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Impression de billets pour payer les salaires : ce n’est pas un langage d’expert, selon Radhi Meddeb
20/06/2018 | 09:31
1 min
Impression de billets pour payer les salaires : ce n’est pas un langage d’expert, selon Radhi Meddeb

L’expert économique, Radhi Meddeb, a commenté, le 20 juin 2018 sur les ondes de Jawahara FM, les déclarations de Ezzeddine Saïdane selon lesquelles l’Etat aurait eu recours à la planche à billets pour fournir les salaires des fonctionnaires en juin.

 

« Ce n’est un pas un langage d’expert en économie et en finances », a déclaré Radhi Meddeb en ajoutant que les salaires sont payés par virements et ne nécessitent pas d’impression de billets. M. Meddeb a également déclaré qu’il s’agissait d’accusations graves et que si M. Saïdane possède des preuves ou des documents il doit les présenter et même aller en justice.  

 

M.A

20/06/2018 | 09:31
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Commentaires (23)

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zola
| 21-06-2018 10:34
allez mettons encore un bout d'information : admettons cher monsieur l'alarmiste, que nos commentaires sont plus ou moins subjectifs, je pense que M.EL KARAM d'intéret particulier à se montrer aussi subjectif que les lecteurs de BN aujourd'hui lors de son passage sur les ondes d'une radio spécialisée dans sa matinale. est ce que vous comprenez?

Jamel
| 21-06-2018 08:15
M. Saïdane, vous mettez tout le monde au défi de contester vos chiffres. Mais non, vos chiffres sont justes ou faux là n'est pas la question, mais, c'est ce que vous leur faites dire et la façon de le dire ou ce que vous en concluez qui est contestable et que nous contestons.
Pour faire court, nous n'allons pas reprendre vos cours qui bien théoriques, vous ont fait faire des conclusions bien plus par passion et votre phobie de la BCT et ses dirigeants.
Ce ne sont pas les niveaux absolus des agrégats que vous citez qui méritent une attention, mais leur évolution et surtout leur évolution plus ou moins cohérente qu'il fallait dénoncer. Sur ce point vous n'avancez aucune chronologie ni des comparaisons d'une période à l'autre.
Vous reprenez le cliché qu'a soufflé le Fmi sur l'importance des salaires dans les dépenses publiques pour affirmer que le refinancement des banques sert aux paiements des salaires, mais en même temps vous reconnaissez que 55% des dépenses ne concernent pas les salaires. Alors dans ces conditions si l'on vous affirmait que les refinancements des banques par la BCT servent d'abord aux dépenses d'investissement de l'?tat et aux dépenses de fonctionnement pour lesquels des emprunts ont été autorisés et que les salaires sont réglés par les recettes ordinaires de l'?tat, et elles sont effectivement, qu'auriez-vous à répondre ?
Vous laissez insinuer que la BCT ne refinance pas les banques au titre de leurs concours à l'économie ' car elle financerait des salaires - et par conséquent, ce serait des financements sans contrepartie et sans garantie. Ceci est très grave et mettrait donc en péril la solidité de la banque centrale elle-même. C'est faux et la BCT, à moins que vous ne démontriez, n'accorde des crédits aux banques qu'en contrepartie des crédits qu'elles-mêmes octroient et pas tous les crédits d'ailleurs. '?a vous le savez et là en omettant d'en tenir compte, vous ne cherchez qu'à alarmer l'opinion, la faire paniquer et cibler en priorité les fonctionnaires. En tant qu' »expert » quasiment autoproclamé comme d'autres en Tunisie depuis la révolution, vous n'avez aucune circonstance atténuante qu'à votre volonté de tromper.
Je ne reviendrais pas sur d'autres contre-vérités que vous annoncez ou laisser envisager ni sur la forme de vos propos, car il est possible de ne plus contester des idées, mais aller vers la personne ce qui n'est pas mon sujet. Il reste aussi à préciser que le fait que je vous donner tort ne donne pas raison à vos antagonistes, mais en choisissant la mauvaise façon de les critiquer comme vous le faites et persister à cibler des institutions et personnes, vous leur donnez une occasion de vous ignorer et d'ignorer la gravité de la situation, qui je vous l'accorde ne cesse de s'aggraver, et là la BCT le sait '?' elle, qui ne cesse d'imprimer et émettre des billets '?'

safohaief
| 21-06-2018 07:20
on ne peut imprimer des billets ici en tunisie ....tout nos billets sont imprimés en suisse ...car ici en tunisie on ne posséde méme pas les machines pour ce faire ..EN PLUS LE "PAPIER" SUR LE QUEL EST FAITE L'IMPRESSION N'EXISTE PAS EN TUNISIE C'EST TRES SPECIAL COMME PAPIER ET IL EST SEVEREMENT CONTROLE PAR L'ETAT SUISSE ....

NATIONALISTE TUNISIEN
| 21-06-2018 06:16
M. Ezzeddine Saidane est depuis le 14 janvier 2011 pris d'une hystérie qui le fait perdre le nord. Je le connaissait plus sage. Les accusations qu'il a fait circuler sur les plateaux médiatiques en sont la preuve. Aucune de ces prédictions n'est avérée.
M. EZ. S. doit nous expliquer à quoi servent ses allégations ; et enfin pour qui il roule !!!!
EZ. S. dans sa neutralité est plus haut que cela.

Foued abid
| 20-06-2018 22:28
Je suis tout à fait d'accord avec vous Mr saidane , je suis diplômé de l'ISG de Tunis et ce vous disiez est vrai ,c triste .

Watcher
| 20-06-2018 20:18
Radhi Meddeb, président du Conseil d'administration de la Banque Tuniso Koweitienne, pour rendre service à la Tunisie, devrait s'occuper à redresser la banque qu'il préside et qui a fait 82.543.000 dinars de pertes en 2016 et 39.696.000 dinars de pertes en 2017. Comme on dit en Tunisien " le coq a les pieds dans la m. et il fait cocorico !"

Ezzeddine Saidane
| 20-06-2018 19:46
Je remercie tous ceux qui ont écrit des commentaires méchants à mon égard. Voici maintenant les chiffres (sources exclusives BCT, Ministère des Finances, INS):'?'?'1- Encours des crédits accordés par les banques tunisiennes et les assurances à l'Etat: Plus de 21 milliards de Dinars (21 mille milliards de millimes), '?'2- Sur les 21 milliards de Dinars 15 milliards de Dinars ont été refinancés par la BCT, 3- Sur quelles ressources la BCT refinance-t-elle les banques. Evidemment par la création monétaire c'est à dire par la planche à billets, c'est à dire par de l'inflation 4- 45% des dépenses de l'Etat sont des salaires. Les salaires sont pour une grande partie payés par la planche à billets '?'5- Si la journaliste (qui est brillante par ailleurs) n'a pas pu saisir la notion de création monétaire ex-nihilo par la BCT et a interprété cela comme de l'impression de billets de banque, ceci ne change rien à la réalité et à la situation triste et misérable du pays du pays. 6- J'avais déjà annoncé que le 6 mars que l'Etat avait emprunté aux banques 600 millions de Dinars, totalement refinancés par la BCT pour payer les salaires. Personne n'avait nié ou commenté, 7- J'avais aussi annoncé que le 10 avril l'Etat avait emprunté aux banques 475 millions de Dinars, toujours refinancés par la BCT pour payer les salaires, toujours pas de commentaires ou démenti 8- Même scénario en juin Je vous remercie tous pour votre méchanceté à mon égard. Vous savez très bien que je sais ce que je dis. Vous savez très bien que les postes, quels qu'ils soient ne m'intéressent pas. Je vous les laisse avec plaisir. Et je vous mets au défi de me contredire ou de contester ces chiffres. Allez voir les sites de la BCT, Du Min Fin et du de l'INS.


Professeur de droit
| 20-06-2018 17:40
Meme les chinois ou les chiliens, de chez eux à des milliers de Km de Tunis, peuvent comprendre, en lisant l'évolution des fondamentaux économiques très dégradées de la Tunisie, que ce pays doit certainement etre contraint de recourir à la création monétaire, pour honorer des engagements( comme le laisse soupçonner la dépréciation continue du DT), et celle-ci n'a pas forcément la forme d'impression directe des billets de banque.
Mr Saidane n'a pas apporté un scoop et la déclaration de Mr Meddeb est complètement stupide et lui enlève beaucoup de crédibilité.

Rationnel
| 20-06-2018 16:39
La Tunisie est un petit pays avec peu de ressources et peu de places pour briller, la compétition au sommet est féroce. La mentalité régnante est que si quelqu'un gagne et brille, le reste va souffrir. Donc la jalousie règne. Nos "élites" passe leur temps a s'insulter et échanger des accusations. Si ce n'est pas Marzouk contre Marzouki, c'est Chahed contre Essebsi Jr., ou Abbou contre tous, ou Meddeb contre Saidane. Les attaques prennent toujours la même forme, on prend une phrase et on l'a fait sortir de son contexte et on accuse l'auteur d'incompétence, corruption, stupidité, incompétence, excès ou manque de religiosité, allégeance étrangère...
Dans des domaines des sciences non exactes et approximatives comme l'économie ou les termes techniques sont importants et plusieurs théories se disputent plusieurs experts peuvent avoir tort et raisons en même temps, tous les points de vue sont acceptables. Chaque proposition est évaluée sur ses mérites et ses résultats. Très peu d'économistes de renommée ont pu prédire la crise financière internationale de 2007-2008. La majorité des économistes étaient contre les remèdes préconises par Bernake pour sortir de la crise comme le "quantitative easing", planche a billets très grande échelle inaugurée a la Fed US et imitée par Dragui a la BCE, la banque centrale Japonaises et Chinoise. La planche a billets est la politique monétaire internationale depuis 2008, la Fed a injecte plus de 3,7 trillion de dollar entre 2008 et 2015, la banque central anglaise plus de 550 milliards de dollars, la banque centrale européenne plus de 60 milliards d'euro par mois, la banque centrale japonaise un montant semblable. Le montant de QE a dépassé 12 trillion de dollar, 15% de l'économie mondiale. L'objectif du QE était d'éviter une dépression économique et accélérer la croissance mais les banques ont garde l'argent et l'ont investit dans des titres ou des dérivés. Le quantitative easing a permis a l'économie mondiale de sortir de la crise financière. Donc le QE ou la planche a billets est une stratégie a considérer pour la Tunisie, le terme planche a billets n'est pas exact puisque on parle plutôt d'ajouter des zéros a la fin de chiffres sur un ordinateur plutôt que l'impression de billets.

Le paiement des salaires trois semaines en avance est une perte pour le gouvernement vu que l'intérêt sur un montant aussi important ( 1,5% du PIB) est une somme non négligeable dans un pays ou la TMM est de 6,75% et contribue encore plus au déficit budgétaire.

ommiaziza1912
| 20-06-2018 16:08
Ce pseudo expert Saidane n a pas digere son eviction d un portefeuille ministeriel dans tous les gouvernements depuis sept ans c est pour cela qu il nous sort de temps a autre une analyse tiree par les cheveux.