Les transports publics sont pris à la légère, et c'est de là que notre métro léger tire sont nom. La répétition des accidents, dont certains étaient mortels, ne semblent pas inquiéter outre mesure. "C'est comme ça", "Allah ghaleb", "On manque de moyens", etc. Ni renouvellement des équipements, ni entretien digne de ce nom pour des engins âgés de plus de vingt ans, voire quarante ans pour les trains. Et les nouvelles acquisitions, quand il y'en a, soient se révèlent être de la camelote, soit sont rapidement dégradées, soit par mauvais usage ou par vandalisme. Des milliers de travailleurs en ont besoin pour aller à leur travail, et pour rentrer se reposer. Ils en souffrent trop, les transports les épuisent plus que tout (attente longue, conditions de transport indignes en heure de pointe). Des milliers de personnes en ont besoin pour sortir se détendre, changer d'air. La situation ne les y encourage pas. Qu'ils restent chez eux, et que seuls les personnes ayant les moyens de se payer une voiture et les frais qui vont avec aient le droit à se détendre. Aucun bien-être. Aucune conscience de la responsabilité économique, humaine et environnementale dans la vie des citoyens. Aucune pression subie pour améliorer cela. Les usagers sont muets et ne se regroupent pas au sein d'associations les défendant. Ils sont, au plus, la catégorie prolétaire. L'intérêt et le bien-être de quelques privilégiés en manque de rien sauf de nouveaux inépuisables privilèges priment sur eux. Pour un transport public digne. L'intérêt du pays l'exige. Mais on continuera bien sûr à ne répondre qu'aux lobbies des privilégiés. Et le reste, qu'ils souffrent, mais en silence. Il faut rester calme pour que les touristes continuent à venir, et que les privilégiés puissent jouir de leur privilèges dans un cadre peu hostile. Ploutocratie !