Le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani est revenu, lors de son passage à la matinale de Shems FM ce mercredi 16 janvier 2019, sur la grève dans la fonction publique prévue le 17 janvier courant suite à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Il a également indiqué qu’une dernière rencontre aura lieu aujourd’hui entre le chef du gouvernement, Youssef Chahed et le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi dans ce sens.
M. Dahmani a précisé que les points de désaccord entre le gouvernement et l’UGTT lors des négociations concernant les augmentations salariales consistaient essentiellement aux délais du versement de ces majorations ainsi qu’aux crédits d’impôts.
La partie gouvernementale a, en effet, proposé le décaissement d’une 1ère tranche sous forme d’augmentation salariale qui prend effet de décembre 2018. La 2ème tranche, qui prend effet à partir de janvier 2020, est sous forme de crédit d’impôt (baisse des impôts de la valeur du montant de la tranche) et ce dans le cadre du renforcement du pouvoir d’achat. Ces mesures concernent les employés actifs aussi bien que les retraités.
« Le gouvernement a amélioré ses propositions à chaque réunion avec l’UGTT. Nous ne voulons pas entrer en confrontation avec l’Union qui n’est notre ennemi mais un partenaire social, ou encore envenimer la situation. Même après la grève, les négociations se poursuivront car nous devons parvenir à une solution et nous sommes toujours disposés au dialogue. L’augmentation des salaires n’est pas la solution adéquate pour contrecarrer la cherté de la vie. C’est un cercle vicieux ! Ainsi, notre économie ne se rétablira pas et nous ne sortirons jamais de l’emprise du FMI », précise Iyed Dahmani.
Rappelons que le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfaïedh Hfaïedh a affirmé hier que le gouvernement était responsable du blocage des négociations malgré « la souplesse et les concessions » de la centrale syndicale. Ainsi, la grève est maintenue.
B.L
Commentaires (9)
CommenterPour qui roule L'ugtt....?
Youssef Chahed+Iyed Dahmani+Ennahdha les faux-amis du pouvoir d'achat de la classe moyenne et laborieuse
caméléon
caméléon,caméléon,caméléon
Les jeunes ne veulent plus vivre dans ce pays
@Maryem
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Al Bawsala, I WATCH et le rédacteur en chef de Nawaat ont déposé, le 11 janvier 2019, un recours pour excès de pouvoir, assorti d'une demande de sursis à exécution, contre la grâce présidentielle spéciale accordée le 10 décembre 2018 par le président Béji Caïd Essebsi à Borhen Bsaies.
Ce responsable politique au sein de Nidaa Tounes, amnistié par le fondateur du même parti, a été condamné par la justice à 2 ans de prison ferme et à une amende, en première instance et en appel, dans une affaire de corruption aggravée et d'emploi fictif au profit du régime de Ben Ali. Soucieux du respect de l'Etat de droit, vigilants à la redevabilité des institutions de l'Etat à servir l'intérêt public et agissant contre la corruption et la culture de l'impunité, les plaignants ont eu recours à la justice administrative.