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UGTT : Pour les augmentations de salaire, contre la privatisation des entreprises publiques
12/10/2017 | 11:41
2 min
UGTT : Pour les augmentations de salaire, contre la privatisation des entreprises publiques

Les membres de l’instance administrative nationale de l’UGTT se sont réunis hier, mercredi 11 octobre 2017, sous la présidence du secrétaire général du syndicat Noureddine Taboubi, indique un communiqué de l’UGTT paru ce jeudi. Après avoir profondément étudié la situation des caisses de compensation sociale et la situation générale, l’UGTT impute le déficit énorme des caisses aux « mauvais choix économiques entrepris, à l’évasion fiscale, aux politiques d’emploi inefficaces et aux facteurs démographiques ».

 

Dans le texte du communiqué, le syndicat a rappelé l’accord signé relatif à l’augmentation salariale dans le secteur privé et public, relatif à l’année 2018, appelant l’UTICA à le respecter. A ce sujet, l’UGTT a aussi appelé à lever le blocus appliqué depuis maintenant cinq ans sur les employés du gardiennage du secteur privé.

Par ailleurs, le syndicat a souligné que la privatisation des sociétés publiques et « une ligne rouge à ne pas franchir ». Il a été de surcroit demandé de fournir un plan national pour sauver les entreprises publiques en difficulté rappelant qu’il s’agit là d’une « question de souveraineté nationale et d’une assurance pour les futures générations de Tunisiens ».

 

Sur un tout autre volet, la centrale syndicale a relevé « l’impuissance du gouvernement face à l’effritement du pouvoir d’achat des salariés ainsi que des différentes autres classes sociales ». L’union générale des travailleurs tunisiens a aussi exprimé sa « stupeur » devant « le silence des autorités face à l’augmentation vertigineuse des prix et l’élargissement du marché parallèle ».

 

Au sujet de la Loi de Finances, l’UGTT a en outre dit ne pas être d’accord avec des dispositions « qui s’appliquent au détriment des salariés » et a invité le gouvernement à « consacrer la majorité de ses efforts sur les mesures sociales profondes et l’équité fiscale ». Tout en pointant du doigt le régime forfaitaire et demandant son annulation, la centrale syndicale a aussi exprimé son refus catégorique face aux exonérations fiscales.

 

Dans le communiqué, le gouvernement a aussi été invité à « user de tout son pouvoir pour sauver l’école publique ainsi que les hôpitaux en état de déliquescence ». Le syndicat a, également, insisté sur la nécessité de « trouver une solution drastique au phénomène de l’immigration clandestine », appelant les autorités à ouvrir une enquête suite au naufrage d’une embarcation transportant des migrants clandestins, survenu dimanche dernier, à Kerkennah.

 

S.A

 

 

 

 

 

12/10/2017 | 11:41
2 min
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Commentaires (8)

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URMAX
| 13-10-2017 13:18
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De nos jours, au sein du système socio-économique autour duquel notre société évolue, la rentabilité des entreprises est devenu un gage de survie : Si tu n'est plus productif, tu disparais !
C'est aussi simple que cela.
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Les entreprises publiques, sont des pègres de la productivité, de même que la fonction publique !
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Les employés y arrivent en retard ; vont, malgré leur retard, boire un café au coin de la rue ; puis, une fois au bureau, bavardent du foot, des feuilletons débiles, téléphonent, puis, ressortent pour aller aux marchés municipaux ou chercher les enfants de l'école !
...
Puis ... rebelotte l'après-midi !
...
Les solutions ? (oui, "les" ; parce qu'il y en a trois !) :
...
1) Vous vous privatisez, avec ce que vous savez de "changement radical de méthodologie de travail" basé sur des procédures aux règles fixes.
...
2) Soit vous vous disciplinez dans vos fonctions en autorisant vos administrations à instaurer un dispositif mécanique de contrôle d'accès unique avec badge, afin de contrôler - avec précision - toutes les entrées et sorties de votre administration.
...
3) Soit, votre entreprise meurt et vous vous retrouvez au chômage.
...
C'est aussi simple que cela.
...
URMAX

ILS DIRIGENT LE PAYS, ON DIRAIT...
| 12-10-2017 15:47
UN SYNDICAT DESTRUCTEUR...ignorant tout de la defense des travailleurs et du travail...ils ont fait fui tous les etrangers et meme le capital local...en plus ils ont cree un tourbillon INFLATIONNISTE avec leurs revendications, qui ont fait perdre le pouvoir d achat, au lieu de gagner......

DHEJ
| 12-10-2017 14:54
Qui contribuera à la détérioration de la valeur du dinar...

jilani
| 12-10-2017 13:56
Benali avait créé sont secrétariat d'Etat de privatisation afin que sa famille en profite le plus. Ce modèle n'a pas changé et s'est même aggravé avec l'apparition d'une mafia soutenue au plus haut niveau et c'est que l'UGTT craint sans le dire. Cette privatisation va renforcer cette mafia et enrichir encore les plus riches. Dans un système réellement libéral sans influence familiale et mafia, la privatisation sera la bonne solution.

Hanni2
| 12-10-2017 12:54
pour l'augmentaion des salaires, contre la privatisation, pour la retraite anticipée, contre les coupes budgetaires, pour l'embauche à tout va, contre les renvois...et moi je suis pour le bien et contre le mal...c'est beau la vie d'un syndicaliste de l'UGTT...

Hannibal

A . V .
| 12-10-2017 12:51
UGTT veut le beurre et l'argent du beurre .

Agatacriztiz
| 12-10-2017 12:36
Si, selon ce syndicat rongé jusqu'à la moelle, la privatisation des sociétés publiques et « une ligne rouge à ne pas franchir », c'est la preuve que leur principal souçi est d'assurer aux tire-au-flancs et autres parasites notoires dont font partie leur soi-disants représentant syndicaux, les salaires que l'administration de ces entreprises leurs versent indûment et de ce fait du paiement des cotisations syndicales qui assurent leur pain quotidien.

Jamais cette organistion n'a montré sa volonté, sauf peut être quand elle a reçu le prix Nobel, de chercher avec les dirigeants de ces mêmes sociétés publiques les solutions adéquates pour permettre soit leur survie, soit leur reprise dans les meilleurs conditions pour préserver au maximum le poste "travail".

L'esprit de ce prix Nobel s'est, tout comme chacun sait, et surtout depuis le départ de Houcine Abassi, estompé depuis l'arrivée de Noureddine Taboubi pour finalement disparaitre et laisser la place à la médiocrité émanant du manque patent de réflexion de ses déclarations.

Leur revendications et grèves à répétition qui deviennent insupportables pour tous les tunisiens, ne reflètent finalament que leur basse volonté de s'affirmer coûte que coûte, au travers d'une spirale de surenchères aussi stériles qu'inopérantes, de peur de se voir dépasser par d'autres pseudo forces syndicales islamo-débiles, comme on l'à récemment vu lors de la dernière grève des taxis, aussi ridicule que rétrograde.

kamel
| 12-10-2017 12:25
et que fait-on pour les entreprises publiques qui appartiennent à des secteurs concurrentiels tel que banques ... et qui sont toujours déficitaires, inefficaces et très mal gères et bénéficient toujours de subventions de l'ETAT , cette subvention coute des millions de Dinars a l'ETAT . Les syndicalistes bien sûr ont tout intérêt a garder ces entreprises sous la parapluie de l'ETAT ils profitent bien de ces sociétés publiques , c'est leur vache à lait : recrutement en priorité de leurs enfants , avantages aux syndicalistes tel que missions à l'ETRANGER , voiture à disposition , promotions non mérités Chawki Tebib enquete un peu tu decouvrira beaucoup de scorpions