alexametrics
mardi 23 avril 2024
Heure de Tunis : 11:51
A la Une
La fièvre des prix touche les pharmaciens
05/01/2018 | 19:59
6 min
La fièvre des prix touche les pharmaciens

 

Parmi les biens dont les prix ont été directement impactés par la loi de Finances 2018, figurent les médicaments. Cette flambée des prix, touchant des produits dont certains sont d’une nécessité vitale, a rapidement fait jaser. D’autant plus qu’elle soulève un débat sur l’activité des pharmaciens en Tunisie et les règles qui la régissent.

 

D’après un communiqué publié hier, jeudi 4 janvier 2018, par la Pharmacie Centrale, on annonce l’augmentation des prix de 2353 médicaments différents. Cette hausse, justifiée par une augmentation d’un point de la TVA qui passe, à partir du 1er janvier 2018, de 6 à 7%, a rapidement été critiquée. Les citoyens, encore sous le choc des nombreuses autres augmentations touchant des produits de consommation courante, voient d’un mauvais œil cette hausse sur des produits dont ils passeraient pourtant volontiers. Mais cette majoration ne touchera pas seulement les médicaments, elle concerne également les produits parapharmaceutiques pour lesquels la TVA passera de 18 à 19%. Encore un coup dur !

 

Pour l’instant, l’augmentation de 1% de TVA impactera, seulement, les médicaments fabriqués localement en Tunisie. Elle ne concernera donc pas ceux que le pays importe afin de combler un manque dû à des produits sans substitut local. Quant aux médicaments importés mais pouvant être remplacés par des produits locaux, ils ne sont pas encore, pour l’instant, concernés par la hausse de TVA. Une augmentation qui n’est certes pas à exclure à l’avenir.

C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens Tunisiens (CNOPT) hier sur la radio nationale. Chedly Fendri explique, en effet, que cette hausse des prix des médicaments ne tombera pas dans les poches des pharmaciens. « Nous ne sommes que des collecteurs de TVA en faveur de l’Etat », explique-t-il.

 

S’il est vrai que les pharmaciens collecteront de la TVA pour l’Etat, il est aussi vrai que leurs marges, déjà élevées, suscitent la colère du consommateur local. Le tableau des médicaments dont les prix ont augmenté, rendu public par la Pharmacie Centrale, montre la grande différence entre les prix d’achat des médicaments et ceux de leur commercialisation dans les officines.

Des bénéfices qui sont pourtant régis par l’arrêté du 20 février 1996 qui fixe les marges bénéficiaires pour les pharmaciens d’officine et les grossistes–répartiteurs. L’arrêté de 1996, qui vient modifier celui de 1988, vient baisser les marges des pharmaciens. Il ramène, ainsi, la marge grossiste de 10 % à 8 %. Les pharmaciens d’officine, verront eux aussi leurs bénéfices revus à la baisse depuis. Les nouvelles marges sont de 30, 28, 26 et 24 %, alors qu’elles étaient de 32, 30 et 28 %. Ces marges ne sont pas fixes et dépendent des prix d’achat des médicaments.

 

Si les pharmaciens dénoncent, depuis des années, une situation qu’ils qualifient d’ « abusive » affirmant que la baisse de leurs marges les met en difficulté et compromettrait entre 20 et 25% de leur chiffre, les citoyens, eux, ne décolèrent pas. On reproche à un corps de métier de bénéficier de conditions d’activité « à part » et de violer les règles régissant leur exercice.

L’organisation des officines étant régie par un numérus clausus fixant les règles d’ouverture des pharmacies. Le numérus clausus de 1992, modifié en 2007, prévoit 5.000 (Zone I) à 16.000 (Zone V) habitants par tranches non entières pour la majorité des villes de Tunisie pour les pharmacies dites « ordinaires ». Ce nombre passe à 3600 pour les communes de Sfax et de l’Ariana tout comme, précédemment, pour Tunis et Sousse. Pour les pharmacies de nuit, le numérus clausus prévoit une pharmacie pour 60.000 habitants par tranche non entière au lieu d’une pharmacie pour 70.000 habitants. Dans les faits, ces normes ne sont pas toujours rigoureusement respectées.

Il est de notoriété publique que les fonds de commerce d’officines atteignent des sommes faramineuses à la vente et sont même transmis de père en fils. Les officines installées dans de grandes artères à important attrait commercial s’arrachent à des sommes allant jusqu’à plusieurs centaines de milliers de dinars. De quoi alimenter la rogne populaire face à un corps de métier, qu’on accuse de ne pas jouer la pleine transparence quant à ses déclarations fiscales.

 

Face à ces accusations, que les pharmaciens jugent « infondées » et « diffamatoires », le Syndicat des pharmaciens d’Officines a publié aujourd’hui, vendredi 5 janvier 2018 un communiqué dans lequel il a défendu la profession et ses revenus. « Les responsabilités qui incombent à chaque pharmacien, lui imposent parfois 50 heures de travail par semaine ainsi que des permanences de plus de 11 heures, pendant 7 jours consécutifs. La loi leur dicte de faire appel à un personnel qualifié et aux compétences avérées de pharmaciens et préparateurs et ce afin de veiller à protéger la santé du citoyen », peut-on lire. De quoi justifier des bénéfices qualifiés parfois d’ « astronomiques ».

 

Contacté par Business News, le pharmacien, député et membre de la commission de la Santé à l’ARP, Brahim Nacef, a expliqué que les marges des pharmaciens sur les médicaments mais aussi les produits pharmaceutiques sont loin d’être libres : « Les marges, même celles des produits parapharmaceutiques, ne sont pas libres. Tous les pharmaciens sont obligés de vendre au même prix, prix qui sont fixés par le ministère de la Santé en collaboration avec le ministère du Commerce ». Il ajoute par ailleurs que « les hausses de prix ne se répercuteront pas sur les marges des pharmaciens. Les prix des médicaments ont augmenté en grande majorité mais il s’agit d’augmentations minimes dues à la hausse de 1% de TVA. Il y a quelques médicaments dont le prix a baissé. Les marges, quant à elles, n’ont pas augmenté depuis 1996 ». Concernant la situation des pharmaciens en Tunisie, Brahim Nacef a affirmé que près de 200 nouvelles ouvertures sont prévues pour 2019-2020.  « S'il n'existe pas de réel problème de chômage dans notre secteur, ceci permettra de donner aux jeunes pharmaciens la chance d'avoir leurs propres officines », a-t-il précisé.

 

Tous s’accordent pour dire que le citoyen sera le premier lésé par la hausse des prix des médicaments. Une hausse qui impactera aussi les équilibres de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) déjà en difficulté et remettra en cause le rôle régulateur de la Pharmacie Centrale. D'ailleurs, les pharmaciens avaient appelé, auparavent, à réduire les taux de la TVA sur les médicaments. Le secrétaire général du syndicat des propriétaires de pharmacies, Rached Gar Ali, avait fait part, avant même le vote de la LF2018, des inquiétudes des pharmaciens qui refusaient que le taux de TVA ne soit revu à la hausse sur les médicaments.

Si les autorités expliquent cette augmentation par une double finalité de collecte d’argent dans les caisses publiques mais aussi par un souci de transparence dans la chaîne de distribution des médicaments, son impact ne sera que plus lourd sur le contribuable. Autant de raisons pour les Tunisiens de ne pas tomber malades…

 

 

 

Synda TAJINE

05/01/2018 | 19:59
6 min
Suivez-nous

Commentaires (13)

Commenter

B.Nacef
| 06-01-2018 20:19
J'ai voté contre la loi de Finances 2018 car elle porte préjudice,par une sur imposition,aux classes moyennes et démunies ainsi qu'aux entreprises en règle avec le fisc. Elle n'a rien prévu pour aller chercher l'argent là où il est: Contre bandiers et ceux qui n'ont jamais payé leurs impôts. Ceci dit,l'augmentation minime des prix des médicaments ne doit pas servir de prétexte pour dénigrer une des professions les mieux organiséesorganisée et

Mansour Lahyani
| 06-01-2018 17:15
La fièvre des prix touche les pharmaciens : c'est vraiment touchant... Touchant d'ingénuité, naturellement ! Le prix des médicaments ne saurait être revu à la hausse SANS L'AVAL DES AUTORITÉS ! C'est donc à ces autorités qu'il convient d'adresser le reproche de laisser courir ce prix!

ommiaziza1912
| 06-01-2018 16:44
En feuilletant la liste j ai constate que tous les medicamants fabriques en Tunisie ont augmente de 50 pour cent. Cela est inconcevable. Qu en est il des medicaments importes!

MATHYS
| 06-01-2018 13:37
Mme TAJINE , quand on traite un sujet , il faut maitriser son sujet. Le numerus clausus dont vous parlez est abrogé depuis 1992 et actuellement on parle de numerus clausus pouir les pharmacies de jour de 3600 habitants poue les villes detunis sousse et sfax et le reste du pays de 4000 à 16000 habitants. Pour les pharmacies de nuits uin seul numerus de 60000 habitants par tranche non entière cad la deuxieme ouverture à 60001 habitants. Là je m'arrete mme tajine soyez plus professionnelle car je respecte bcp business news et N'INDUISEZ PAS les gens en erreur et ce n'est la peine de parler des autres contres vérités. MERCI BUSINESS NEWS

Dr. Jamel TAZARKI
| 06-01-2018 11:53
J'ai fait beaucoup de fautes de frappe et d'inattention mais je ne corrige que les fautes qui me dérangent le plus!

==> et ne me dites pas s.v.p. que la privatisation des biens publics est la meilleure solution pour notre économie!

Etc.

Dr. Jamel Tazarki
| 06-01-2018 11:15
Je redonne d'abord un texte du commentateur TATA: " tous ceux qui croient que la privatisation à 100% des biens publics serait la solution se trompent, il suffit de considérer le contre exemple du domaine pharmaceutique qui a été privatisé à 100% en 1986 et qui va très, très mal"

L'exemple du Cuba:
L'industrie pharmaceutique cubaine produit la protéine interferon (INF), des crèmes très efficaces contre les brûlures, un vaccin contre l'hépatite B ; un vaccin antiméningocique de type B, la streptokinase recombinante utilisée dans l'infarctus du myocarde et l'embolie pulmonaire, des modulateurs immunologiques, antihypertenseur, hypocholestérolémiant et médicaments anticancéreux (d'après wikipédia) .

Le gouvernement américain a autorisé la mise en vente aux États-Unis de deux vaccins élaborés à Cuba, devenu un grand exportateur de médicaments génériques (d'après wikipédia). ==> Par contre la Tunisie produit depuis 1986 des médicaments génériques et on exporte presque rien, on ne produit même pas assez afin de garantir notre autosuffisance.

==> et ne me dites pas s.v.p. que les privatisation des biens publics et la meilleur solution pour notre économie!


Je ne suis pas pharmacien ou médecin, mais je vais essayer de faire une analyse plutôt empirique (statistique) de l'industrie pharmaceutique en Tunisie, en tant que mathématicien.

Il est temps de revoir les statistiques publiées par le Conseil national de l'ordre des pharmaciens en Tunisie. Je donne quelques données statistiques:
Jusqu'à la fin des années 80, principalement une industrie d'état (la Pharmacie Centrale de Tunisie) occupait le paysage industriel. Avec l'arrivée de Ben Ali au pouvoir, il y a eu une augmentation du nombre d'unités industrielles dans les domaines du médicament et des dispositifs médicaux (privatisation de l'industrie pharmaceutique).

Je conseille, entre autres, de lire le manuscrit de Mr. Dr. Lassaad Boujbel
http://www.unido.org/fileadmin/user_media/Services/PSD/Pharma/BOUJBEL-Addis-Pharma-4June2012.PDF

Dr. Jamel Tazarki
| 06-01-2018 11:13
3eme partie
Nous observons, d'après les statistiques, que la couverture par la fabrication locale a connu un accroissement important entre les années 80 (6% en 1986) et l'année 2000 (46% en 2000), après cette date il y a eu une stagnation. Aujourd'hui, nous sommes même à 38% .

Puis, je rappelle que la fabrication locale concerne en particulier des médicaments génériques dont le coût est relativement faible par rapport à ceux importés mais qui nous coûte aussi de la devise étrangère.

Il est temps aujourd'hui de faire une analyse intelligente des publications statistiques afin de pouvoir évoluer l'industrie pharmaceutique en Tunisie et la faire sortir d'une stagnation permanente qui est à sa deuxième décennie.

Je donne quelques raisons de la stagnation de l'industrie pharmaceutique en Tunisie:
- L'entrée en vigueur des accords de TRIPS et la fin de la période de grâce en 2005 pour la Tunisie.
- La petite taille de notre marché national est un handicap pour l'innovation et la recherche pharmaceutique. Il est temps de faire un programme commun avec les pays magrébins et même au niveau africain
- L'organe exclusif d'importation (la Pharmacie Centrale de Tunisie) devrait plutôt acheter tunisien que français ou allemand en vue d'approvisionner nos hôpitaux.


Il nous faut augmenter nos exportations de services en particulier des services informatiques (logiciels/informaticiens) et médicaux, 100000 africains (Marocains, Algériens, Afrique subsaharienne, etc.) seraient venus en 2016 subir des opérations médicales en Tunisie. Nous avons les meilleurs médecins du monde. Il est temps d'exporter nos services médicaux. Il est temps d'investir dans les secteurs pharmaceutique et biotechnologique (recherche et production de médicaments et de vaccins)

Oui, le secteur des biotechnologies pourrait devenir le premier secteur de nos exportations et ceci même avant le tourisme!

Il faut savoir faire le premier pas vers une production pharmaceutique à 100% tunisienne. On ne peut pas stagner au niveau de la reproduction, les grosses têtes ne manquent pas en Tunisie.

Dr. Jamel Tazarki
| 06-01-2018 10:54
3ème partie
L'actualité nous montre les limites de la médecine conventionnelle sur la santé publique. Les scandales de certaines substances, en passant par des vaccins tueurs censés nous protéger, montrent les inconvénients de l'exercice de la médecine "scientifique". La progression de la résistance aux médicaments est en partie le résultat de leur mauvais usage, qui a rendu inutiles beaucoup d'antibiotiques et d'autres médicaments.

J'ai grandi dans un milieu, à Tazarka, où on ne connaissait que la médecine naturelle (alternative) qui a très souvent donné de très bons résultats que la médecine conventionnelle. ==> Il est temps que la médecine traditionnelle reprenne sa place en Tunisie. Pendant des millénaires, les Nord-Africains ont été soignés par de médicaments à base de plantes transmises de génération en génération. Mon père cultivait sur notre plantation à Tazarka la plante échinacée que l'on utilisait contre la grippe. Je n'ai jamais été chez un médecin à cause d'une infection grippale. Mon père était un pragmatique, il a focalisé seulement sur l'aspect utilitaire et non pas scientifique des plantes. Il ne savait pas que l'échinacée augmente la production de globules blancs et de cellules saines, mais il savait de ses parents et ses grands-, grands-parents que l'échinacée aide le corps à se débarrasser des microbes et des virus.

De même, La valériane est utilisée depuis des millénaires pour ses propriétés sédatives et relaxantes. Elle est reconnue pour soulager la nervosité et l'anxiété et pour ses propriétés inductrices du sommeil. Elle soulage les douleurs musculaires, les névralgies et les spasmes et fait baisser la tension artérielle due au stress. Je conseille à tous les Tunisiens de boire un bon thé à forte dose de valériane tous les après-midis et tous les soirs.

J'informe tous les alcooliques qu'un bon thé de valériane pourrait avoir de meilleurs effets relaxants qu'une bouteille de vin ou de la bière (l'alcool n'a jamais été une solution') La valériane soigne le corps sans oublier l'esprit'

En Allemagne, je cultive sur mon balcon La valériane, l'échinacée et la lavande comme l'ont fait avant moi mes aïeux à Tazarka. Je prends quotidiennement un thé des fleurs de la lavande qui est aujourd'hui l'une des plantes médicinales la plus utilisée pour des problèmes de nervosité, digestifs ou articulaires. Si vous voulez relaxer, buvez du thé des fleurs de la lavande'

De même le vinaigre est efficace contre les poux (il faut faire attention aux yeux) et les mycoses, en particulier des pieds (après chaque baignade à la piscine publique, je rince mes pieds et mes orteils avec du vinaigre).



Je vous propose de produire par vous-même les bains de bouche (Natural Mouthwash, a liquid used for rinsing the mouth or gargling with, typically containing an antiseptic).

Si tous les Tunisiens rinçaient tous les soir les dents et la bouche avec un antiseptique (antibactérielle), on épargnerait des millions de dinars pour les soins dentaires!

Le prix d'un litre de bain de bouche antiseptique (antibactérielle) ne devrait pas dépasser les 2 dinars!

Je propose la vidéo suivante a tous les Tunisiens qui veulent avoir des dents et des gencives en bonne constitution/santé durant toute une vie:
https://www.youtube.com/watch?v=m7qOPVr3l8U

Autrefois on fabriquait a Tazarka notre dentifrice avec la coquille interne des calamars que l'on trouve sur notre plage, on en faisait une pâte de dentifrice fabrication maison (c'est le meilleur dentifrice pour les soins dentaires:
http://www.dinosoria.com/poissons/seiche-11.jpg


==> Il suffit souvent de très peu de choses afin de se garantir une bonne/meilleure santé

Dr. Jamel Tazarki
| 06-01-2018 10:53
4ème partie:

Il est temps d'améliorer l'accès aux médecines traditionnelles en modifiant l'assurance maladie, notamment lorsque les traitements alternatifs permettent d'économiser (de la devise étrangère) sur les soins de santé conventionnels.

Notre contexte économique nous oblige à limiter nos dépenses pour le système de santé. Nous ne pouvons pas nous permettre de consacrer 30% de notre budget pour l'importation ou la fabrication des produits médicaux, souvent inefficaces ou mal utilisés.

Nous ne pouvons pas nous permettre, ne serait-ce que pour des raisons monétaires, de négliger l'importance des médecines traditionnelles en matière de soins de santé. Mon père m'a raconté, qu'au temps de sa jeunesse les fractures, les accouchements, les morsures de serpents, la grippe, et beaucoup d'autres maladies étaient prises en charges par des praticiens traditionnels. L'Etat tunisien n'avait pas, n'a pas et n'aura pas la capacité de les prendre à 100% en charge. Et pourtant on vivait beaucoup mieux autrefois qu'aujourd'hui. A Tazarka, on utilisait des médecines traditionnelles pour tous nos soins de santé primaires.

Les ressources astronomiques consacrées aujourd'hui aux soins de santé en Tunisie ne garantissent pourtant pas un système viable et fonctionnel. La médecine traditionnelle est même mieux placée à prévenir les maladies, ce qui économise des sommes incalculables aux systèmes de santé conventionnels en Tunisie.

Je fais appel d'encourager la culture des plantes médicinales afin de minimiser les dépenses pour le système de santé en Tunisie (en particulier les dépenses en devises étrangères). L'Etat tunisien est dans l'obligation de subventionner la culture des plantes médicinales comme le fait d'ailleurs le gouvernement allemand.

G&G
| 06-01-2018 10:44
Il y a plus de dix ans je militais du coté des jeunes pharmaciens au chômage à cause du numerus clausus protégé par une bande de pharmaciens devenus des vrais businessman dans tous les secteurs en barrant la route devant les jeunes. Le moment et venu pour renverser la donne. Ça chauffe ça chauffe les gars . Le temps de la récolte.

G&G
RCDiste et fier