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Khaoula Sliti et Nébil Jmour ne se laissent pas intimider par la police
03/05/2016 | 11:35
2 min
Khaoula Sliti et Nébil Jmour ne se laissent pas intimider par la police

 

Deux agents des forces de l’ordre ont pénétré ce matin mardi 3 mai 2016 dans les locaux de Shems FM dont les journalistes observent une grève d’une journée.

Les agents en question sont venus suite à la demande qui leur a été faite par un membre de la direction afin de constater le déroulement de la grève, ce qui a été mal perçu par les journalistes qui tenaient à ce qu’il n’y ait aucun débordement. Parmi les points d’accord entre la direction et la rédaction, c’est qu’aucun membre externe à la radio ne pénètre la salle de rédaction. « Or nous étions surpris par la présence de la police à l’intérieur de la station alors qu’il n’y avait aucune raison », indique à Business News la journaliste Khaoula Sliti remontée contre cette présence policière à l’intérieur d’un média.

 

Elle a d’ailleurs filmé cette présence, ce qui a provoqué la colère des agents des forces de l’ordre qui lui ont intimé l’ordre d’éteindre sa caméra. La journaliste a cependant refusé de se laisser intimider et, appuyée par Nébil Jemour SG du syndicat de l’Information relevant de l’UGTT, elle a continué son travail, sachant pertinemment que les policiers n’avaient aucun ordre à lui donner à l’intérieur de la radio.

 

La scène s’est passée alors que le directeur de la station était absent, témoigne Mme Sliti qui précise qu’il est venu aussitôt après avoir appris la présence de la police au sein des locaux. « Le directeur a déclaré qu’il n’était pas au courant et a immédiatement pris les dispositions nécessaires à l’encontre de l’agent de la direction qui a invité la police à entrer dans les locaux », précise la journaliste.

 

Par leur grève, coïncidant avec la journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes veulent reconsidérer la situation de Shems FM en vue d’intégrer la partie syndicale dans l’écriture d’un cahier des charges relatif à sa cession ; régulariser la situation de certains employés ; la mise en œuvre rapide de primes de rendement pour les employés de l’institution ; créer des conventions institutionnelles et considérer le paiement des horaires de travail nocturnes et généraliser les allocations journalistiques.

 

R.B.H.

 

03/05/2016 | 11:35
2 min
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Commentaires (5)

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TMT
| 04-05-2016 09:40
Les policiers sont rentrés sans rien forcer
Il n'ont parlé à personne
Les journalistes étaient réunis sagement en grève
Quelle mouche a piqué notre petite dame pour casser la grève en voulant immortaliser cette scène somme toute des plus banales
On réclame la sécurité tout en prenant les sécuritaires pour des....

IB1966
| 03-05-2016 15:57
On peut écrire aussi bien paiement que payement, cf dictionnaire Larousse.

Ali_C
| 03-05-2016 14:12
Simplement pour signaler une petite faute d'orthographe. On écrit "paiement" et non pas "payement".

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention

Bab ezzira
| 03-05-2016 12:02
Messieurs, quelle héroïsme, quelle bravoure que d'empêcher des agents de l'ordre de faire leurs devoirs. Ils étés appelés par la direction, et ce qu'a fait les journalistes s'appelle entrave à l'action de fonctionnaires publics.
Ces agents ont le droit de ne pas être filmé et de garder leurs intimités. Ce sont les principes universels de sécurité observés par toutes les forces de l'ordre (meme dans les pays bananiers qui se respectent)

DHEJ
| 03-05-2016 11:51
Pas la constitution tunisienne!