«Ceux qui poussent le chef de l’Etat à user de l’article 99 pour régler la crise politique ne veulent pas du bien ni à notre pays ni à Béji Caïd Essebsi», c’est ce qu’a affirmé le député Karim Helali dans un post Facebook daté de ce samedi 22 septembre 2018.
L’élu estime que «cet article piège va aggraver la crise et va mener le pays vers l’inconnu quel que soit le résultat du vote». Et d’ajouter : «Je ne pense pas que Béji Caïd Essebsi, avec l’expérience politique de toutes ces années, va aller dans le sens de ceux qui appellent à la scission et ceux qui veulent que cette situation perdure, car elle affaiblit l’Etat et donc les renforce, renforce leur pouvoir et leur permet de fuir de la justice».
S’adressant au chef de l’Etat, M. Helali a déclaré : «Vous êtes le président de la République et l’emblème de son unité. Reste jusqu’à la fin de ton mandat comme t’ont voulu les Tunisiens et t’ont aimé, garant de leur unité, facteur de la stabilité du pays et non pas une partie du problème».
Le député estime que la situation devrait être réglée après le dépôt de la Loi de finances d’ici le 15 octobre, le gouvernement sera soumis à un vote de confiance suite à un remaniement ministériel profond. «Donc, soit le gouvernement reçoit la confiance de l’ARP et continue jusqu’aux élections, soit il devra démissionner et c’est là que devrait intervenir le président pour choisir une personnalité nationale indépendante pour la formation d’un gouvernement de sauvetage national, qui continue de gouverner jusqu’aux élections», explique-t-il.
Karim Helali propose de régler définitivement la crise politique en écartant ceux qui ont été à sa source depuis 2015 à aujourd’hui au sein du parti choisi par les Tunisiens pour gouverner et en commençant à unir la famille centriste dans la cadre d’un projet politique unificateur et pas en particulier un parti politique. Il pense en particulier à la création d’une coalition mais qui se basera sur un document écrit qui résumera tous les détails de la gouvernance de l’Etat sur tous les niveaux économiques, sociaux, politiques pour la période 2019-2024. Ce document précisera aussi les mesures et les normes de choix des leaders régionaux et nationaux qui se battront pour les prochaines élections.
Pour lui, son initiative représente «un dernier espoir pour certains leaders politiques pour arriver à un projet politique unificateur, qui sauve le pays et l’expérience démocratique, en fournissant l’équilibre politique que Nidaa n’assure plus et que les autres partis du centre ne sont pas arrivés à fournir, même sous forme d’une Union civile morte née».
I.N
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