Ceci grace a lon installation photovoltaïque !!!!!
Aucune volonté politique !!!
Pauvre Tunisie, un pays inondé de soleil et presque personnes n'ont profite !
La Chambre tuniso-française de Commerce et d'Industrie (CTFCI) a organisé, ce jeudi 19 janvier 2017, un déjeuner débat portant sur le thème: « Quelle stratégie énergétique de la Tunisie en 2030 » à l'Hôtel Africa-Mouradi, à Tunis, en présence de Héla Cheikhrouhou, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
La ministre a indiqué, à cette occasion, que le secteur de l’Energie est un secteur essentiel et que la Tunisie revêt un grand intérêt pour les investisseurs dans ce domaine.
« Notre objectif est de promouvoir l’investissement dans les hydrocarbures, nous allons aussi investir dans l’infrastructure du transport, du stockage et de la transformation des hydrocarbures en étudiant aussi les moyens d’exporter ces matériaux et notamment le gaz naturel » a souligné Mme Cheikhrouhou.
« Ceci est l’un des axes sur lequel nous travaillons en plus de celui relatif à la sensibilisation sur l’utilisation de l’énergie à travers la promotion des investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, qui sont par ailleurs, une grande opportunité pour la création d’emploi » a-t-elle ajouté.
La ministre a, en outre, affirmé que les décrets relatifs à la loi sur l’investissement ont été approuvés en conseil ministériel et seront publiés dans les plus brefs délais, précisant que la commission de la concurrence relavant du ministère de l’Industrie a adopté les décrets d’application du code des énergies renouvelables, qui seront publiés dans le JORT dans les semaines qui viennent.
Quant à l’augmentation des tarifs de la STEG, la ministre a expliqué que lors des discussions relatives à la loi de Finances 2017, il a été décidé de réduire les subventions de l’Etat dans les hydrocarbures afin que ce budget soit alloué à d’autres produits d’une plus grande utilité pour le citoyen.
« Ces subventions, retirées aux hydrocarbures, sont estimées à 175 millions de dinars, que la STEG devra gérer. Ceci n’affectera toutefois pas l’investissement et les petits consommateurs n’ont pas été touchés » a-t-elle indiqué.
Le président de la CTFCI, Foued Lakhoua, a esquissé, de son côté, un bilan de la situation énergétique de la Tunisie. Il a précisé que le pays sera confronté à une pénurie d’énergie en 2020 et que la transition énergétique est plus que jamais nécessaire. Foued Lakhoua a souligné que le plan solaire dont la dernière mouture a été approuvée le 13 juillet 2016 s’inscrit dans cette vision d’amélioration considérable de l’efficacité énergétique.
« Le constat actuel de la situation énergétique du pays ou la part des énergies renouvelables dans la production de l’électricité se situe entre 5% et 7% soit 1% du mix électrique où la production d’électricité reste essentiellement basée sur le gaz avec en sus la poursuite du déclin de nos ressources en gaz, puisque 40% de nos besoins en gaz sont apportés de l’Algérie » a expliqué M. Lakhoua.
« La stratégie énergétique à l’horizon 2030 adoptée le 22 novembre 2016, se propose de reconstituer nos réserves et de renforcer notre capacité à garantir notre indépendance énergétique et cet objectif ne pourra être atteint que via la révision du rôle régulateur de l’Etat qui devra aussi offrir un cadre approprié pour la promotion de l’investissement et des activités de prospection » a-t-il déclaré.
M.B.Z
La Chambre tuniso-française de Commerce et d'Industrie (CTFCI) a organisé, ce jeudi 19 janvier 2017, un déjeuner débat portant sur le thème: « Quelle stratégie énergétique de la Tunisie en 2030 » à l'Hôtel Africa-Mouradi, à Tunis, en présence de Héla Cheikhrouhou, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
La ministre a indiqué, à cette occasion, que le secteur de l’Energie est un secteur essentiel et que la Tunisie revêt un grand intérêt pour les investisseurs dans ce domaine.
« Notre objectif est de promouvoir l’investissement dans les hydrocarbures, nous allons aussi investir dans l’infrastructure du transport, du stockage et de la transformation des hydrocarbures en étudiant aussi les moyens d’exporter ces matériaux et notamment le gaz naturel » a souligné Mme Cheikhrouhou.
« Ceci est l’un des axes sur lequel nous travaillons en plus de celui relatif à la sensibilisation sur l’utilisation de l’énergie à travers la promotion des investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, qui sont par ailleurs, une grande opportunité pour la création d’emploi » a-t-elle ajouté.
La ministre a, en outre, affirmé que les décrets relatifs à la loi sur l’investissement ont été approuvés en conseil ministériel et seront publiés dans les plus brefs délais, précisant que la commission de la concurrence relavant du ministère de l’Industrie a adopté les décrets d’application du code des énergies renouvelables, qui seront publiés dans le JORT dans les semaines qui viennent.
Quant à l’augmentation des tarifs de la STEG, la ministre a expliqué que lors des discussions relatives à la loi de Finances 2017, il a été décidé de réduire les subventions de l’Etat dans les hydrocarbures afin que ce budget soit alloué à d’autres produits d’une plus grande utilité pour le citoyen.
« Ces subventions, retirées aux hydrocarbures, sont estimées à 175 millions de dinars, que la STEG devra gérer. Ceci n’affectera toutefois pas l’investissement et les petits consommateurs n’ont pas été touchés » a-t-elle indiqué.
Le président de la CTFCI, Foued Lakhoua, a esquissé, de son côté, un bilan de la situation énergétique de la Tunisie. Il a précisé que le pays sera confronté à une pénurie d’énergie en 2020 et que la transition énergétique est plus que jamais nécessaire. Foued Lakhoua a souligné que le plan solaire dont la dernière mouture a été approuvée le 13 juillet 2016 s’inscrit dans cette vision d’amélioration considérable de l’efficacité énergétique.
« Le constat actuel de la situation énergétique du pays ou la part des énergies renouvelables dans la production de l’électricité se situe entre 5% et 7% soit 1% du mix électrique où la production d’électricité reste essentiellement basée sur le gaz avec en sus la poursuite du déclin de nos ressources en gaz, puisque 40% de nos besoins en gaz sont apportés de l’Algérie » a expliqué M. Lakhoua.
« La stratégie énergétique à l’horizon 2030 adoptée le 22 novembre 2016, se propose de reconstituer nos réserves et de renforcer notre capacité à garantir notre indépendance énergétique et cet objectif ne pourra être atteint que via la révision du rôle régulateur de l’Etat qui devra aussi offrir un cadre approprié pour la promotion de l’investissement et des activités de prospection » a-t-il déclaré.
M.B.Z