Les terroristes tunisiens changent de look et de stratégies. Désormais, ils ressemblent à tout un chacun, ne portent pas de barbe, ne font pas la prière et pourraient même boire de l’alcool. Ça facilite leur infiltration et réduit à néant toute surveillance. C’est le cas de ce Kaïs Hosni, technicien à la télévision nationale qui avait accès à des bâtiments publics, dont l’Assemblée nationale. Il a été arrêté la semaine dernière et est passé aux aveux. Voici une partie de son histoire.
Il s’appelle Kaïs Hosni (ou Hasni) et travaille comme technicien à la Télévision nationale. Né en 1983 (32 ans), il a intégré cette institution en marge des Jeux méditerranéens organisés en 2001 en Tunisie. Il avait, à l’époque, bénéficié de deux appuis, celui de son père, simple magasinier à l’Etablissement de la Radio et la Télévision tunisienne (dénomination de l’époque) et de l’intégration en masse (pour les besoins des JM) d’un nombre de contractuels et vacataires par le pouvoir en place.
Kaïs ne s’est pas fait remarquer dans la direction de l’Énergie où il était affecté jusqu’en 2011, au lendemain de la révolution. Il a laissé alors pousser sa barbe et a commencé à fréquenter les milieux religieux radicaux. Son quartier et les cités qui l’avoisinent sont assez connus pour ce type de radicalisme : il était entre les cités Ibn Khaldoun, Omrane Supérieur et Intilaka. Mais vu que le phénomène d’islamisation a gagné des milliers de Tunisiens, après la révolution, Kaïs n’a pas attiré spécialement l’attention.
Le véritable tournant arrivera en mars 2013 à la suite d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et journaux électroniques et une histoire qui a fait le tour des médias. C’est l’histoire d’une maman et d’une jeune femme qui étaient dans un véritable état d’hystérie à l’aéroport d’Istanbul demandant l’aide des autorités turques pour empêcher un jeune tunisien de partir en Syrie pour le djihad (voir notre article à ce sujet). Le jeune tunisien est Kaïs Hosni et il a été « sauvé » in extremis par sa mère et son épouse.
Kaïs rentre en Tunisie et retrouve son boulot à la Télévision nationale. Comment il a pu réintégrer son emploi après l’avoir quitté ? Interrogée par Business News, Imen Bahroun, qui était à l’époque présidente de la Télévision nationale, a affirmé avoir réagi immédiatement auprès du supérieur hiérarchique du technicien pour s’enquérir de sa situation administrative. Le bonhomme était en simple congé et il n’y avait administrativement aucune raison de l’empêcher de réintégrer son poste. « Ni les services du ministère public, ni ceux de la police ne nous ont appelé pour nous demander quoi que ce soit à son propos », a affirmé Mme Bahroun. Elle attirera cependant l’attention du poste de police de la Télévision et donnera l’ordre pour que Kaïs ne retrouve pas son poste à la direction de l’Energie et soit affecté dans les équipes en extérieur. Il sera désormais chargé de l’éclairage et son travail consistera à être derrière la caméra pour porter la perche des spots lumineux éclairant les interviewés.
En dépit des apparences, le poste est sensible. Un peu trop même quand on sait que les équipes mobiles peuvent être envoyées n’importe où, dans n’importe quelle administration ou bâtiment public. D’après des agents de la Télévision nationale, il est arrivé à Kaïs d’avoir du travail à l’intérieur de l’assemblée. Et comme on le sait, les journalistes de ces équipes mobiles peuvent interviewer tout le monde, y compris des ministres, des députés ou des invités étrangers. «L’éclaireur » n’est jamais loin. Mieux encore, Kaïs a adopté une attitude « normale » depuis son retour « forcé » de Turquie. Il a rasé sa barbe et n’a plus de signes religieux apparents, d’après le témoignage de ses collègues de la télévision.
Pourquoi parle-t-on de Kaïs Hosni aujourd’hui ? Les inspecteurs de la brigade antiterroriste chargés de l’affaire de l’attaque du Bardo du 18 mars travaillent d’arrache pied sur l’affaire. Les terroristes tués (et arrêtés) commencent à parler, ainsi que leurs lignes téléphoniques et ce moins de 24 heures après l’événement tragique. Dans les journaux des appels de l’un (ou plusieurs) de ces terroristes, on a trouvé le numéro de Kaïs. Interrogé, il a affirmé que ce sont ses voisins et qu’il n’a rien à voir avec cette attaque.
Il y a cependant son historique djihadiste avorté dans l’œuf qui met la puce à l’oreille des inspecteurs. Ils poussent l’investigation et auraient découvert la présence chez lui de plans des bâtiments de la Télévision nationale (au quartier Nord Hilton) et de la Radio nationale (au quartier Lafayette). Il aurait obtenu ses plans à travers son poste à la direction de l’Energie qui lui donnait accès, entre autres, aux plans des conduites d’aération et de la climatisation. La réaction fut immédiate après cette découverte, les deux bâtiments sont passés au peigne fin le jeudi 19 mars. Depuis, ces deux bâtiments sont encerclés par la police et la circulation est interdite sur l’avenue de la Liberté, la rue du Koweït et la rue de Palestine (au niveau du siège de la Radio) jusqu’à aujourd’hui.
Il y a cependant une autre version dans cette histoire et nos sources (policières et juridiques) ne sont pas toujours d’accord. D’après les éléments obtenus par Business News, les plans en question ne seraient que des croquis dessinés sur papier et non de véritables plans architecturaux.
En bref, et si l’on a bien compris, il va y avoir des divergences entre l’enquête menée par la BAT et les juges d’instruction sur les détails techniques de ce que l’on a découvert. Quoi qu’il en soit, croquis ou plans, il est quand même suspect de découvrir chez un « éclaireur » ce type de dessins.
Autre divergence qui pourrait survenir, la question des appels entre Kaïs Hosni et les terroristes du Bardo. D’après l’enquête policière, il y a bel et bien complicité et Kaïs serait de mèche (ou au moins au courant) de l’attaque du Bardo. Devant les services du procureur, Kaïs a botté en touche et a déclaré que ce ne sont que ses amis et voisins avec qui il entretient des rapports ordinaires. Parle-t-il avec eux de la pluie et du beau temps ou de l’attaque terroriste du 18 mars ? Mystère.
La question qui se pose est pourquoi un pareil type, qui travaille dans une entreprise publique, n’est pas sous surveillance ou que sa ligne soit, au moins, sur écoute ?
D’après les éléments obtenus par Business News, Kaïs Hosni n’a pas été laissé vraiment tranquille depuis son retour de Turquie. On l’a interrogé à plusieurs reprises et il a été arrêté pour deux jours en janvier dernier. On l’aurait interrogé sur ses relations en Syrie et s’il n’a pas été contacté par les djihadistes. On ignore ce que ces interrogatoires ont donné et il nous est impossible de vérifier si ces interrogatoires ont vraiment eu lieu.
Quoi qu’il en soit, et ce dont nous sommes certains, c’est que Kaïs Hosni était en contact avec les terroristes du Bardo, qu’il avait des documents liés à l’architecture des bâtiments de la Télévision et de la Radio et qu’il se présentait avec une apparence ordinaire devant ses collègues.
L’un de ces collègues témoigne éberlué : quand nous étions en déplacement, il n’attirait pas du tout l’attention, il était comme nous tous, un jeune trentenaire bon vivant qui s’occupe de son enfant de cinq ans. Le pire est que quand on sait que Kaïs avait accès libre à tous les bâtiments publics où il avait un travail et que l’usage fait que les agents de la Télévision nationale ne soient jamais contrôlés dans les entrées de ces bâtiments. Ils avaient tellement d’équipements que, par paresse ou par négligence, qu’on laissait passer ces journalistes, ces cameramen et ces perchistes sans aucune suspicion particulière. On ne se doutait pas que parmi ces « amis journalistes », il pouvait y avoir un éclaireur.
Raouf Ben Hédi et Mohamed Garoui
Je ne pourrai pas nier, comme tous ceux qui ont laissé leurs traces ici, qu'il y a urgence, certes qu'il faut arrêter cette hémorragie de vies humaines, mais il faut traiter et avec le plus grand sérieux, tous la facteurs qui donneraient raison d'être au terrorisme !
Il faut empêcher à tout prix leurs retour en tunisie et relancer la machine du renseignement où alors ils vont vraiment à voir notre peau.
Les pensées et these islamistes sont comme un cancer en phase finale. Il n'y a plus rien à faire.
Ces tristes nouvelles qui surgissent de temps à autre ne sont que la continuation de la vie avec ses bonnes et mauvaises nouvelles, nul ne peut s'opposer à cette marche de la vie toute simple, les événements dans le monde se succèdent, un vingt-quatre Mars un dépressif aigu jeta sa carling pleine d'âmes innocentes, cent cinquante âmes, qui voyageaient paisiblement, contre un massif montagneux des Alpes Françaises, avions-nous pensé un jour que ces chevaliers du ciel imbu de savoir technologique, en arriveraient un jour à commettre ce geste irréparable, laissant des familles entières dans une angoisse, et désarroi sans commune mesure.
Cervelle bien bourrée de technologie, à la pointe de nos meilleures et merveilles moyens qui est le transport aérien le plus moderne de nos jours, nos scientifiques ont-ils pu déceler une moindre défaillance dans le comportement de ce jeune co-pilote, apparemment en allure paisible et qui en aucun moment nous révélait le moindre indice de déséquilibre mental ceci est une démonstration concrète, isolante, qui peut nous interpeller à tout instant.et que nous affirmer que l'ETRE humain est faillible.
Quant à nos jeunes djihadistes qui peuvent surgir de nulle part là où on ne les attendait pas, c'est la résultante de tout un système qui est devenu obsolète, défaillant, la négligence, de s'attaquer aux vrais problèmes de la société, ici le sérieux est nécessaire, et de mise et même impératif, nos politiciens doivent travailler avec abnégation et responsabilité, et cerner les problèmes de leurs concitoyens, pour parer à toute éventualité, ou même en partie.
Le monde évolue, et évolue très vite, les acteurs de la scène politique de ce pays doivent redoubler d'effort, de vigilance, la tache est rude et colossale et ne doit en aucun cas négliger les moindres indices, qui peuvent nous être fatal.
Les services des renseignements doivent travailler avec arrache pied il en va de la crédibilité de l'Etat, et sa responsabilité d'assurer la sécurité des citoyens et de la Nation.
Une nomenclature sécuritaire doit être établie par les services concernés de tous les services de l'état et même les privés, source vitale de notre économie, et impérativement suivi à la lettre par ceux censés être à la charge pour les appliquer strictement, ces négligences, ces méthodes routinières, ces copinages n'ont plus lieu d'etre de nos quotidiens, application des recommandations sécuritaires, fouilles, badges, tout l'arsenal de détection doit être utilisé, en ces moments cruciaux des portiques de détection pour tous sans distinction,Ministre, députe etc'etc'.le seul moyen pour juguler tout intrus,ou intrusions dans les lieux sensibles.
La police politique est dissoute tant mieux « pour les libertés individuelles »mais dans le cas échéant pour défendre le pays de tout malvenu il est de notre devoir que notre police veille aux grains,une police au service de l'état et des citoyens, et non au service du pouvoir personnel, pour pouvoir distinguer « l'ivraie du bon grains »
En ces moments difficiles où les foyers de guerres ou soulèvements surgissent partout dans le monde attisés par des impérialistes de tous poils pour déstabiliser leur gouvernement par des arrières pensés géopolitiques, et économiques, et probablement les deux,et pour défendre les intérêts des grandes puissances.(manai) le 01/04/2015
Comme le terrorisme al Aila!
Quésaco!
C'est comme la chaîne de Tivi qui porte le même nom!
Si j'ai bien understand ,tout a un rapport avec le terrorisme pacifique comme les Tunisiens d'avant,mérdolution
Quoi!
C'est le bon sens près de chez vous les gueux!