parleur ...

@ frontières tout s'achètent et se bradent avec la contrebande ...

Il est facile d'enquêter et de tracer les produits ... il y a des factures et des numéros de série ... faut pas nous la faire @ l'envers ... ils prennent les Tunisiens pour des cons ces dégénérés ... de plus les laboratoires étrangers n'ont que faire de vendre des produits avariés et ça s'est vu ... l'emballage donne une date de péremption ... et le contenu est avarié ... ou alors les étiquettes peuvent être changer avec une bonne date de validité ... on connait les combines et pas la peine de jouer sur les mots et mentir ... et jouer avec la vie des gens ...

@ tous les crédules ... ne croyez pas que les Grande Surface vous vendent que des produits frais ... Souvent les étiquettes sont changés... 'ufs ... viandes sous vide ... conserves ... fromages etc ... Il suffit de changer la date de péremption ...

LES ACTEURS ÉCONOMIQUES SONT EN TRAIN D'EMPOISONNER LES TUNISIENS sous l'oeil bienveillant de l'autorité qui ferme les yeux ... une mafia ...

Le crime organisé cherche la protection politique ... de fait ... les intérêts des criminels et des véreux politiciens ... affairiste ... coïncident et c'est le petit peuple qui trinque ...

@ quand une putain de purge @ la Turc et éliminer toutes ces crapules ...

Les hôpitaux et cliniques sont devenus des mouroirs ... la confiance est rompu ... ces voyous n'hésitent pas @ jouer avec la vie des patients ... et ça se dit musulmans !!!! TOZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ ...

Il faut assainir la profession et penser @ produire local ... investir dans le secteur des médicaments ... et introduire nos propres normes ... créer de l'emploi ...quel gâchis ce pays d'arabes arriérés ...

Cette pharmacie centrale existe depuis des années et n'a fait aucun investissement pour ^produire locale ... des PDG @ la mord moi le noeux ... ils n'ont aucune vision de bâtisseurs ...

La malhonnêteté est un sport des Zarabes .... et comment voulez vous que les IDE en Tunisie progressent alors que l'incompétence est @ chaque coin de rue ...

Le mal est généralisé et ce dans tous les secteurs ...

... même l'aspirine je ne l'achèterai plus en Tunisie et le ferai savoir @ tout mon entourage ...

ce Mr parle d'enquête ... il va enquêter contre lui même ???? Hihihihihi ... il n'y aura aucune enquête et l'affaire sera enterré dans 2 jours montre en main ... Maintenant il es clair que des forces occultes tentent de détruire nos institutions ... une fierté que bcp de pays nous envies ... mais voilà les islamo machin sont passés par là ...ils veulent contrôler tous secteurs @ profit ... Hatem Chaieb

HatemC
| 09-08-2016 13:28
On va poser les jalons d'une enquête transparente ....

Es ce que les hôpitaux et cliniques ont obligation d'acheter @ la Pharmacie Centrale ou peuvent-ils s'approvisionner ailleurs que la Pharmacie Centrale ???
Dans le 1er cas la traçabilité est facile a établir pour la Pharmacie Centrale ... dans le second c'est les hôpitaux et cliniques qui sont en cause .... Et l'enquête ne concernera pas la pharmacie centrale ...

Qui a vendu les produits ...FASTOCHE ...

Maintenant si le seul point de vente est la Pharmacie Centrale ...

Soit la PC achète des produits en grosse quantité et se retrouve avec des stocks d'invendus ... la tentation de les vendre peut être une piste avec surement falsification des documents ....

Soit ... on peut parler de mauvaise gestion des stocks des hôpitaux et cliniques qui n'achètent pas @ flux tendus .... il s'agit pour toute entreprise qui se respecte de réduire à zéro les stocks de matière première et de produits finis pour réduire les coûts ... maintenant si la gestion des stocks est aléatoire ... une clinique ou hôpital peut se retrouver avec un stock important d'invendu et dont la date de validité est dépassé forcément ... et donc une perte sèche pour la trésorerie ... ces officines basculent dans la voyoucratie en empoissonnant les patients ... ça tourne autour de l'argent ... bénéfice ... Dans les cas de figure ... PS Hopitaux et cliniques sont coupables ... et cela par manque de contrôle ... Hatem Chaieb

VERITE
| 09-08-2016 13:25
Il faut cesser de s'accuser mutuellement.
Toutes les parties doivent se pencher sur les solutions pour éviter les dérapages possibles.Il y a 3 AXES

1- Accréditation obligatoire des structures d'hospitalisations publiques et privés dans un délai ne dépassant le 31 decembre 2019. Je parle bien d'accreditation et non de certification qui n'est pas reconnue par les instances intrenationales.
Cette accreditation peut etre obtenue aupres de la TUNAC(TUNISIE ACCREDITATION) ou la HAS(HAUTE AUTORITE DE SANTE en FRANCE),organismes reconnus à l'echelle international.

2- Les systemes d'informatique équipant les hopitaux et les cliniques en TUNISIE sont obsolètes sur le plan de la gestion des articles pharmaceutiques tel que les STENTS, ARTICLES IMPLANTABLES,les MEDICAMENTS et le suivi des prescriptions.
Les systemes d'informatique doivent etre impérativement accredités.
Les pays comme la FRANCE ont exigé les accréditations aprés les dérapages constatés dans plusieurs structures d'hospitalisation.

3-Seule la volonté politique permettrait d'entreprendre la démarche qualité qui permettrait d'améliorer les prestations pour les citoyens tunisiens qui font toujours confiance aux cadres médicaux et paramedicaux tunisiens

Tunisienne
| 09-08-2016 13:23
S'agit-il de rumeurs, de faits ou de présomptions qui attendent confirmation ?

Dans tous les cas, il est malsain que Rahmouni annonce et se.prononce sur une affaire aussi grave sur Facebook !!!

Soit il a un devoir de réserve et une présomption d'innocence à respecter (en tant que magistrat et homme de loi), soit il veut porter à la connaissance de l'opinion une affaire d'une extrême gravité (en tant que société civile) et dans ce cas, il devrait utiliser des voies de communication plus formelles/ officielles.

Mais en larguant une telle bombe via son compte Facebook, il sème le doute sur sa neutralité et sur ses desseins...

Est-il en train de donner le coup de grâce à Saïd Aidi (l'ennemi juré des islamistes) pour l'achever définitivement ? Et en dénonçant le pouvoir corrompu (ce qui n'est pas faux), oublie-t-il que ses amis les islamistes sont partie prenante dans ce pouvoir et dans cette corruption ?

verité
| 09-08-2016 13:01
Au lieu de s'accuser mutuellement ,il est preferable de se pencher sur la recherche des solutions qui permettraient d'éviter les dysfonctionnements.

Il y a trois axes

1- Exiger l'accréditation et NON LA CERTIFICATION des structures d'hospitalisations privés et publiques par des organismes reconnus sur le plan international tel que la TUNAC(Tunisie accreditation)) OU la HAS(Haute autorité de santé en FRANCE).
2 - Le ministère doit fixer une date limite 31 decembre 2019 pour l'obtention de l'accréditation .

Ce travail est fastidieux, mais les pays tel que la FRANCE était amené à l'imposer apres les defaillances constatées depuis plusieurs années dans les structures d'hospitalisation publiques et privés.

3 - Le drame en TUNISIE ,c'est que les systemes d'information voire l'informatique pour la gestion des articles pharmaceutiques tel que STENTS ,PRODUITS IMPLANTABLE , les médicaments et le suivi des prescriptions ,installé dans les hopitaux et les clinique sont obsolètes.
Le systeme d'informatique doit etre accredité pour qu'il soit proposé aux structures d'hospitalisation.

S'il y a une volonté politique pour reguler le secteur de la santé,la démarche qualité sera mise en route sans entrave pour le bien des citoyens tunisiens qui reconnaissent la compétence des cadres médicaux et paramedicaux en TUNISIE.

A SUIVRE