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Ce que BCE a dit aux signataires de l'Accord de Carthage
13/01/2018 | 16:27
2 min
Ce que BCE a dit aux signataires de l'Accord de Carthage

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a souligné, dans son intervention ce samedi 13 janvier 2018, devant les signataires de l’Accord de Carthage que les récentes tensions qui ont secoué le pays sont inacceptables et qu’il ne faut pas non plus « exagérer les faits ».

 

« Les médias étrangers ont exagéré ce qui se passe contrairement aux médias nationaux qui ont été plus factuels et qui ont relayé les choses telles qu’elles sont. Certaines tendances politiques se réfugient auprès des médias étrangers pensant que cela nous impacterait» a souligné le chef de l’Etat, estimant que « la presse étrangère a souillé l’image de la Tunisie car elle a été motivée par des personnes, en Tunisie même, pour le faire ».

 

Dans une compilation des interventions du président de la République, publiée par la présidence, Béji Caïd Essebsi a estimé que si les partis politiques ont une mission et un rôle clair, ils manquent de moyens pour instiguer des insurrections dans le pays et que cela, même si certains partis ont tenu des discours incitatifs, est le fruit d’un autre « contexte » qu’il faudra déterminer.

 

Le chef de l’Etat a tenu à rappeler aux présents que l’accord de Carthage n’est pas le gouvernement et que l’union nationale implique d’être d’accord sur l’essentiel, « même s’il peut y avoir des différends sur l’important ».

Il a évoqué les lenteurs relevées dans la réalisation des objectifs du gouvernement, notamment en ce qui concerne la mise en place des institutions constitutionnelles et les réformes qui tardent à être effectives.

 

« Le chômage crée les tensions sociales et politiques. L’environnement politique n’est pas sain dans notre pays et cela décourage les investisseurs. Nous avons tenu à gouverner autour d’un consensus, nous sommes bien au courant de qui a gagné les élections mais nous avons estimé que la Tunisie appartient à tous et que chacun doit participer. Nous sommes face à de grandes difficultés mais nous pouvons les surmonter grâce à notre consensus, ceux qui veulent parler qu’ils parlent, et ceux qui se désolidarisent de nous sont libres mais qu’ils nous laissent travailler » a affirmé Béji Caïd Essebsi.

 

M.B.Z


13/01/2018 | 16:27
2 min
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Commentaires (23)

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Forza
| 14-01-2018 10:29
Il y'a un vrai acharnement des medias français (Le Point, Le Monde, Le Figaro, Libération, FranceTV ..) et certains medias arabes qui ont des comptes a régler avec les mouvements de démocratisation (Alarabiya des émiratis-saoudiens, les propagandistes d'Esssissi Amro Adeeb, Ahmed Moussa etc.).
Ceci dit, on ne peut interdire aux medias d'écrire. Le gouvernement a la responsabilité de calmer le plutôt que possible les esprits pour revenir au travail et limiter les dégâts sur la prochaine saison touristique.

Leila Ben Salem
| 14-01-2018 10:07
C est la question que vous vous posez,et elle aurait pu etre pose d une autre facon: Avons nous les hommes politiques que nous meritons..???
La reponse est oui,nous avons les hommes politiques que nous meritons, mais tout a ete fait pour les eloigner de la scene politique Tunisienne.Les medias sous tutelle et le pouvoir actuel a deux tetes Nidaa/Ennahdha ont "colonise"la scene politique en entrant par la fenetre par effraction ,au lieu d entrer par la grande porte et ont occupe ou ont fait occuper tous les postes importants de decisions par leurs fideles"agents et serviteurs".Les competences tunisiennes,ceux qui ont construit une economie saine jusqu a 2010,ont ete pousses vers une retraite anticipee, alors que notre pays a tellement besoin de ses competences et sa jeune elite formee dans les meilleures universites du monde.La classe politique tunisienne competente a ete poussee dans des chambres noires Actuellement des bandes d incompetents sont nommes ici et la selon les criteres de fidelite au bey de Carthage et au guide des freres musulmans d Ennahdha qui me rappelle le KU KLUX KLAN des annees noires des USA.Voila ya si Allala les veritables raisons du chaos dans lequel nous vivons car il n y a aucune volonte politique des deux tenants du pouvoir (Essebsi/Ghannouchi) pour un reel changement d une politique qui n a accumulee que des echecs et poussee le pays dans une zone extrement dangeureuse celle du chaos economique et de la decadence sociale Tous les indicateurs sont au rouge.Y aura t il un sursaut de patriotisme....???d apres la derniere declaration de Beji Caied Essebsi helas non...on garde tout en place et on continue la descente vers l enfer....Des decisions dignes d une vieille tete de beton egoiste et bornee jusqu a la moelle.Ce qui est malheureux c est que les signataires de l occord de Carthage approuvent toujours cette marche vers l inconnu,vers le desastre. Ne dit on pas que celui qui ne savait pas est un ignorant,mais celui qui sait et qui ne reagit pas est un criminel. Bon dimanche ya Si Allala.



Basma
| 14-01-2018 09:56
Depuis 4 jours les informations françaises montrent aux heures de grande écoute ces bandes de voleurs, pilleurs, ces personnes qui n'ont pas les moyens de manger, le minimum en 2018 !

C'est une honte de voir ces images, on se croirait revenir au temps de grande misère.

Belles images pour que les touristes reviennent : annulation su annulation pour cet été. Que vont devenir ceux qui vivent du tourisme ?

Cela suffit toute cette corruption à tous les niveaux, qui détourne l'argent destiné à créer des emplois, des structures

Tous ces bandits de contre bande, tous ces corrompus qui vivent d'argent volé.

Il faut instaurer un impôt sur le revenu, que toute la population participe au redressement du pays. C'est urgent

Les informations françaises ont dit que 800 personnes avaient été arrêtés : service militaire de suite.

800 voyous qui défigurent l'image du pays, une honte

Il faut nettoyer : corruption, instaurer des impots.

A Paris, aujourd'hui il y a une manifestation contre la corruption en tunisie, ce sera encore un beau reportage sur les chaines de télévision.

Menteurs, voleurs, escrocs, voyous, corrompus, jeunes sans travail, pauvreté grandissante : voila les images que l'on voit sur les chaînes européennes.

Tounsia
| 14-01-2018 09:42
Les medias etrangers ne font que leur travail .Il y a eu des emeutes dans les regions les plus pauvres et les quartiers les plus pauvres ,chez les gens deplaces de leurs regions a la recherche du travail dans les villes:le probleme c'est le chomage. Lorsqu'on est oisif toute la journee et qu'on n'a pas de sous ,on n'a plus rien a perdre et on peut meme se vendre a qui le veut .C'est ça le probleme auquel aucun gouvernement depuis 7 ans n'a essaye de trouver solution. On n'a eu droit qu'a des querelles entre les partis et,au sein meme de nida qui devient autiste .On voit l'enrichissement illicite de certaines personnes et la degringolade du niveau de vie de la classe moyenne sans parler de la classe pauvre qui est en train de survivre . Y a t'il un capitaine qui entend cette souffrance du quotidien ? et ne parlons pas du dinar qui se devalue au bonheur des pays etrangers et a notre malheur.

Khneji
| 14-01-2018 08:26
Inutile de jeter la responsabilite sur les autres (presses etrangeres,partis etc)etbien monsieur le president vous etes le premier respinsable...vous devez assumer vos choix....vous avez beaucoup promis lors de votre campagne mais entre paroles et actes il y aune tres grande marge...vous avez pleurer pour lafemme qui n a pas mange'de la viande...mais aujourdhui c est 1000 fois plus pire....enfin que peut on attendre d une presidence ou on y trouve un Ben ticha et une Guarrache?

SAZ
| 14-01-2018 00:30
Je ne pense pas que notre pays soit d'une importance géostratégique ou économique telle, qu'il soit dans la ligne de mire des médias étrangers. Rien de comparable à la virulence des critiques de ces mêmes médias à l'encontre de l'Iran, du Vénézuéla , de la Russie, de la Corée du Nord ou de la Syrie. Plutôt que la jouer "Non Dalenda Cartago" BCE et YC auraient mieux fait de communiquer sur la LF 2018 avant le déclenchement des manifestations, tout à fait légitimes, mis à part les débordements violents devenus inévitables à chaque mouvement social et sous toutes les latitudes. Pour terminer je me pose la question sur les moyens que compte mettre en oeuvre l'Etat pour financer les mesures sociales annoncées. On parle de 57 millions d'euros!

Allala
| 13-01-2018 21:38
Via écrans télés et images interposées une guerre des médias est entrain de s'enclencher entre BCE et YC. Lequel est dans son rôle ? Dans quel cadre constitutionnel s'insèrent les initiatives de BCE ? YC qui essaie de répondre du tic au tac a-t-il les moyens de sa politique ?
Dans tout ce charabia, avons-nous la classe politique que nous méritions ? Question à trois sous ! Quand Hafedh Caid Sebsi, Rached Ghannouchi et Hamma Hammami sont les ténors de la politique en Tunisie la question n'a plus besoin de réponse.

Kane
| 13-01-2018 21:23
Après le FP voilà qu'on ressort les classiques de circonstance: encore et toujours l'étranger, la Presse en l'occurrence. Et évidemment sans citer aucun média en particulier. Il va falloir trouver vite des réponses aux problèmes du pays sinon vous serez à court d'arguments, M. le Président, et là...

Lolo69
| 13-01-2018 20:05
Malheureusement nous sommes un pays pauvre endetté jusqu'à la moelle épinière il va falloir jouer des coudes pour s en sortir
En France notre classe moyenne ou aisé paie énormément d impôt grâce à se consensus la minorité pauvre (8%)de la population ont droit à beaucoup d aide au logement toute type de soins médicaux école et universités publics etcect je trouve que ces un excellent système dommage que certains politiciens de mauvaise augure vollent mettre en éclat ce système
A nous en Tunisie
De mettre de bonne réforme tout le monde y trouvera son compte riche pauvre un peu de consensus de la part de tous tout va rentrer dans l ordre
Vive la tunisie
Vive la paix