Le secrétaire général du CPR, Imed Daïmi, a publié ce samedi 4 juillet 2015 une déclaration sur sa page officielle dans laquelle il critique le traitement du gouvernement envers certains imams et le parti Ettahrir. « Il n’y a rien de plus bête dans une guerre décisive, contre un ennemi non ordinaire, que de se faire plus d’ennemis et perdre des alliés », a-t-il écrit, en préambule, de son texte.
Imed Daïmi explique, ensuite, les règles qu’il faudrait suivre pour gagner ce type de guerre. La première règle, selon lui, c’est d’isoler son ennemi et essayer de faire rétrécir son assise populaire. Ainsi, on lui coupera l’herbe sous le pied. « Le ravitaillement en combattants sera stoppé. Il en est de même pour l’appui financier et moral », a-t-il déclaré. La deuxième règle c’est d’élargir, écrit-il, « son cercle de partenaires et d’alliés. C’est-à-dire ceux qui ont intérêt à se battre à tes côtés quelques soient leurs différends avec toi ».
Mais, cette « bêtise » devient « un crime » lorsqu’on pousse ces alliés potentiels à rejoindre le camp ennemi ou à avoir une attitude neutre à l’égard de la guerre contre le terrorisme, soutient le chef du CPR.
L’harcèlement et limogeage, par le gouvernement, de certains imams « modérés », « à l’instar de Béchir Ben Hassen » qui, selon M. Daïmi, mènent depuis des années une guerre cultuelle et intellectuelle contre les salafistes, n’est « au mieux » qu’un mauvais classement des priorités et « au pire » une exploitation du climat de tension dû à l’attaque terroriste de Sousse pour procéder à des règlements de compte, « ce qui est vraisemblablement le cas ».
Aussi, les appels à dissoudre le parti Ettahrir versent dans la même veine. Dissoudre ce parti revient à obliger ses adhérents à exercer dans la clandestinité, d’après Imed Daïmi qui ne manque pas de rappeler, dans son texte, qu’il s’agit là d’une formation politique non violente et qui condamne la violence dans ses discours.
Ces mesures ne rendent pas service à la guerre contre le terrorisme, ni permettent de renforcer l’unité nationale, a-t-il estimé. Mais, laissent déduire qu’à l’intérieur du parti au pouvoir la lutte antiterroriste n’est pas la première priorité pour nombre de ses militants. Ceux-là instrumentalisent la situation actuelle à des fins politiques, idéologiques et sectaires.
Commentaires (56)
Commenteridiot
la societe civile de msaken doit reagir pour chasser cet extremiste
c est normal
Hisb Ettahrir, CpR, sont des synonymes de Terrorisme
Je ne suis pas pro CPR mais la franchement bravo
la guerre des clans c est notre derniers soucis
son passage en Mauritanie fait de lui un putschiste
Daimi ne peux jamais être un patriote, c'est un fachiste
@Forza
Allez voir ces quelques liens pris au hasard et pas vérifiés en totalité.
https://www.youtube.com/watch?v=9o1-9raESKI
https://www.youtube.com/watch?v=P7R0Bgnllao
https://www.youtube.com/watch?v=0gmI1E2LcOs
https://www.youtube.com/watch?v=a9nbvKqFaKU