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JCC 2017 : Du cinéma et du gaz lacrymogène !
10/11/2017 | 17:48
2 min
JCC 2017 : Du cinéma et du gaz lacrymogène !

 

La projection du dernier film de Salma Baccar « Al-Jaida » entrant dans le cadre des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) a tourné au cauchemar, hier jeudi 9 novembre 2017. Sa projection initialement prévue à 21h à la salle de cinéma le Colisée au centre-ville de Tunis, n’a finalement eu lieu qu’à 23h, soit avec deux heures de retard ! Des actes de violence et de vandalisme ont été enregistrés et les forces de l’ordre qui sont intervenues ont eu recours au gaz lacrymogène pour disperser la foule.

 

Contactée par Business News, l’attachée de presse de Selma Baccar, Asma Drissi, a expliqué que le film diffusé avant « Al-Jaîda » a pris du retard ce qui a expliqué l’entassement des personnes et les bousculades dans le préau de la salle du Colisée. « Des personnes se sont retrouvées prises en sandwich et ne pouvaient plus bouger pour ressortir » a-t-elle déclaré. La situation a empiré lorsque les spectateurs du film projeté juste avant sont sortis de la salle à la fin du film. Les nerfs à vif, des citoyens ont commis des actes de violence en vandalisant les portières de la salle.

 

Des spectateurs ont, par ailleurs, été refoulés alors qu’ils étaient munis de leurs tickets. Pour cause, les invités VIP ont pris leur place ce qui a doublé leur colère. Ceux qui ont réussi à accéder à la salle ont hué Selma Baccar à coup de « dégage » lors de la présentation de son film. Asma Drissi a expliqué que les personnes qui ont été invitées entrent dans le cadre d’une convention conclue avec la direction des JCC mais que le système de la billetterie ne les a pas comptabilisées d’où le surplus conséquent de citoyens qui se sont retrouvés sur la touche…

 

L’organisation des JCC, festival phare de la culture et de l’art en Tunisie aujourd’hui à sa 28ème édition, souffre toujours de la même gestion médiocre. Manque de ponctualité, gestion désastreuse des invités, système informatique de billetterie et logistique défaillants, bousculades et attentes interminables sont le lot de chaque édition des JCC. Malgré l’engouement grandissant des spectateurs tunisiens pour le 7ème art, le professionnalisme des organisateurs des JCC n’est toujours pas au rendez-vous.

 

 

 

 

 

10/11/2017 | 17:48
2 min
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Commentaires (13)

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Ali
| 14-11-2017 08:39
Après avoir gagné les touristes, la Tunisie veut l'argent du cinéma algérien

DIA-06 novembre 2017: Alors que la Tunisie absorbe 2 millions de touristes algériens chaque année, voila que le voisin de l'Est tente de profiter des financements de la Culture accordés au département cinéma. Il y a un mois le directeur des JCCNejib Ayed et la directrice du Centre tunisien du Cinéma et de l'Image Mme Chiraz Latiri sont venus en Algérie pour demander le soutien financier de l'Algérie dans l'organisation des JCC, en contrepartie la Tunisie présentera l'Algérie comme invité d'honneur du festival.  Si l'idée a plu aux responsables algériens, ils ont en revanche diplomatiquement signifié aux responsables tunisiens qu'ils n'ont pas d'argent à offrir à la direction des JCC ni au secteur de la culture tunisienne. Les tunisiens sont même montés au Premier Ministre Ahmed Ouyahia qui leur a signifié  la même réponse. Pas d'argent à consacrer pour un festival étranger. Il faut dire que la Tunisie qui souffre d'une crise financière, en raison de la situation politique compliquée du pays, n'arrive pas à trouver les financements pour ses activités culturelles. Elle est obligée de solliciter les organismes étrangers comme l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) et les médias français (TV5, France 24 , RFI et MCD).

Durant les JCC, qui se déroulent ce début de mois de novembre, l'Algérie n'est finalement pas l'invitée d'honneur, mais présentée par les tunisiens, dans simplement un focus, une fenêtre ouverte pour faire connaître le cinéma algérien, tout comme l'Afrique du Sud, la Corée du Sud et l'Argentine. Comme quoi le cinéma algérien est aussi lointain et ignoré en Tunisie que ces pays issus d'autres continents.  

Pour présenter ce focus, la partie algérienne représentée par le Centre Algérien de Développement du Cinéma (CADC) a choisi 12 longs métrages algériens  : « Crépuscule des ombres »Mohamed Lakhdar-Hamina, « Ibn Badis »Basil Al-Khatib, « L'Oranais » Lyes Salem, « El Kalaa » Mohamed Chouikh, « La Preuve » Amor Hakkar, « Les vacances de l'inspecteur Tahar » Moussa Haddad, « Lotfi » Ahmed Rachedi, « Rachida »Yamina Bachir-Chouikh, « Rani Miyet », Yacine Mohamed Benelhadj, « Timgad »Fabrice Benchaouche, « Yema » Djamila Sahraoui, « Zabana ! » Saïd Ould-Khelifa.

Si la majorité des films sont bien représentés, la seule ombre noire au tableau de ce focus était le film « Timgad » de Fabrice Benchaouche,qui ne représente ni le cinéma algérien et encore moins la culture algérienne. Un film raté descendu par la critique algérienne et qui offre une image négative de l'Algérie. On s'interroge également sur l'absence du film « le Puits » de Lotfi Bouchouchi dans lequel ont travaillé pourtant plusieurs techniciens et comédiens tunisiens.   

L'autre erreur d'appréciation de la partie tunisienne, c'est d'avoir signé un protocole d'accord de coopération bilatérale algéro-tunisienne en matière de cinéma entre le Centre Algérien de Développement du Cinéma (CADC) et le Centre National du Cinéma et de l'Image (CNCI, Tunisie), sans associer les véritables acteurs de coopération internationale au ministre de la Culture: Le CNCA (Le centre national du cinéma et de l'audiovisuel) dirigé par Mourad Chouihi et surtout la direction du développement et de la promotion des arts au Ministère de la Culture dirigée par Mme Zahia Bencheikhet qui ont signé il y a quelques mois seulement un accord de coopération et de coproduction avec l'Iran.  De plus le CADC est un établissement Public industriel  et commercial (Epic) alors que le CNCA est un établissement public administratif (EPA) plus habilité à signer des accords de coopération internationaux.   

Malgré la proximité avec le pays, les coproductions entre la Tunisie et l'Algérie se comptent sur les doigts d'une seule main. La Tunisie n'a jamais soutenu le cinéma algérien et n'a réalisé des coproductions que dans des situations  de force majeure comme ce fut le cas pour le film sur « Saint Augustin » où l'Algérie a déboursé plus de 6 milliards de centimes, alors que la partie algérienne n'était pas aussi coûteuse. Au final le film a été présenté hors compétition aux JCC de 2016 et a provoqué un grand scandale quand les organisateurs ont humilié la comédienne du film Bahia Rachedi.  

Salim Bey  



Gg
| 12-11-2017 11:27
Franchement, je me mets à la place de ceux qui avaient acheté un billet, et on été jetés pour laisser LEUR place à un quidam privilégié.
C'est une honte, et une habitude tunisienne, à Tunisair c'est pareil!
Il y a de quoi ruer dans les brancards, en effet!

Gg
| 12-11-2017 09:42
Cet épisode en dit long sur la famine culturelle du pays. Il y a 1 cinéma dans la capitale, on y passe quelques films et ça vite a l'émeute!
No comment.

Mansour Lahyani
| 12-11-2017 08:31
Les spectateurs s'en sont pris aux "portières" de la salle ??? Il est donc naturel que des centaines de spectateurs aient réagi si violemment, s'ils ont été parqués dans une voiture!

Adnène
| 11-11-2017 13:54
Les avions de Tunsi-Air non seulement ne partent pas à l'heure, un pallier supérieur dans les mauvais service est atteint, des vols sont carrément annulés, alors que le vol suivant est dans plusieurs, ceci sans avertir les passagers qui se rendent avec femmes et enfants à l'aéroport étranger sans trouver ni comptoir d'enregistrement, ni avion ....le chef d'escale demande aux vigiles de faire dégager son bureau par les vigiles des gens venus réclamer leur droit. Maintenant un cafouillage dans la projection d'un film on fait dégager à coups de matraque, de gaz lacrymogène le public empêché d'entrer alors qu'il a payé sa place ....ils sont bien dans leur tête les responsables tunisiens????? Le pays est peu sur dorénavant.

Larry
| 11-11-2017 13:35
On s'en fout royalement de tes prêches hors sujet !

Reviens sur terre !

CHDOULA
| 11-11-2017 08:59
Bombarder le colisee !!!!!

J.trad
| 11-11-2017 08:46
Je le dis à tous les doués ,les paroles d'Allah sont riches de sujets qui peuvent être source d'art ,l'art était alors (un vrais rempart),je prend l'exemple du personnage de 9qroun ,un personnage (biblique) si les vrais artistes essayent de mettre en relief ,les secrets de la mystérieuse boîte à condor ,toutes les spécialités y trouveraient plaisir et stimulation de tous les sentiments humains et universel ,(à commencer par les banques mondiales)ces banques s'enrichissent comment,???!!!,en quoi ils ne sont pas aussi égoïstes que 9aroun ,leurs compétences ,comparéés à celles de 9aroun,Selma bakkar ,est -elle en mesure d'y trouver matière d'art (individuelle,sociale,politique,psychologique,scientifiques???et autres)la bible qui brouillés d'informations de tout genre ,parle (d'un secret scientifique livré par Allah à ce personnage pour transformer les métaux en or ,)n'est ce pas là un sujet capable d'attirer les (transhumanistes ,ettous les chimistes ???!!!)tout en réconfortant les (takfiristes),qui viendraient en nombre et en genre ,calmes et réconfortés (qu'une artiste laïque )est entrain de défier leur amour pour la foi ,une artiste parle avec plus d'acharnement de compétence,de performance et d'amour pour les paroles d'Allah ,n'est ce pas là la plus merveilleuse et la plus riche oeuvre d'art ???!!!toute l'Égypte viendrait bonder les salles de spectacle ,le président égyptien ,serait en mesure de libérer tous les détenus (ikhwan) tous les peuples (Israël en tête )viendraient se convertir en joie et en fête ,à l'islam ,par les dons d'une grande d'âme ,laquelle d'âme est (dégagée)par des gamins qui n'ont pas grand chose en main ,sauf un trésors sacré ,qu'ils chérissent ,sans trop pouvoir le défendre que par ces (coup de gueule)homâge à leur zèle ,jusqu'à ce que (elle :Selma bakkar)s'aligne caméra et ligne pour pécher dans l'intarrisable (océan ,d'art sacré offert à toute l'humanité) plongée dans des futilités ...

Daly
| 11-11-2017 00:02
Ils se prennent pour des intello
Ils pensent faire partie de l'élite
Mais c la même mer** et la même corruption
De quel droit fait on sortir un citoyen qui a payé sa place et en plus c pour faire entrer le cousin de la réalisatrice ?
Et ils veulent attirer le Tunisien dans les salles de cinéma
C'est raté

Citoyen_H
| 10-11-2017 23:45

Question pour un champion!
Posons nous une question toute simple.
Qu'avons nous gagné de la "révolution" des chardons, mené par une bande d'incapables de "brouettistes" bagla-liha affamés imposteurs traitres?

Anarchie régnante, vandalisme, criminalité grimpante, viols à gogo, chantage à profusion, corruption à tous les niveaux, terrorisme latent, calomnies tout azimuts, "gourbification" du pays, contrebande incontrôlable, inflation galopante, dégradation des services publics, monopolisation de la scène politique par une horde de pingouins amateurs parvenus opportunistes, endettement endémique du pays, et enfin une faillite généralisée.
Tout cela ressemble au préface d'un très possible embrasement général.

Vive la démocratie revue et corrigée par l'hégémonie d'une horde de primates ahuris, débarqué fraichement de Londres et Paris pour les uns, et d'une bande de rats de prison libérés injustement.