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Hédi Baccour appelle à geler la majoration de l’impôt sur les grandes surfaces
12/12/2018 | 14:26
2 min
Hédi Baccour appelle à geler la majoration de l’impôt sur les grandes surfaces

Le président de la chambre syndicale des grandes surfaces et directeur général adjoint de Magasin Général, Hédi Baccour a annoncé, ce mercredi 12 décembre 2018, son refus de l’application de la hausse de l’impôt sur les sociétés de 25% à 35% décrétée dans la Loi de finances 2019.

Malgré son ajournement décidé en vertu d’un article additionnel voté dans le cadre de la LF 2019, M. Baccour considère que cette mesure ne répond pas aux revendications du secteur des grandes surfaces.

L’invité de Midi Show sur Mosaïque FM a, dans ce sens, appelé à annuler cette majoration ou à la rendre à 13% comme les autres secteurs d’autant plus que le ministère du Commerce « exerce des pressions » sur le secteur des grandes surfaces en ce qui concerne la maîtrise des prix.

Pour M. Baccour, cette augmentation est nuisible à la création d’emploi car elle diminue l’investissement. Elle contribue également à la baisse du pouvoir d’achat et aboutirait même à la hausse des prix.

« Notre secteur est régulier et sa contribution annuelle aux impôts, aux caisses sociales ainsi qu’aux différentes taxes est de la valeur de 120 MD. Le développement du secteur des grandes surfaces fournira plus de revenus à l’Etat ce qui allégera la pression fiscale sur le citoyen. Cependant, les impôts bloquent ce développement et les 10% prévus de hausse assureront seulement 3 MD de revenus pour l’Etat. En contrepartie, cette majoration affaiblira l’investissement, puis notre bénéfice ne dépasse pas le 1% du chiffre d’affaires », précise Hédi Baccour.

Rappelons que le parlement a adopté, lors de la plénière tenue le 10 décembre 2018, le projet de la Loi de finances 2019 dans son intégralité avec 113 voix pour, 36 contre et 11 abstentions. Suite à cela, il a été décidé d’augmenter l’impôt sur les concessionnaires automobiles, les grandes surfaces ainsi que les sociétés exportatrices de 25% à 35%. Les grandes surfaces ont, par la suite, été exemptées de cette majoration ajournant la hausse à l’année 2020.

B.L

 

 

 

12/12/2018 | 14:26
2 min
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Commentaires (4)

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Mouzal
| 13-12-2018 14:13
L'activité des grandes surfaces pourrait faire l'objet d'investigations.
Elles sont toujours à demander plus mais aucun effort de maîtrise des prix.
Comment expliquer qu'un pot de yaourt acheté le weekend dernier dans une toute petite épicerie d'un village; Rafraf pour être précis, coûte moins cher que dans un hypermarché. '?a ne peut être le jeu des taxes qui fait la différence quand on sait les volumes d'approvisionnements et leurs règlements, cash chez l'un à 90/120 jours pour le second!
Pour ce qui est de l'affichage des prix le consommateur à tout intérêt à bien lire les étiquettes et de vérifier son ticket. Il m'a été inscrit le prix au kilo du jambon de dinde au lieu des pommes de terre par erreur d'entrée du code à la pesée. Sacré différence!
Quant aux arrondis n'en parlons pas. Ils sont fait directement par la caissière dans l'annonce du total à payer et qui ne s'excuse même pas de la défaillance de rendu de monnaie.
Un livre passionnant pourrait être écrit sur le sujet rien qu'en se basant sur les déboires des clients de ces grandes distributions.
Il y a du boulot!!!

ourwa
| 12-12-2018 23:22
Les grandes surfaces, c'est une calamité pour le commerce de proximité, la mort de nos attaras de quartier...Il faut le constater de visu ,du nord au sud du pays. C'est triste. Par contre, que voit-on ? - des machins ridicules, des petites boutiques qui s'appellent tous «  Drugstore » ( c'est du vieux dialecte tunisien ou du berbère ? Allez savoir...), où l'on vend exclusivement des biscuits de toute sorte, des bonbons, des sodas saturés de sucre et de produits chimiques, parfois de l'eau minérale et c'est tout. N'y cherchez pas de l'huile, du lait, du sel ou du sucre ; les drugstoristes n'en vendent pas, allez ailleurs !... Et l'on est obligé de se rabattre sur des libres-services appelés MG, Aziza, Carrefour-Market et autres Géant et Monoprix, où les prix sont de véritables coups de massue...et où les caissières, toujours démunies de petite monnaie, vous arnaquent systématiquement de 10, 20 ou 30 millimes (vérifiez!). C'est bizarre, non ?! Alors j'ai adopté la tactique suivante dans ce cas : je réclame, en insistant, mon dû, ma monnaie au complet, en faisant remarquer qu'un commerçant digne de ce nom est tenu d'être pourvu de petite monnaie, question de justice et d'honnêteté... Alors la caissière, « n'ayant pas » les 30 millimes qu'elle doit me rendre, elle me rend 50 millimes, que j'empoche, en disant tout haut, plus pour les clients que pour la caissière, que faire ses courses dans ce magasin devient intéressant, car à chaque fois on peut avoir une ristourne à la caisse... Cette histoire de monnaie manquante, spécialité des grandes surfaces, est suspecte et que l'on n'aille pas incriminer l'inflation ou la pénurie de liquidités, car ailleurs, ce problème n'existe pas... Alors quid ? On est tenté de supposer que cette pratique est le fruit de directives adressées par les patrons aux caissières...histoire que celles-ci arrondissent un peu leur fin de mois, surtout qu'elles touchent un salaire de misère... Alors veuillez vous munir de petite monnaie avant de faire vos courses, ou faites comme moi, c'est imparable. Vous avez dit « corruption » ? C'est bien ça, à petite échelle, alors qu'en est-il de la corruption à grande échelle, y compris dans certains services publics et même dans les administrations publiques et les institutions de l'Etat ? Oh, qu'on se rassure, Chahed vient de dire qu'il va s'en occuper sérieusement et on est prié de le croire. Il l'a dit, donc c'est vrai, wallahi. Quand ? -quand les poules auront des dents, promis juré !...
La déclaration de M. Baccour ne doit pas nous étonner ; le bonhomme ne fait que défendre sa porcherie, mais quand il pleurniche en affirmant : « ...puis notre bénéfice ne dépasse pas le 1% du chiffre d'affaires », on est tenté de rigoler...or suffit-il qu'il le dise pour qu'on le croit ? Nullement ! Que les grandes surfaces publient régulièrement leur bilan détaillé et on jugera sur pièce.
Tounsi Oorr pointe ici du doigt l'écrasement des fournisseurs par ces grandes surfaces : payements tardifs, à 3 mois, prix imposés etc... Ailleurs, en Europe, ces mêmes grandes surfaces n'agissent pas autrement, elles font pire et les producteurs de fruits et légumes en savent quelque chose. Heureusement, en Europe et notamment en France, il existe une multitude de coopératives de producteurs de fruits et légumes, de viande, des pêcheurs...qui vendent directement leur produits, frais, aux consommateurs, à des prix très intéressants. A quand ce système en Tunisie ?...En attendant, il ne faut pas hésiter à marchander ( ce n'est pas haram !...), tout, fruits, légumes, viande...car il est scandaleux de constater qu'un kilo de tomates va du simple au double, de 2 dinars à 4,5 dinars...Si tout le monde s'y met, chacun dans son propre quartier, les prix finiront par dégringoler et on sera définitivement débarrassé des promesses creuses de Chahed à ce propos. Chahed ? Pas seulement, il ne faut pas oublier l'ARP, car, comme le signale l'auteur de l'article : « Les grandes surfaces ont, par la suite, été exemptées de cette majoration ajournant la hausse à l'année 2020. » (sic) Tiens donc, comme c'est bizarre ! Pas si bizarre que ça, au fond, du moment que le gros de nos chères grandes surfaces sont des enseignes étrangères, exclusivement françaises...et il ne faut pas, surtout pas fâcher notre grande amie la France...Vous l'avez compris, la cause de cette reculade n'est pas économique, ou « humanitaire », mais bien politique. Chahed n'a pas le choix...Et dans deux ans, cette exemption sera certainement reconduite...

el manchou
| 12-12-2018 18:37
Les grandes surfaces sont un fléau à combattre, ils nous ont ramené la malbouffe, asphyxient leurs fournisseurs ... et maintenant gèrent le tafssissi comme un rayon de yaourt.

Tounsi Oorr
| 12-12-2018 16:22
Ce Monsieur dit faux. J'étais très proche des grandes surfaces et je confirme que ce sont eux qui ont mis leurs fournisseurs tunisiens à genoux. Leurs systèmes de négociations est un vrai vampire. Il sont payés au comptant et règlent leurs fournisseurs à 120 jours imaginez un peu le cash de 4 mois de recettes. Imaginez les remises, les ristournes, les participations aux catalogues, la casse, le SAV.....etc qu'ils imposent aux fournisseurs. Ils font des placement énormes. Allez voir le patrimoine immobilier des grandes surfaces.