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Imen Bahroun dénonce la faible présence des femmes dans les postes de décision
11/02/2019 | 16:43
3 min
Imen Bahroun dénonce la faible présence des femmes dans les postes de décision

 

Sur invitation de l’Union Européenne de Radio-Télévision (EUR), plus grande alliance de médias de service public dans le monde, la journaliste tunisienne Imen Bahroun vient de participer à la 6 ème rencontre annuelle des Femmes dirigeantes des Médias Européens.

 

Cette rencontre s’est déroulée le 7 et 8 février 2019 au siège de Radio France à Paris.

Le thème de cette 6 ème rencontre annuelle a d’ailleurs été la dimension d’égalité entre les hommes et les femmes dans le secteur des médias.

 

La séance inaugurale de cette rencontre a enregistré une intervention de Sibyle Veil, Présidente-directrice générale de Radio France, suivie du discours de Nathalie Loiseau, Ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée des Affaires européennes.

 

Marie Christine Saragosse, Présidente-directrice générale de France Médias Monde, Delphine Ernotte, Présidente-directrice générale de France Télévisions se sont succédé par la suite sur scène pour parler de leurs expériences à la tête de médias.

 

Les débats avec les dirigeantes européennes ont été entamés par la suite.

 

Lors de son intervention, Imen Bahroun, qui a représenté les femmes arabes et africaines à cette rencontre, a indiqué que seuls 11% des postes de décisions dans les médias tunisiens sont occupés par des femmes, contre 89% pour les hommes.

 

Elle a déploré l’existence de facteurs profonds qui engendrent les inégalités de carrières entre les femmes et les hommes dans les postes de décisions à la tête des médias.

 

Imen Bahroun a rappelé, dans ce cadre, que sa nomination en tant que PDG de la Télévision Tunisienne a suscité des réactions diverses.

 

Si nombre de personnes l’ont saluée puisqu’il s’agissait de la nomination de la première femme à la tête d’un média public dans le monde arabe et en Afrique, d’autres l’ont critiquée à cause de la nature du gouvernement qui régnait sur la Tunisie à l’époque.

 

Elle a ajouté qu’elle considère cette expérience comme fructueuse et qu’elle a réalisé de nombreux acquis non seulement sur les plans organisationnel et social mais surtout sur les plans de la qualité et de la performance, puisque la chaîne nationale « Watania 1 » était à la tête des audiences lors de son passage à la tête de l’ETT entre 2012-2014, tout comme la chaîne « Watania 2 » lorsqu’elle l’a dirigée au début de l’année 2012.

 

Ce qui prouve que la réussite dans la direction d’un média n’a aucun lien avec le sexe du responsable, ni avec l’appartenance politique ou idéologique de celui qui l’a désigné mais simplement avec ses compétences et sa bonne gestion.

 

Il est à souligner que le réseau des Femmes dirigeantes des Médias européens (WEM - Women Executives in Media) a été créé en 2013 à l’initiative de l’UER (Union Européenne de Radio-télévision). Ses rencontres annuelles offrent l'occasion d’échanges visant à promouvoir la place des femmes dans le secteur des médias, ainsi qu’à développer les perspectives qui s’offrent à elles.

 

D'après communiqué

11/02/2019 | 16:43
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Commentaires (3)

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HatemC
| 11-02-2019 21:28
Oui il est vrai que les femmes sont peu représentées dans les postes de décisions, les pays déjà dit développés dénoncent cet état de fait et aujourd'hui l'écart commence à se combler surtout au niveau des salaires '?'

Maintenant le combat en Tunisie est disproportionné, faut se rendre à l'évidence que 24% de la population Tunisienne est ANALPHABETE .. 37 et 40% si on leur ajoute les illettrés.

Sur une population de 11 millions c'est 4 millions de ZOKMOM BOKMOM '?'n'ont jamais été à l'école et n'ont jamais reçu, selon le référentiel mondial, l'Unesco, une «éducation fondamentale» ..

En Tunisie, quelque 100.000 élèves et écoliers abandonnent, chaque année, leur scolarité.
Ce qui revient à dire au final que l'analphabète et l'illettré sont sur un pied d'égalité. Tous deux ne savent ni lire, ni écrire, ni compter.

Depuis 2011 soit 7 ans, c'est 100 000*7 = 700 000 en rupture scolaire qui cavalent dans nos rues ( hommes et femmes) sans aucune insctruction '?'

Regardez autour de vous '?' la femme rurale n'a aucune compétence pour tenir un rôle majeur, c'est une MINEURE à VIE aux yeux de la société patriarcale islamisé '?' 40% des femmes rurales ne savent ni lire ni écrire ...

Les analphabètes-illettrés dans le pays sont tout simplement une bombe à retardement qui peut éclater à tout moment. Cette communauté d'analphabètes-illettrés, expose hélas le pays à tous les dangers ..

Les compétences Hommes et Femmes sont malheureusement de plus en plus rare, surtout depuis 2011 '?'

Madame rendez vous à l'évidence, la Tunisienne du 20 ieme S, la Bourguibienne était plus instruite et compétente que la voilée Ghannouchienne du 21ieme S '?' HC

Bab ezzira
| 11-02-2019 20:08
Un discours très négatif de l'expérience Tunisienne. Madame doit savoir que les postes s'obtiennent par votre compétence et non par votre sexe : Beaucoup de femmes sont nettement supérieurs aux hommes alors essayez chères madame d'etre à la hauteur de ces valeureuses femmes et arretter de vous cacher derrière vôtre sexe ça devient dégueulasse.

HatemC
| 11-02-2019 19:20
Mais si il y a des femmes décisionnaires, voir la despote voilée du ministère de l'emploi '?' HC