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Khalil Laâbidi : Le classement de la Tunisie dans le rapport Doing Business est dû aux lenteurs administratives
02/11/2017 | 09:06
2 min
Khalil Laâbidi : Le classement de la Tunisie dans le rapport Doing Business est dû aux lenteurs administratives

Le président de l'Instance Tunisienne de l'Investissement (ITI), Khalil Laâbidi, a évoqué ce jeudi 2 novembre 2017 dans la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM le recul des investissements étrangers dans le secteur énergétique pour des raisons multiples.

« Il y a un changement radical au niveau du portefeuille de l’investissement étranger dans ce secteur. Nous sommes passés de 55% à 45% de part d’investissements étrangers car il y a un problème dans l’application des conventions pétrolières mais aussi à cause de la longueur des procédures et les nombreux sit-in effectués par les employés des compagnies pétrolières » a déclaré Khalil Laâbidi.

 

Concernant le climat des affaires et les problèmes liés à la bureaucratie, Khalil Laâbidi a indiqué que le ministère des Tics a opté pour une dématérialisation des procédures au niveau administratif pour parvenir au « 0 papier ». « La digitalisation en Tunisie peut être 100% tunisienne car les Tunisiens en sont capables, il faut un peu de temps »a-t-il déclaré. Il a aussi évoqué la baisse des conflits sociaux en Tunisie et l’amélioration du climat social, selon lui « Auparavant, les conflits sociaux retardaient l’investissement et aujourd’hui beaucoup moins. On assiste à des annonces de grèves, puis des négociations et enfin à la mise en place d’un accord. Ceci est une très bonne chose. L’UTICA, l’UGTT et le gouvernement travaillent conjointement ».

 

Concernant les énergies renouvelables, Khalil Laâbidi a indiqué que d’ici 2030, la portée de ce secteur sera de 30% et d’ici 2020, elle sera de l’ordre de 20%. Il y a d’ailleurs un grand projet en cours au Sahara qui, une fois concrétisé, permettra de grandes avancées, a ajouté Khalil Laâbidi. Il est également revenu sur le rapport Doing Business de 2018  publié le 31 octobre 2017 par la Banque Mondiale et qui classe la Tunisie en 88ème positions sur 190 pays. « Ce classement a pris en compte les procédures et délais administratifs pour l’obtention d’autorisations qui sont très longs mais aussi l’infrastructure du pays. Il faut améliorer notre position point par point » a préconisé Khalil Laâbidi.

 

 A la question « Sommes-nous capables d’attirer les investissements étrangers avec la pression fiscale dictée par la LF2018 ? », Khalil Laâbidi a répondu « la pression fiscale tunisienne tourne autour de 20 % mais dans la réalité cette pression est de l’ordre de 13 à 14% et nous devons contrôler cette pression ».

 

K.H

 

 

02/11/2017 | 09:06
2 min
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Commentaires (5)

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Jilani
| 02-11-2017 14:42
Toutes ces institutions pour développer l'investissement mais qui ne contribuent à l'accroissement de la bureaucratie et du copinage. Aucune initiative pour encourager les jeunes à lancer des projets. Le pays est tenu par des lobbys. Même les retraites ne veulent pas abandonner pour laisser la place aux jeunes.

TOTO
| 02-11-2017 14:05
Tous les gens avertis savent que ce type n'est pas à sa place. Pour un poste aussi important, la Tunisie a besoin d'une pointure, qui saura bien s'occuper de ce département. Il faut vite trouver quelqu'un pour le remplacer, le pays a besoin d'autre chose, pour faire décoller cette activité, et d'avoir la bonne personne à la bonne place, ce qui n'est vraiment pas le cas de celui qui l'occupe aujourd'hui. Un peu de sérieux svplaît.

TOTO
| 02-11-2017 13:33
Tous les gens les plus avertis sa

Skywalker
| 02-11-2017 11:28
C'est faux Monsieur, La pression fiscale en Tunisie est réellement de l'Ordre de 40% ! vous oubliez les Retenu à la Source le compte TVA les participations exceptionnelles, etc.

L'état ne raisonne pas en terme d'investissement mais en Cash Flow, puisqu'il doit couvrir ses dépenses...Les entreprise se retrouvent donc avec une trésorerie affaibli d'où le recours au banques qui aujourd'hui ne prêtent qu'à ceux qui ont de l'argent d'où la fermeture des PME qui n'arrivent plus à survivre une année complète.

Le Système fiscale en Tunisie est Pourri incompréhensible injuste et sanctionne uniquement les bon élèves.

On rajoute à cela une lenteur administrative chronique, vous avez tous les ingrédients pour faire fuir les investisseurs étrangers, et après on s'étonne du chômage qui engendre la violence, le mal être et le terrorisme dans notre société.

Famous Corona
| 02-11-2017 11:05
Même les somaliens savent que l'administration tunisienne est d'un autre âge et corrompue, et après ??! Aucun de la centaine de gouvernements qui se sont succédés depuis 2011 n'a eu assez de couilles pour oser s'attaquer à ce fléau !!