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Kamel Ayadi : Le déficit des entreprises publiques a atteint 3 milliards de dinars durant les 3 dernières années
01/07/2016 | 11:15
1 min
Kamel Ayadi : Le déficit des entreprises publiques a atteint 3 milliards de dinars durant les 3 dernières années

Le ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Kamel Ayadi a indiqué que le déficit des entreprises publiques tunisiennes a atteint au cours des trois dernières années 3 milliards de dinars. Pour cause, les difficultés qu’elles subissent et qui sont liées essentiellement à un manque de gouvernance, selon des études spécialisées. C’est ce qu’a déclaré le ministre, jeudi 30 juin 2016, en marge d’une soirée ramadanesque.

 

Dans une déclaration rapportée par la TAP, M. Ayadi a précisé qu’un programme complet pour la gouvernance des entreprises publiques a été mis en place, et qui stipule surtout de séparer entre les fonctions de contrôle et de gestion au sein de ces sociétés et de donner plus de prérogatives aux Conseils d’administration.

 

I.N

01/07/2016 | 11:15
1 min
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Commentaires (9)

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wizard
| 02-07-2016 11:14
La seule solution, c'est de demander aux pirates du 14 janvier de restituer le butin qui s'élevait à des milliards et lingots d'or et autres, la Bct défoncée, les emprunts et dons disparus...

Aucune autre solution et point de baratin de lâches hypocrites...qui ont peur de fâcher en disant la vérité.

Tous le savent mais puisqu'ils ce n'est pas eux qui vont trinquer, ils jacassent ferme.

Toutes ces déclarations vous préparent à vous laisser traire et payer pour les corsaires aux bedaines distendues à craquer.

A nous la misère et la liberté d'expression. Eux ruminent en silence...Ils ont la bouche pleine...Ils ont bouffé et bouffent tout.

Maintenant que c'est le moment

Abel
| 02-07-2016 09:54
Privatiser c'est le seul remède possible pour arrêter l'hémorragie de l'argent du contribuable pompé dans les sociétés publiques.En fait,les syndicats, dirigeants, personnel et politiques tiennent à garder ces sociétés dans l'actuelle situation pour soutirer le maximum d'avantages sans contre partie de travail et de production. Au début des années 80 l'Etat a privatisé les sociétés de transport de marchadises avec succès (résultats : émergence de sociétés de transport à l'européenne TTRI, SMTT, SHATRAME...).Il est inconcevable de nos jours que le contribuable subventionne
des sociétés agonisantes surtout dans des secteurs non stratégiques comme le transport interurbain par exemple.

saga
| 02-07-2016 01:42
Voter le droit au licenciement!
On travaille mieux quand on n'est pas titulaire

DHEJ
| 01-07-2016 18:55
Nul mon ancien doyen, le MANAGENEERING n'est pas ton savoir-faire!

hassou
| 01-07-2016 15:45
Il nous faut une thérapie de choc dans ce domaine pour pouvoir arrêter l'hémorragie. c'est tout simplement la privatisation qui s'impose. Pour se faire, il nous faut une certaine Margaret Thatcher à la tunisienne Cela supposerait d'abattre la forteresse syndicale, qui permet paradoxalement d'améliorer la situation des plus démunis dont les syndicats prétendent les défendre et renflouer les caisses de l'Etat

AMOROS
| 01-07-2016 15:26
Le problème majeur des entreprises publiques tunisiennes est avant tout structurel et organisationnel. Toutes ces entreprises travaillent selon des histogrammes et non pas des organigrammes. La majorité des cadres qui pourvoient les postes fonctionnels n ont pas les compétences ni requises, ni exigées donné que ils ont été recrutés par des concours simulés ( copinage, recommandations des ministres, issus de la région du PDG, points de chute pour des détachés des différents ministère sans compétences etc...). Les dossiers font preuve et aussi bien la cour des comptes que les organes de contrôle ont beaucoup de choses à dire sur ce dossier.par ailleurs au moins 50% des effectifs des entreprises publiques perçoivent des salaires, primes, indemnités et divers avantages au temps passé. Beaucoup d agents et cadres sont même rémunérés sans se présenter. Une nouvelle loi Parito s est instaurée en Tunisie. La production est assurée par 20% du personnel. Les autres cas les80% profitent des dispositions statutaires sans rien faire. Ce n est quun échantillon des vérités qui existent dans ces entreprises. Tout le monde est responsable, le gouvernement avec toutes ses composantes, les PDG nommés habituellement parmi leurs proches, la société civile, la centrale syndicale qui sait tout mais tolère de telles situations en contrepartie des mesures de faveur (retenues à la source des cotisations syndicales, la mise à la disposition des cadres syndicaux: prise en charge de l intégralité de leurs salaires, primes et avantages sociaux par ces entreprises en travaillant à plein temps à l UGTT. Vous avez du pain sur la planche monsieur Ayadi, seuls les personnes qui ne sont plus dans ces entreprises peuvent vous éclairer sur beaucoup de vérités.

Amor Bouzouar
| 01-07-2016 13:07
Monsieur Ayadi,
La solution n'est pas seulement dans une meilleure gouvernance. C'est l'ensemble du tissu des entreprises publiques qui est à revoir. Un grand nombre (une majorité) d'entreprises publiques n'ont plus d'objectifs ni de rôles, si tant est qu'elles en aient eus. La plupart des petites entreprises , tous secteurs confondus , n'ont été créées que pour répondre au x désirs des ministres qui se sont succédés, que pour pouvoir nommer des dirigeants de leurs propres clans ou encore procéder facilement à des recrutements sur des bases régionales ou partisanes.
Monsieur Ayadi, notez s'il vous plait que ce déficit des entreprises publiques ne date pas des trois dernières années comme vous le dites, mais pratiquement depuis l'indépendance.
Expliquez nous plutôt pourquoi et comment, des entreprises qui ont consommé des dizaines de fois leur capital et qui ne disposent plus de moyens de financement continuent à exister, en dépit des dispositions réglementaires.
Monieur Ayadi, plutôt que de nous annoncer le chiffre de 3 milliards de déficit (là je vous soupçonne de vouloir dégager, pour des raisons dont je me doute un peu, d'anciens ministres de toute responsabilité dans cette situation catastrophique), vous devriez plutôt nous concocter et nous servir un plan pour assainir le tissu des entreprises tunisiennes en mettant fin à l'existence des entreprisess qui n'ont aucune raison d'exister.
Pour simple indication, l'élimination des entreprises inutiles permettrait au moins:
- De procéder à une réaffectation des outils de production,
- D'arrêter l'hémorragie des subventions qui ont été indument octroyées souvent de façon débridée,
- De mettre fin aux abus de pouvoir dus à des chaines de commandement pour la plupart longues et inefficaces.
Voila, n'en vous déplaise, Monsieur Ayadi, comment on devrait prendre le taureau par les cornes si on veut réellement traiter que gouvernance.
Tout le reste est du verbiage.

Lotfi
| 01-07-2016 12:40
La seule, l'unique solution c'est de privatiser ou liquider. Autrement, on se retrouvera dans 3 ans avec 4 milliards de dinars de pertes supplémentaires.
3 Milliards, ça correspond à 1000 km d'autoroutes ou 1 TGV Jerba/tunis ou 20 hôpitaux universitaires ou 35 F16, ou 6 grands campus universitaires ou 2 ports en eau profonde ou 5 cimenteries ou......

S'il existe un symbole d'incurie de l'état, c'est celui là, car il coûterait plus cher à l'état de garder certaines entreprises, que de les fermer et payer le personnel à ne rien faire.
Ce n'est jamais le rôle de l'état, de fabriquer des pneus ou des sacs de ciment.

Amor Bouzouar
| 01-07-2016 12:24
Devant cet article, j'ai eu à m'interroger sur le chiffre de trois milliards de dinars de déficit: S'agit-il du montant actualisé du déficit global des entreprises publiques tunisiennes ou de leur déficit additionnel propre aux trois dernières années. Il y a un message à retenir pour chaque cas de figure.

S'il s'agt du déficit cumulé des entreprises deamélioration de lapuis leur création, la solution n'est pas dans l'