« Le marché de la berline premium c’est un peu comme la conquête de l’espace, il est à celui qui propose les technologies les plus pointues », disait le célèbre journaliste anglais Jeremy clarkson.
Avec les BMW série 7 et la Classe S, le marché du luxe avait atteint des sommets début 2017, mais que nenni, pour Noël, arrive l’Audi A8 qui fait littéralement voler en éclats tous les points forts de ses concurrentes. Il s’agit de la première voiture au monde à offrir un système de conduite autonome de niveau 3, un nouveau système de suspension électromécanique et, enfin et surtout, un système d’intelligence artificielle.
Esthétiquement, avec ce modèle, Audi joue la sobriété, puisque sa cible est les PDG et chefs d’Etats. Ce qu’il faudra cependant retenir c’est qu’elle est disponible avec un châssis court et un châssis long.
A l’intérieur, les ingénieurs de la marque ont totalement redessiné le cockpit, en sort un parfait mélange entre luxe et modernité. L’ergonomie a elle aussi, cette fois-ci, été mise en avant par le sorcier germanique puisque tous les boutons ont disparu pour laisser place à deux écrans multimédias d’une grande qualité. Des gadgets sont également présents, comme les aérateurs qui se déploient une fois le moteur allumé.
A l’arrière du véhicule, Audi a mis le paquet, avec des sièges ultra confortables, une télévision, un accès Wifi et une tablette indépendante qui permet d’activer l’option massage des pieds, la ventilation et plein d’autres surprises encore.
Au volant du véhicule, si on peut le dire, puisqu’il est équipé d’un système de conduite autonome de Niveau 3, qui gère totalement la conduite jusqu’à 60 Km/h, le confort est de mise. Une technologie qui n’est pas encore autorisée en Europe, mais cela ne saurait durer avec l’apparition de cette technologie. Le nouveau système de suspension électromécanique contribue activement à la sensation de confort puisqu’il compense tous les mouvements inhabituels. Dotée de caméras à 360 degrés, la voiture anticipe tout type de contraintes : brise vitesse, imperfections de la route, ect. Ceux qui ont eu la chance de l’essayer parlent de sensation tapis volant.
Niveau motorisations, les seules versions disponibles au lancement le 7 décembre prochain en Allemagne sont : les deux V6 turbo essence et diesel baptisés 55 TFSI et 50 TDI. Le premier : un six cylindres essence 3.0 TFSI de 250 kW (340 ch) et le deuxième : un six cylindres diesel 3.0 TDI de 210 kW (285 ch). En attendant les V8 qui doivent arriver courant 2018, les pressés devront se contenter de ses deux motorisations déjà puissantes. A noter que pour ce genre de voiture la clientèle a tendance à faire prévaloir le confort à la puissance.
Sofiène Ahres
