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La partie responsable de l’assassinat de Mohamed Zouari ne peut être révélée techniquement
11/12/2018 | 18:45
3 min
La partie responsable de l’assassinat de Mohamed Zouari ne peut être révélée techniquement

Une conférence de presse a été tenue, ce mardi 11 décembre 2018, par le ministère de l’Intérieur pour révéler les faits autour de l’assassinat de Mohamed Zouari.


A cette occasion le directeur de l’unité nationale des enquêtes dans les crimes terroristes a indiqué que la planification du plan d’assassinat de Mohamed Zouari a démarré depuis l’année 2015, et les préparatifs ont commencé le 28 juin 2018 en tenant des rencontres dans plusieurs capitales européennes ainsi qu’à New York.

Il a, également, déclaré que les deux auteurs du crime ont la nationalité bosniaque. Ils sont entrés sur le territoire tunisien le 8 décembre 2016. Ils se sont rendus le 9 décembre à Monastir où ils ont connu un Tunisien dénommé Abdelkader pour les accompagner dans la visite de certaines usines en vue d'investir. Une sorte de couverture pour leur présence en Tunisie.

Le 10 décembre, ils ont rencontré un guide touristique qui les a emmenés au Sud tunisien et ils sont revenus à Monastir le 12 décembre. Le 13 décembre un certain surnommé Slim Bouzid a chargé Maha Ben Hammouda de fournir deux voitures et de les garer dans un parking près d’un café à Sfax puis se rendre à Budapest.

Le 14 décembre une voiture de la marque Mitsubishi a été repérée au niveau du croisement Kassab à Sfax. L’un des deux Bosniaques est descendu de cette voiture et s’est rendu vers le parking voisin. Il a conduit une autre voiture qui a exploré les alentours de la maison de Mohamed Zouari. Les deux hommes ont reçu plusieurs coups de fils en provenance d’un numéro étranger.

Le 14 décembre a été consacrée à la découverte des différents chemins qui seront utilisés avant et après l’opération. Ils se sont dirigés par la suite vers Kairouan.

Le 15 décembre, les deux hommes se sont rendus à Aguereb, sous prétexte d’acheter de l’huile biologique avant de se rendre à bord de deux voitures à la maison du défunt où ils ont garé une Kia Picanto et partis à bord d’une Renault Trafic. Vers 13h, le défunt a quitté son domicile vers un laboratoire d’analyses médicales et il n’était poursuivi. Sauf que son téléphone, cadeau qu’il a reçu en Turquie, a été piraté. Deux minutes avant le passage de la voiture de Mohamed Zouari, les deux Bosniaques se sont déplacés à bord d’une Renault Trafic, où a été saisie l’arme du crime, vers son domicile. Ils l’ont assassiné puis ils l’ont garée. Ils sont montés dans une voiture de la marque Kia et se sont rendus vers la Mitsubishi.

Tous les intervenants tunisiens ayant participé dans cette opération ont été arrêtés puis relâchés, puis les enquêtes ont révélé qu’ils n’étaient pas au courant de l’opération d’assassinat. Cela dit le directeur de l’unité nationale des enquêtes dans les crimes terroristes a indiqué que techniquement il n’est pas possible de déterminer la partie responsable de l’opération d’assassinat de Mohamed Zouari.

Le porte-parole du ministère public, Sofiène Selliti a affirmé, pour sa part, que la partie qui a exécuté le crime ne peut être déterminée qu’après les enquêtes avec les auteurs. 


S.H

 

11/12/2018 | 18:45
3 min
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Commentaires (3)

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adel
| 12-12-2018 10:04
Ne peut être "révélée" ou ne peut être "déterminée" ou est-ce que l'auteur de l'article ne fait pas la différence entre ces deux mots ou est-ce qu'il ne s'en fiche pas mal?

mestiri
| 12-12-2018 00:19
Merci de bien vouloir surveiller beaucoup plus sérieusement la forme de vos articles qui est épouvantable.
En l'occurrence cet article est confus et décousu.

Maxula
| 11-12-2018 22:18
"la partie qui a exécuté le crime ne peut être déterminée"

C'est vrai que ce jour-là le temps était maussade et brumeux, ce qui faisait que tout était nimbé de mystère et baignait dans la ouate et l'épaisse purée de pois, à moins que ce ne soit de la purée de pois chiches !
Ne pas perdre de vue aussi que Sfax a l'habitude en hiver, de patauger dans le brouillard favorisé par smog que dégagent les cheminées de Londres. Oups, de Pékin sinon de Grenoble ! On ne sait plus !
Tout ce que l'on sait, c'est que ce jour-là, le temps était particulièrement mossad !
Et bizarrement, le lendemain on se croyait au printemps tellement il faisait beau, mais un peu tard !
Maxula.