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Indice de perception de l'ALECA en Tunisie : perception du secteur privé
09/06/2017 | 12:06
2 min
Indice de perception de l'ALECA en Tunisie : perception du secteur privé

Dans le cadre du National Business Agenda, mené en partenariat entre l’IACE, l’UTICA, l’UTAP et la Présidence du Gouvernement, le comité de pilotage, composé des représentants des quatre organisations signataires, vient de publier la 2ème édition de l’indice de perception de l’ALECA.

 

En comparaison aux résultats de la première édition, l’indice révèle une dégradation générale de la perception des chefs d’entreprise vis-à-vis de l’ALECA, tout secteur confondu. En 2016, avec un score de 76, le secteur industriel se prononce en faveur de l’adoption de l’ALECA. En 2017, avec un score de 69, l’indice révèle une dépréciation générale de l’ALECA auprès des chefs d’entreprises.

Cet accord engageant l’avenir du secteur privé tunisien, le comité de pilotage a construit cet indice pour mesurer l’appréciation et la connaissance des chefs d’entreprises vis-à-vis de l’ALECA et qui se base sur 4 piliers. Le score global révèle que le secteur des services, avec un indice de 51, ne se prononce ni totalement pour ni totalement contre l’adoption de l’ALECA en Tunisie. Avec un score global de 44, c’est le secteur agricole qui se prononce contre son adoption.

 

Cet indice est basé sur plusieurs volets : l’impact perçu sur l’activité et le secteur d’activité, l’impact perçu sur les autres secteurs, le degré de connaissance de l’ALECA, la perception des effets de l’ALECA sur les priorités nationales telles que l’emploi, la croissance, l’export, l’inclusion.

Le NBA, dont une des composantes est l’écoute du secteur privé, l’objectif de cette enquête consiste dans un deuxième temps à dégager le jugement du secteur privé sur les actions du Gouvernement et ses recommandations vis-à-vis de l’adoption et du processus de négociation de l’ALECA.

 

Parmi les principaux jugements et recommandations partagés par le secteur privé tunisien, nous citons : l’absence de position claire du gouvernement, la nécessité de réformer le secteur douanier, engager davantage de consultations avec le secteur privé et l’amélioration de la communication sur les actions du gouvernement.

Les négociations s’étalant sur plusieurs années avec des champs d’application à déterminer, l’indice de perception de l’ALECA est régulièrement publié, afin de suivre l’évolution de l’opinion et de l’engagement du secteur privé dans la voie de la libéralisation avec l’Union Européenne, tout au long du processus de libéralisation, et proposer des recommandations qui reflètent la réalité des attentes. 

09/06/2017 | 12:06
2 min
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Commentaires (1)

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corpse_junior
| 10-06-2017 20:53
Rien n'est étrange de la part de la secte des oligarches (notez bien la différence avec hommes/femmes d'affaires). L'UTICA n'a que peu ou pas défendu les principes d'un climat d'affaires apaisé incitant au développement grâce à un secteur privé locomotif de l'économie. Leur silence assourdissant lorsque des multinationales souffrent en témoigne. l'UTICA n'est là que pour préserver les intérêts d'une poignée de personnes et veiller à ce que toute concurrence soit étouffée ou découragée. Et l'ALECA ne va bien entendu pas dans ce sens.
A mon humble avis l'ALECA est une opportunité pour rentrer par la grande porte à une économie de marché transparente où seul le mérite est le mot d'ordre pour réussir d'entreprendre. l'ALECA arrachera notre économie de la main de cette secte qui freine le développement du tissu économique tunisien à tort et à coup de slogans dignes d'une oligarchie russe puante.