Deux partis au discours totalement opposé, mais sincère, ont réussi une belle percée lors des municipales de 2018, en dépit de leur jeune âge. Attayar fondé par Mohamed Abbou et se positionnant totalement révolutionnaire et le parti destourien libre fondé par Abir Moussi et se positionnant anti-révolutionnaire ont ainsi obtenu des classements très honorables, relativement à leurs moyens limités, dans plusieurs municipalités.
Ainsi, pour le parti destourien libre, il est classé 1er à Siliana, 3ème à Beja, 4ème à Sousse et Sfax, 5ème à Nabeul, Monastir, Ghardimaou, Tajerouine et Mahdia, d’après les sondages sortie des urnes fournis par Sigma Conseil à Business News.
Pour Attayar, il est bien classé quasiment partout où il s’est présenté seul. A Gabes (2ème), A Tunis, Ben Arous, Sfax, Kasserine et Ennour, (3ème), Manouba, Douar Hicher, Ouled Chamekh, Sidi Bouzid et Douz (4ème), et Mourouj, Béja et Kairouan (5ème).
Du côté du parti Irada, fondé par Moncef Marzouki, c’est une vraie débâcle, en dépit de tous les moyens mobilisés et de l’engagement personnel de l’ancien président de la République. Ainsi, et au nord et au centre du pays, Irada n’a absolument rien obtenu, d’après les résultats des sondages sortie des urnes fournis par Sigma Conseil à Business News. Au sud du pays, son véritable fief, il a beaucoup peiné pour obtenir quelques sièges avec de très faibles scores. Ainsi, il est classé 4ème à Douz (11,6%) et Tataouine (12,3%) et 5ème à Medenine (5,6%), Mareth (7,2%) et Gabes (9,1%). Pour le reste des listes, et alors qu’il a participé à une bonne quarantaine de régions, Irada n’a pas réussi à se classer parmi les cinq premiers, même pas à Sidi Bouzid où Moncef Marzouki est allé et où il pensait se classer premier !
R.B.H
