Kaïs Saïed a-t-il trompé l'opinion publique en évoquant la condamnation de Moncef Marzouki ?
Le cadeau en or offert par Kaïs Saïed à Moncef Marzouki
Kaïs Saïed décide de retirer le passeport diplomatique de Moncef Marzouki
Moncef Marzouki appelle la France à retirer tout appui à Kaïs Saïed
Kaïs Saïed : L’affaire Marzouki ne signifie rien pour moi !
« On parle de la condamnation d’un ancien président. Je n’ai pas suivi cette affaire et je n’ai déposé aucune plainte. De plus, je ne compte pas la suivre parce qu’elle ne signifie rien pour moi », a indiqué Kaïs Saïed hier, 30 décembre 2021, au sujet de la condamnation de l’ancien président Moncef Marzouki.
Kaïs Saïed a-t-il trompé l'opinion publique ? Pour répondre à cette question, BN Check est revenu à son discours prononcé lors du conseil ministériel du 14 octobre dernier. La réponse est donc oui. Kaïs Saïed est bien derrière la condamnation de Moncef Marzouki.
Le 14 octobre, le président de la République, avait prononcé un discours enflammé dans lequel il a annoncé sa décision de retirer le passeport diplomatique de toute personnalité qui a sollicité une intervention étrangère dans les affaires internes du pays. Il a ainsi qualifié les personnes qui sollicitent l’intervention de parties étrangères de « traîtres à la nation ». Sans le nommer, le chef de l’Etat visait l’ancien président, Moncef Marzouki.
Kaïs Saïed s’est aussi adressé à la ministre de la Justice Leila Jaffel, présente lors du conseil, pour lui intimer l'ordre d’ouvrir une enquête judiciaire à propos de ces agissements, les qualifiant d’atteinte à la sûreté nationale.
Leila Jaffel a alors mis en application les dispositions de l’article 23 du Code des Procédures pénales. Elle a donné ses instructions au procureur général près de la Cour d’appel de Tunis pour poursuivre en justice Moncef Marzouki. Le procureur général a confié l’affaire au procureur de la République qui, lui, a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire.
Moncef Marzouki a été condamné, le 22 décembre 2021, par contumace en première instance à quatre ans de prison ferme selon l'agence de presse Tap.
L'ancien président avait appelé, en octobre, dans une interview accordée à France 24, les autorités françaises à cesser tout appui à Kaïs Saïed considérant que les décisions du 25 juillet sont « un coup d’Etat ». Il a également exprimé sa fierté d’avoir œuvré au report du Sommet de la Francophonie.
S.T
Votre commentaire
zeine eddine le souahly celui qui avait quitté le pouvoir volontairement et son discourt addieu le prouverait dont des expressions exprimant don amour au peule tunisien comment il avait déclaré sue me sang fes tunisiens est très chère aussi il confirmait qu il été trompé par certains l essentiel qu il avair géré le pays comme il faut et surtout delon les ressources du pays dont les revenues très faible par rapport à certains pays -oh ou sont les années des fils de trabelsy les investisseurs par excellence par le temps la cause qu ils dont été détesté par certains c est parceque que sont d origine libyen appartenant à une tribu pesante labiddatte de ben ghazi
Vous étiez plus ou moins neutres et vous voilà défenseurs des islamistes et soutiens de tout ce qui s'oppose à KS. Que s'est-il passé dans votre rédaction ? Craignez-vous quelque chose ? '?tes-vous impliqués dan une affaire glauque ?
Ne croyez pas que je suis un inconditionnel de KS, il m'énerve parfois par sa lenteur, son indécision et ses déclarations peu précises, mais quand même ! Déformez la réalité pour lui nuire, c'est grotesque.
Elle a donc mis en application les dispositions de l'article 23 du Code des Procédures pénales (que je ne connais pas et que vous connaissez certainement mais vous avez omis de citer).
Respectueuse des procédures, elle a donné ses instructions au procureur général près de la Cour d'appel de Tunis pour appliquer les textes en vigueur et non poursuivre en justice Moncef Marzouki.
Le procureur général a confié l'affaire au procureur de la République qui, lui, a ordonné l'ouverture d'une information judiciaire.
Où est le problème ? La justice suit son cours ni plus ni moins.
Chacun cherche comment cridebiliser l'autre, hommes politiques, journalistes, citoyens... tous pareils toujours dans le déni.
décrédibiliser l'autre
Ah les Tunisiens ont tiré le gros lot en mettant à la tête du pays un président-mythomane kollou kédhb!