Voilà des décennies que Mercedes produit à la fois des berlines puissantes et fiables mais aussi des utilitaires réputés pour leurs performances, sans que cela fasse tache sur le CV de la marque.

Pour cette fin d’année 2017, la marque à la flèche a fait fusionner les deux. Est née donc, la Class X. Le pick-up adapté pour faire couler une dalle en cravate.

Extérieurement, le modèle respecte fidèlement le code stylistique de la marque, sa base en revanche est japonaise. Elle a été emprunté à la musclée, Nissan Navara.

A l’intérieur les passagers retrouveront l’univers Mercedes en modalité rustique, résistance oblige. Un écran tactile surplombant la planche de bord, la sellerie et la finition typiquement allemande en font un pick-up décidément raffiné.

Mécaniquement, le modèle a été doté d’un 4 cylindre DCI de 164 ch ou 190 ch tout dépend de ce qu’on veut débourser. Courant 2018, les commerciaux de la marque font savoir qu’un V6, 3L de 258 ch accouplé à une transmission intégrale permanente sera également disponible.

La benne à l’arrière du véhicule a une capacité de 1,1 tonne et dégage une capacité de traction de 3,5 tonnes, ce qui est bien au-dessus de la moyenne.

Grace à ses 450 Nm de couple disponible via une traction intégrale et une boite automatique à 7 rapports, le véhicule est vivace. Le poids et le couple tout de suite disponible rendent cependant le véhicule gourmand (10l au 100 en cycle mixte).

En phase d’essai les experts font noter, à peine le moteur allumé, la qualité de l’isolation sonore, un résultat que seules les allemandes savent si bien contrôler.

Facturée aujourd’hui dans tous les concessionnaires de la marque à 36 mille euros, elle coûte seulement 2000 euros de plus que la Navara.

Avec cette Classe X, Mercedes attaque frontalement le marché du pick-up « midsize », qui devrait connaitre une progression de 50% dans les 10 prochaines années. Avec 2,3 million de véhicules de la catégorie vendu en 2016, il y a de quoi réveiller l’appétit du géant allemand.

Sofiène Ahres