On est deux.
Salutations.
Tard dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 août 2015, la députée Attayar Samia Abbou et le député CPR Imed Daïmi se sont déplacés à la caserne d’El Gorjani pour s’enquérir de la situation de sept prisonniers, suspectés de terrorisme, libérés par le juge d’instruction, mais arrêtés juste après par les forces de l’ordre.
Un groupe d’avocats composé de Mehdi Zagrouba, Salah Barakati, Anouar Ouled Ali et Ines Harathi, a observé hier tard dans la soirée un sit-in devant le tribunal pour protester contre cette arrestation qu’ils jugent arbitraire et qu’ils qualifient de kidnapping.
Les sept suspects ont montré au juge d’instruction et à leurs avocats des traces de blessures et d’ecchymoses sur leurs corps, accusant les forces de l’ordre de les avoir torturés.
Différents leaders politiques du CPR et d’Attayar ont protesté contre ces agissements, voyant en cela le retour de l’Etat policier. Pour Imed Daïmi, qui promet de revenir ce matin mercredi avec un groupe de députés et de médecins, il y a là de graves abus de la part des autorités, touchant à la torture, aux dépassements des délais légaux de détention provisoire.
Vérification faite, des sources judiciaires ont indiqué à Business News que les sept suspects projetaient de partir en Libye pour rejoindre des groupes armés. Les forces de sécurité ont eu vent de l’affaire et ont procédé à leur arrestation. Après six jours de détention préventive, ils ont été transférés devant le juge d’instruction.
Ce dernier a constaté qu’il n’y avait aucun fait concret à leur reprocher, puisque les sept suspects n’ont rien commis d’illégal pour le moment. Il a décidé de garder le dossier ouvert, pour complément d’instruction, tout en libérant les suspects.
Les forces de l’ordre, pour leur part, ont indiqué aux sources de Business News, que les sept suspects sont poursuivis dans d’autres affaires et pas uniquement celle instruite par ce juge, d’où leur arrestation. En clair, la libération par le juge ne touche qu’une seule affaire. Les éléments seraient carrément dangereux et il serait risqué, d’après ces sources, de les laisser fuir dans la nature.
Aucun de ces éléments à charge n’a été relevé par les différents avocats protestataires ou les députés du CPR et d’Attayar.
Quant aux accusations de torture formulées par les suspects, nous n’avons pas obtenu de réponse pour le moment.
M.G – R.B.H.
Tard dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 août 2015, la députée Attayar Samia Abbou et le député CPR Imed Daïmi se sont déplacés à la caserne d’El Gorjani pour s’enquérir de la situation de sept prisonniers, suspectés de terrorisme, libérés par le juge d’instruction, mais arrêtés juste après par les forces de l’ordre.
Un groupe d’avocats composé de Mehdi Zagrouba, Salah Barakati, Anouar Ouled Ali et Ines Harathi, a observé hier tard dans la soirée un sit-in devant le tribunal pour protester contre cette arrestation qu’ils jugent arbitraire et qu’ils qualifient de kidnapping.
Les sept suspects ont montré au juge d’instruction et à leurs avocats des traces de blessures et d’ecchymoses sur leurs corps, accusant les forces de l’ordre de les avoir torturés.
Différents leaders politiques du CPR et d’Attayar ont protesté contre ces agissements, voyant en cela le retour de l’Etat policier. Pour Imed Daïmi, qui promet de revenir ce matin mercredi avec un groupe de députés et de médecins, il y a là de graves abus de la part des autorités, touchant à la torture, aux dépassements des délais légaux de détention provisoire.
Vérification faite, des sources judiciaires ont indiqué à Business News que les sept suspects projetaient de partir en Libye pour rejoindre des groupes armés. Les forces de sécurité ont eu vent de l’affaire et ont procédé à leur arrestation. Après six jours de détention préventive, ils ont été transférés devant le juge d’instruction.
Ce dernier a constaté qu’il n’y avait aucun fait concret à leur reprocher, puisque les sept suspects n’ont rien commis d’illégal pour le moment. Il a décidé de garder le dossier ouvert, pour complément d’instruction, tout en libérant les suspects.
Les forces de l’ordre, pour leur part, ont indiqué aux sources de Business News, que les sept suspects sont poursuivis dans d’autres affaires et pas uniquement celle instruite par ce juge, d’où leur arrestation. En clair, la libération par le juge ne touche qu’une seule affaire. Les éléments seraient carrément dangereux et il serait risqué, d’après ces sources, de les laisser fuir dans la nature.
Aucun de ces éléments à charge n’a été relevé par les différents avocats protestataires ou les députés du CPR et d’Attayar.
Quant aux accusations de torture formulées par les suspects, nous n’avons pas obtenu de réponse pour le moment.
M.G – R.B.H.