Le dirigeant de Nidaa Tounes et ancien ministre, Khaled Chouket, a estimé que le nouveau blacklistage de la Tunisie en tant que pays exposé au blanchiment d’argent, « montre l’existence en Europe d’un courant attaché à la vision colonialiste dans la gestion des relations internationales ».
« Malgré tout le bruit sur le soutien des démocraties naissantes, cette vision prédomine auprès des anciennes colonies et la Tunisie doit envisager la possibilité de réviser profondément sa politique étrangère de chercher des alliances régionales plus proches de son identité et de son espace vital à l’instar du Maghreb, de l’Afrique, des pays Arabes… » a-t-il précisé dans un post relayé, ce jeudi 8 février 2018, sur les réseaux sociaux.
« Il faut cesser cette politique de la mendicité et du suivisme qui ont fait que certains ambassadeurs soient semblables aux résidents généraux et chercher des alternatives de partenariat avec des puissances émergentes en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Rappelons-nous du projet de Mohamed Mzali, pour un partenariat Sud-Sud, qu’il est parti sans pouvoir finaliser » a poursuivi Khaled Chouket.
M.B.Z